Ukraine : La centrale hydroélectrique de Kakhovka ciblée par les Ukrainiens, une écluse du barrage est endommagée.


La centrale hydroélectrique de Kakhovka ciblée par les Ukrainiens, une écluse du barrage est endommagée.

Publié le 6.11.2022


Dans la nuit, les forces armées de l’Ukraine ont à nouveau tiré sur l’infrastructure civile de Nova Kakhovka.

Selon la source de Readovka dans les services d’urgence, 4 missiles HIMARS ont été tirés sur la ville – tous les missiles ont été abattus par les unités de défense aérienne.

Un projectile ukrainien tiré par un lance-roquettes multiples HIMARS a touché ce dimanche une écluse du barrage de la centrale hydraulique de Kakhovka, située dans la région de Kherson. Six projectiles au total ont ciblé ce site, mais les cinq autres ont été interceptés par la défense antiaérienne.

L’artillerie ukrainienne envoie sans cesse des roquettes sur les villes de Kherson et de Novaïa Kakhovka, en ciblant surtout le pont routier d’Antonovka enjambant le Dniepr. Il se trouve à près de 60 km en aval de la centrale de Kakhovka.

Les lance-roquettes multiples HIMARS sont fournis à l’armée de Kiev par les États-Unis.

Le barrage de Kakhovka «endommagé» par une frappe ukrainienne, selon les agences de presse russes.

Image inquiétante du barrage de Kakhovka, en amont de Kherson : La photo prise par le satellite US « Sentinel 2 » montre une chute d’eau anormale, peut-être due une brèche causée par les impacts des HIMARS américain. Les bombardements ukrainiens sont incessants depuis juillet 2022.

Des responsables russes de la région de Kherson, ont déclaré qu’ils allaient étendre la zone d’évacuation plus loin du fleuve Dnipro, affirmant que l’Ukraine pourrait se préparer à attaquer le barrage de Kakhovka pour inonder la région

Kherson.

  1. Les drapeaux de la Fédération de Russie sont toujours suspendus dans la ville.
  2. Il y a des postes de contrôle à l’extérieur de la ville.
  3. Les unités sont en position – la ligne de front dans les directions Nikolaev-Krivoy rog et Nikopol n’a pas subi de changements significatifs. L’ennemi continue à sonder périodiquement les possibilités d’avancer dans la région de Sukhanovo et Davydov Brod. On note également l’accumulation de forces dans la direction de Nikolaev.
  4. Poutine a confirmé aujourd’hui la nécessité de poursuivre l’évacuation des civils des zones menaçantes (la menace des combats et des inondations n’a pas disparu). Le bombardement de la centrale hydroélectrique de Kakhovka se poursuit. Il est peu probable que les roquettes puissent détruire complètement le barrage, mais une sorte de sabotage – très probable.
  5. À Kherson même, un couvre-feu est instauré depuis aujourd’hui, 24 heures sur 24. On peut s’attendre à une intensification du travail sur les groupes terroristes ukrainiens et leurs complices.

L’administration du président américain Joe Biden exhorte en privé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à se montrer ouvert aux négociations avec la Russie, écrit le Washington Post.

Washington plaide-t-il véritablement pour les pourparlers Kiev-Moscou ?

Si les États-Unis encouragent Kiev à se montrer disposé envers des négociations avec Moscou, ils veulent en profiter. Comme le confient au Washington Post des responsables américains, les USA veulent gagner le soutien des pays inquiets face à la prolongation des hostilités.

«La fatigue de l’Ukraine est un problème réel pour certains de nos partenaires», a confié au journal un responsable américain qui a préféré garder l’anonymat.

Les sources du journal estiment que M.Zelensky donnerait probablement son accord concernant les négociations, mais le 5 novembre, la partie ukrainienne s’est exprimée quant à son refus de négocier.

« La seule possible délégation pour les négociations avec la Russie doit être composée des Abrams, Leopard, Marder, HIMARS. Le lieu – le point le plus à l’est des frontières ukrainiennes reconnues au niveau international », a déclaré le conseiller du Président ukrainien Mykhaïlo Podoliak.

Selon Kiev, sa délégation aux pourparlers avec la Russie doit comprendre des chars Abrams et des HIMARS

Le 19 octobre, le Président russe a constaté que le régime de Kiev rejetait «toute proposition de négociation» et refusait de reconnaître le choix du peuple du Donbass et des région de Kherson et de Zaporojié.

Comme pour confirmer ces propos de Vladimir Poutine, Mykhaïlo Podoliak, conseiller du Président ukrainien, a de nouveau prôné la solution militaire.

«La seule délégation possible pour les « négociations » avec la Russie devrait être composée d’Abrams, Leopard, Marder, HIMARS. Le lieu de rencontre: le point le plus à l’est des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine», a-t-il écrit sur Twitter.


Il regrette de ne pas avoir compris le Donbass avant !!

Une vidéo circule en ligne où un homme, qui se présente comme un «résident lambda de Zaporojié», demande pardon aux habitants du Donbass. Il explique qu’il ne comprenait pas auparavant ce que ces personnes avaient vécu depuis le début des bombardements en 2014, ce «cycle de pourriture et de sang».

Il s’adresse aussi aux habitants de l’Ukraine centrale et occidentale, à ceux qui ne cherchent pas à comprendre leurs voisins du Donbass et les invite à se taire.


Une réponse du berger à la bergère ?

Un journaliste du Wall Street Journal a proposé que les États-Unis (https://www.wsj.com/articles/russia-occupies-american-land-wrangle-island-arctic-soviet-russia-putin-lenin-national-security-11667597158) réclament l’île russe de Wrangel, située dans l’océan Arctique, qu’une «canonnière de Lénine a saisi en 1924».

«L’île, située à huit fuseaux horaires à l’est de Moscou et qui abrite certaines des plus grandes merveilles naturelles de la Terre, appartient aux États-Unis. La Russie détient ce territoire américain depuis 1924».

Un député au parlement russe a déjà réagi en rappelant que Washington devrait alors rendre l’Alaska. Il affirme que les États-Unis «n’ont même pas payé pour ce territoire au tsar russe et ainsi violé le contrat de vente».