Arménie : Le martyre silencieux des chrétiens d’Orient, appels à l’aide ignorée, témoignages déchirants


Le martyre silencieux des chrétiens d’Orient, appels à l’aide ignorée, témoignages déchirants

Publié le 30.9.2023


Les cris de détresse des chrétiens d’Orient résonnent dans le silence international, tandis que leurs terres sont dévastées par des actes barbares, avec une complicité qui ne peut être ignorée.

Arménie – Une réfugiée du Haut Karabakh, en septembre 2023, a partagé un témoignage poignant : « J’ai pensé à mettre le feu pour brûler ma maison, mais mon cœur ne l’a pas permis. J’ai lavé la vaisselle, je l’ai rangée sur les étagères, comme si j’attendais des visiteurs… Cette année, la récolte des dattes est très bonne. Les Turcs les mangeront. Je leur ai laissé une lettre leur demandant de la garder propre. Je leur ai écrit que dans cette maison vivaient des gens honnêtes, qui faisaient face à la vie à la sueur de leur front. Je les ai suppliés d’arroser les fleurs. » a écrit une réfugiée du Haut Karabakh, en septembre 2023… Des paroles déchirantes qui soulignent l’injustice subie par ces personnes innocentes.

Face à cette tragédie, une question douloureuse se pose : que faudrait-il avoir le courage de faire avant que cette submersion barbare ne détruise tout ?

Les chrétiens d’Orient vivent dans l’ombre de l’indifférence mondiale, et il est temps de reconnaître leur douleur et leur sacrifice. Ces personnes, qui font preuve d’un courage exceptionnel, sont témoins de leur foi au milieu du chaos. La France, en restant immobile, porte une lourde responsabilité, et il est impératif qu’elle se lève pour défendre ces victimes innocentes.

La voix du peuple s’élève dans l’attente d’une intervention divine, d’un secours qui semble trop tardif. Les atrocités en cours en Arménie, dans l’ombre de l’attention médiatique, sont une honte pour l’humanité. Les regards détournés de la communauté internationale ne feront pas disparaître ces crimes. Il est temps pour la France, l’Europe et le monde entier de reconnaître ces actes barbares et de prendre des mesures concrètes pour protéger les chrétiens d’Orient et restaurer leur dignité. Il est temps que le silence soit brisé, que l’indifférence, soit combattue, et que la solidarité internationale s’exprime en faveur de ces frères et sœurs qui ont tout perdu sous les yeux aveugles du monde.

UNE IMAGE POUR TOUT EXPLIQUER EN ARMÉNIE

Le Premier ministre d’Arménie Pashinyan et son ami Soros.

Faut-il commenter et expliquer le pourquoi du comment de la rhétorique anti-russe à Erevan actuellement ?

« La République du Haut-Karabakh cesse d’exister » : les dirigeants de la région séparatiste annoncent la dissolution de leurs institutions

Samvel Shahramanyan, le président de la république non reconnue, a publié un décret ordonnant «la dissolution de toutes les institutions de l’État et de leurs branches d’ici au 1er janvier 2024».

« Lié à la situation militaro-politique difficile actuelle » et visant à assurer la sécurité des habitants, le décret tient compte de l’accord conclu avec Bakou sous l’égide de la Russie.

Ce dernier permet aux habitants de la région séparatiste, y compris au personnel militaire qui dépose les armes, de se déplacer librement.

Les habitants de la région doivent « se familiariser avec les conditions de réintégration offertes par la République d’Azerbaïdjan ».

L’offensive éclair de l’Azerbaïdjan, à laquelle le contesté Premier ministre arménien Nikol Pachinian – qui s’est rapprochée ces derniers mois de Washington – n’a pas répondu, trouve ainsi son épilogue.

L’Artsakh, à majorité arménienne et chrétienne, revient définitivement à Bakou.

Le 22.9.2023 : Arrestations de masse à Erevan, la colère anti-gouvernementale prend de l’ampleur

La situation est toujours aussi tendue dans la capitale arménienne, où 84 personnes ont été arrêtées dans la matinée, selon le ministère de l’Intérieur.

Les manifestants, qui ont bloqué les accès de la place principale, entendent se rassembler quotidiennement pour protester contre le Premier ministre Nikol Pachinian et sa gestion du conflit dans le Haut-Karabakh.

Historiquement proche de Moscou, qui joue le délicat rôle de médiateur dans le conflit, Erevan s’est rapprochée ces derniers mois de Washington.

L’Azerbaïdjan en a profité pour mener une offensive éclair, à laquelle Nikol Pachinian n’a pas répondu, abandonnant de fait l’Artsakh – à majorité arménienne et chrétienne – à Bakou.

INFO
La question de la fermeture des chaînes de télévision russes est discutée en Arménie. C’est ce qu’a rapporté un député de la faction au pouvoir du Contrat civil, Badalyan.

Le pays glisse rapidement vers le « scénario ukrainien ».