Le drapeau de la Russie a été hissé dans la capitale du Niger
Publié le 2.5.2024
Dans la capitale du Niger, la ville de Niamey, le drapeau russe a été hissé sur l’un des 15 ronds-points, a indiqué l’administration de la ville à RIA Novosti. L’interlocuteur de l’agence a noté que la mise en place du drapeau national russe vise à mettre l’accent sur le développement des relations diplomatiques entre le Niger et la Russie.
« Aux 15 ronds-points, nous avons hissé les drapeaux des pays avec lesquels nous entretenons les relations les plus chaleureuses. La décoration des intersections de Niamey avec les drapeaux du Niger, du Mali, du Burkina Faso et de la Russie a donné à la capitale du Niger une touche esthétique et symbolique remarquable. Le but de cette initiative est de célébrer les liens d’amitié et de coopération entre ces pays », a déclaré son interlocuteur cité par RIA Novosti.
Au Niger, la construction d’une école militaire bat son plein, où les professeurs seront des officiers de l’armée russe.
La nouvelle carte de l’Afrique : par Andrea Marcigliano. L’Alliance du Sahel est née. Une entente militaire et politique entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Peu en ont parlé. Mais c’est un fait… révolutionnaire.
L’administration de Niamey a noté que le Niger est l’un des membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), de sorte que les drapeaux du Burkina Faso et du Mali signifient la coopération et l’amitié entre eux. Malgré le fait que la Russie ne soit pas membre de cette association, les autorités de la ville ont décidé de placer le drapeau russe à côté des drapeaux des pays de l’AES pour marquer le renforcement des relations diplomatiques et de la coopération en matière de sécurité entre le Niger et la Russie.
En juillet 2023, au Niger, un groupe de militaires de la Garde présidentielle a annoncé le renversement du président Mohamed Bazoum. Un Conseil national pour la défense de la patrie a été créé pour gouverner le pays sous la direction du commandant de la Garde, Abdurahman Chiani. Le 4 décembre 2023, le chef du ministère de la Défense du Niger, Salifu Modi, et le chef adjoint du ministère russe de la Défense, Yunus-Bek Yevkurov, ont signé un document d’entente visant à renforcer la coopération dans le domaine de la défense. En avril 2024, 100 instructeurs militaires russes sont arrivés au Niger.
« Ça ne plaira pas à plusieurs mais c’est un fait », depuis que leurs armées sont entrain d’être chassés du Sahel et les plateaux de télévision occidentaux sont devenus de véritables murs de Lamentations.
Idem pour leurs officiers supérieurs, lors d’interviews et de colloques… Qui n’hésitent même plus à évoquer la douleur qu’ils ressentent en rapport avec cette expulsion du continent .
”Le départ de l’armée française du Niger était douloureux, mais sans doute pas irrémédiable”. Tout comme le général Lecointre, le général Bruno Gardy, actuel gouverneur militaire de Lille, confirme par cette petite phrase la doctrine de l’armée française concernant son retour planifié au Sahel.
Chaque fois que vous entendez Macron parler de souveraineté économique, industrielle, technologique, rappelez-vous que la France n’a pas de matières premières. Donc leur “souveraineté” ne peut se réaliser que par un approvisionnement extérieur en ressources. Ils n’ont pas d’argent pour les acheter au prix d’un marché devenu compétitif. Alors, il ne leur reste que l’option du pillage de l’Afrique à travers le redéploiement de leurs bidasses, comme ils l’ont fait pendant deux siècles.
Seuls les pays qui auront investi dans la formation et l’équipement de leurs forces armées pourront faire échec à cette obsession de recolonisation militaire de l’Afrique. Ne dites pas que vous n’avez pas été prévenus.
PS : Contrairement à ce qu’il raconte aux étudiants de l’université de Lille le 13 mars 2024, aucun élément de Wagner n’était au Niger avant le départ de l’armée française en décembre 2023, qui résulte uniquement de la volonté des autorités militaires et civiles et des populations du Niger. Les faits sont têtus.
Déclaration du Conseil des sages de la CEDEAO à Abidjan en Côte d’Ivoire, appelle le Mali, le Niger, le Burkina à reconsidérer leur décision de quitter l’organisation sous-régionale
Les États-Unis envisagent ouvrir une base militaire en Côte d’Ivoire. Le patron du Commandement américain pour l’Afrique a plaidé auprès d’Alassane Ouattara pour l’implantation d’une base opérationnelle avancée en Côte d’Ivoire, selon des médias précisant que la base devrait en principe abriter des soldats, mais aussi des équipements de pointe, comme des drones.
Si selon des sources, les autorités ivoiriennes semblent favorables à ce projet, la question de la localisation de cette future base reste encore à définir, car les États-Unis souhaitent l’implanter non loin de l’un des nombreux aéroports internationaux du pays.
En mars dernier, le Niger a dénoncé l’accord de coopération militaire en vigueur avec les États-Unis, estimant que la présence des forces américaines, était désormais « illégale ». Mi-avril, Le Niger et les États-Unis ont officialisé la fermeture de la base 201 et le départ des soldats américains du pays
L’armée malienne a neutralisé il y a 3 jours Abou Houzeifa ce jour après une opération menée dans la zone d’Indelimane.
Les FAMa (forces armées Maliennes) sont parvenues à éliminer Abou Houzeifa, l’un des hauts dirigeants de l’État islamique du Grand Sahara, dans la région malienne de Gao.
Ce sujet figurait sur la liste des personnes les plus recherchées par les États-Unis et une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars était offerte pour avoir déjà été impliqué dans une embuscade au Niger qui a tué des soldats américains et nigériens.
Il était connu pour être l’un des plus grands chefs militaires de Daesh dans la zone des trois frontières.
Il est responsable de plusieurs attaques contre les populations maliennes et nigériennes. Il dirigeait le commando qui a attaqué les forces spéciales américaines à Tongo Tongo au Niger en 2017.
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