
«300.000 hommes à la frontière» l’OTAN se prépare et Medvedev rappelle que l’armée russe peut revenir à Kiev si nécessaire.
Publié le 25.3.2023
«300.000 hommes à la frontière» l’OTAN se prépare à une invasion de la Russie.
Colonel Matvichouk. Des médias ne distillent jamais par hasard des plans de contre-offensive de l’OTAN vers le sud (Kherson) et vers la Crimée. Mais selon l’ancien officier du renseignement russe Anatoli Matvichouk, c’est au nord qu’il faut s’inquiéter :
«La direction principale de l’invasion, c’est la Biélorussie, Smolensk et Moscou. Nous envisageons toutes les options, mais c’est la direction la plus dangereuse, la menace est réelle», a-t-il analysé.
Et Matvichouk de poursuivre : «L’objectif est de masser 300.000 soldats.
Comment ? En augmentant le nombre de troupes nationales. Par exemple, la Pologne déploie ses troupes aujourd’hui. L’Allemagne en déploie aussi.»
La Biélorussie annonce que son armée est prête au combat contre l’OTAN et ses proxys.
Les États-Unis participent au dispositif pour une offensive en mai, si l’on en croit Politico, alors que l’OTAN tente aussi d’ouvrir un nouveau front dans la région de la Roumanie et de la Moldavie. «La Première division mécanisée de l’armée américaine a été transférée en Europe. La 101st Air Assault Division en Roumanie et la 82nd Airborne Division en Pologne», a déclaré le colonel à la retraite.
«Armageddon, destination finale» : la division d’élite US Screaming Eagles «serait détruite» par l’armée russe.
«Pour éradiquer l’infection» : Medvedev rappelle que l’armée russe peut revenir à Kiev si nécessaire.
«S’il faut aller à Lvov, nous irons à Lvov», foyer historique du nationalisme ukrainien et plateforme logistique de l’OTAN, car proche de la Pologne.
«Notre pays est en guerre avec l’armée de l’OTAN, forte de 3,6 millions de militaires, a estimé Medvedev, faisant référence aux effectifs de l’Alliance, combattants et non-combattants, en additionnant les armées de ses membres, plus l’armée de Kiev.
Il est nécessaire d’atteindre tous les objectifs qui ont été fixés pour protéger nos territoires : chasser tous les étrangers qui s’y trouvent, et créer une bande sanitaire démilitarisée, afin de rendre impossibles les tirs d’armes à courte et moyenne portée. Soit 70 à 100 kilomètres, a préconisé Medvedev.
En février 2022, l’armée russe était parvenue dans la banlieue de Kiev en quelques jours seulement, dans un mouvement pour fixer l’armée ukrainienne sur la capitale et faciliter l’opération dans le Donbass.
« En cas d’offensives sérieuses visant à reprendre la Crimée, il est absolument clair que cela servira de base à l’utilisation de tous les moyens, y compris ceux prévus par la doctrine fondamentale de la dissuasion nucléaire. » – Dmitri Medvedev

« Si les forces russes doivent se rendre à Kiev ou Lviv, alors elles se rendront à Kiev ou Lviv afin d’exterminer cette infection. » – Dmitri Medvedev questionné sur l’éventualité d’un assaut contre ces villes.

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.