Q SCOOP – CORONAVIRUS : UNE VIROLOGUE CHINOISE DÉVOILE LES MENSONGES DE PÉKIN

La scientifique chinoise qui a fui aux États-Unis veut révéler les secrets que cache la Chine sur le coronavirus

Par : Sarah SPublié le : 20 juillet 2020

Une virologue de Hong Kong affirme que de nombreuses vies auraient pu être sauvées si la Chine n’avait pas censuré son travail, alors qu’elle a fui le pays par peur de représailles.

Li-Meng Yan assure que lorsqu’elle a présenté les conclusions de ses recherches à son supérieur, celui-ci lui a dit de se taire et d’être prudente, rapporte le site du journal britannique The Sun. «Il m’a averti : “Ne touchez pas à la ligne rouge”», raconte l’ancienne scientifique à l’école de santé publique d’Hong Kong.

Le Parti communiste chinois ainsi que des cadres universitaires auraient même supprimé, dès décembre dernier, les preuves que le coronavirus peut être transmis entre humains. Le gouvernement aurait de plus refusé de faire venir des experts étrangers, y compris ceux de Hong Kong. «J’attends de dire tout ce que je sais, de fournir toutes les preuves au gouvernement américain», a-t-elle indiqué.

La virologue affirme qu’elle est l’une des premières scientifiques à qui il a été demandé d’enquêter sur des cas à Wuhan. Son superviseur lui aurait d’abord demandé de mener une enquête «secrète» sur un nouveau virus «semblable au SRAS» à Wuhan, le 21 décembre dernier. 

LA PEUR POUR SA VIE

Li-Meng Yan explique avoir fui aux Etats-Unis, car elle craint de subir des représailles en Chine pour ses révélations sur la dissimulation de l’épidémie de Covid-19 dans le pays : «La raison pour laquelle je suis venue aux Etats-Unis est que je veux dire la vérité. Si je le dis à Hong Kong, je serais immédiatement enlevée et tuée», a-t-elle affirmé à Fox News.

La virologue chinoise se cache aux Etats-Unis, dans un endroit non divulgué. [Federico Gambarini / dpa / AFP]

A l’heure où la maladie du Covid-19 continue sa progression dans le monde, des zones d’ombre persistent encore au sujet du virus à son origine: le Sars-CoV-2. De nombreuses théories ont émergé suite à son apparition à Wuhan, certaines d’entre elles blâmant notamment la Chine d’avoir menti sur la pandémie. Face aux critiques qui ont fusé de toute part contre Pékin, des lanceurs d’alerte se sont manifestés et ont souhaité lever le voile sur la réalité dans le pays. Parmi eux: Li-Meng Yan, virologue chinoise, qui affirme à Fox News que l’empire du Milieu a menti sur le coronavirus.

Retour sur cet échange.

C’est lors d’une interview exclusive avec Bill Hemmer,  hôte de l’émission de télévision éponyme sur Fox News que Li-Meng Yan s’est exprimée au sujet du régime chinois. Selon la virologue, de nombreux décès auraient pu être évités si le pays n’avait pas censuré ses travaux. Réfugiée aux Etats-Unis depuis avril, elle raconte avoir fui la Chine par peur des représailles.

Toutefois, même aux Etats-Unis, elle est inquiète : «Je dois me cacher parce que je sais comment ils traitent les dénonciateurs […] Ils veulent faire taire les gens s’ils veulent révéler la vérité, non seulement sur le coronavirus, mais aussi pour les autres choses qui se passent en Chine».

«Nous devons rechercher les vraies preuves et les obtenir parce que c’est un élément clé pour arrêter cette pandémie. Nous n’avons pas beaucoup de temps», a-t-elle conclu.

Li-Meng Yan
Image : mirror

Les accusations de la virologue

Selon Li-Meng Yan, la Chine aurait délibérément dissimulé l’existence du coronavirus. Interrogée par Fox News Digital, elle affirme que le gouvernement savait que ce dernier existait bien avant d’admettre publiquement la survenue d’une épidémie. Elle prétend également que ses superviseurs ont ignoré ses recherches alors que celles-ci auraient pu épargner de nombreuses vies.

“Il s’agit d’une pandémie considérable que l’on observe dans le monde”, a-t-elle révélé à Bill Hemmer, puis de poursuivre, “Le timing est donc très, très important. Si on réussit à l’arrêter tôt, on peut sauver des vies”.

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Elle confie par ailleurs à l’hôte de l’émission que le gouvernement de Pékin savait avant la fin du mois de décembre que plus de 40 citoyens avaient déjà été infectés par le virus, alors qu’il n’en avait mentionné que 27. Et ses accusations ne s’arrêtent pas là. La scientifique affirme également que la transmission entre humains se produisait déjà à ce moment-là et que le régime en était conscient avant de l’annoncer officiellement plusieurs semaines plus tard.

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Aujourd’hui, elle explique devoir se cacher car elle sait “comment ils traitent les lanceurs d’alerte”. “En tant que lanceuse d’alerte ici je veux dire la vérité au sujet du Covid-19 et de l’origine du virus Sars-CoV-2”, ajoute Li-Meng Yan.

“J’attends de révéler toutes les choses que je connais, de fournir toutes les preuves au gouvernement américain”, souligne la scientifique. “Et je veux qu’ils comprennent, et je veux aussi que les citoyens américains comprennent à quel point cela est terrible. Ce n’est pas ce que vous avez vu…C’est quelque chose de très différent” déclare Li-Meng Yan avant de conclure “Nous devons rechercher les vraies preuves et les obtenir parce qu’il s’agit d’une étape fondamentale pour arrêter cette pandémie. Nous n’avons pas beaucoup de temps”.

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Un manque de transparence

Depuis l’apparition du virus sur son territoire, de nombreux gouvernements ont dénoncé le manque de transparence de la Chine au sujet du nouveau coronavirus. Comme l’indiquent nos confrères du Figaro, le pays a été essentiellement pointé du doigt en raison de trois facteurs, à savoir l’émergence de la pandémie, son ampleur ainsi que le véritable bilan.

Les Etats-Unis s’étaient montré particulièrement critiques envers l’empire du Milieu, estimant qu’il a “dissimulé la gravité de ce virus pendant des mois” et “caché le vrai bilan des personnes contaminées par la maladie”.

Et la France n’est pas en reste, indique LCI, puisque dans l’Hexagone, les interrogations ont également fusé à l’encontre des données communiquées par Pékin, estimant qu’elle “n’a sans doute pas tout dit”. Interrogé par le Financial Times en avril, Emmanuel Macron faisait part de ses doutes. “On ne sait pas. Et même, il y a manifestement des choses qui se sont passées qu’on ne sait pas” a déclaré le président de la République en faisant référence à la gestion de l’épidémie par la Chine.


Source 1: SantéPlus

Source 2: C NEWS