Ukraine : ALERTE – Moscou a affirmé dimanche que son armée avait mené une « frappe de représailles » meurtrière dans la ville de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, pour venger la mort de 89 soldats russes tués à Makiivka.


ALERTE – Moscou a affirmé dimanche que son armée avait mené une « frappe de représailles » meurtrière dans la ville de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, pour venger la mort de 89 soldats russes tués à Makiivka.

Publié le 8.1.2023


La Russie frappe Kramatorsk dans le cadre d’une « frappe de représailles » : ministère.

Moscou a affirmé dimanche que son armée avait mené une « frappe de représailles » meurtrière dans la ville de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, pour venger la mort de 89 soldats russes tués à Makiivka.

En 24 heures, les moyens de reconnaissance russes ont révélé et confirmé de manière fiable les points de déploiement temporaire des militaires ukrainiens à Kramatorsk.

Plus de 700 soldats ukrainiens se trouvaient dans l’auberge n° 28 de Kramatorsk et plus de 600 soldats ukrainiens dans l’auberge n° 47.

Plus de 600 soldats ont été détruits à Kramatorsk à la suite d’une attaque de missiles sur les points de déploiement temporaire des troupes ukrainiennes – Ministère russe de la Défense

« Plus de 600 militaires ukrainiens ont été tués » à la suite d’une frappe contre les troupes de Kiev stationnées dans deux bâtiments de Kramatorsk utilisés comme casernes, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué, qualifiant ces attaques de « frappe de représailles ».

Les premières images ont été prises après une frappe sur l’une des installations de l’AFU à Kramatorsk, qui, selon le ministère russe de la Défense, a entraîné l’élimination d’environ 600 combattants.

Premières images des conséquences d’une frappe de missile sur le site des unités de l’AFU à Kramatorsk, a déclaré le ministère russe de la Défense

Les forces armées ukrainiennes ont rejeté cette affirmation.

« Cette information est aussi vraie que celle selon laquelle ils ont détruit tous nos HIMARS », a déclaré Sergiy Cherevaty, porte-parole du groupe oriental des forces armées ukrainiennes, au média Suspilne, faisant référence aux systèmes de roquettes fournis par les États-Unis. Il a ajouté que la Russie n’était pas en mesure d’effectuer des frappes de haute précision.

L’AFP n’a pas pu vérifier cette information de manière indépendante.

Samedi, des journalistes de l’AFP à Kramatorsk, qui est situé dans la région orientale de Donetsk, ont entendu au moins quatre explosions avant minuit.

Les deux pays ont célébré le Noël orthodoxe samedi.

Le ministère russe de la défense n’a pas précisé quand exactement la frappe avait eu lieu, mais a indiqué que les services de renseignement russes avaient « au cours des dernières 24 heures » confirmé les points de déploiement temporaire des forces armées ukrainiennes à Kramatorsk.

Plus de 1 300 soldats ukrainiens étaient logés dans deux bâtiments, selon Moscou.

Plus tôt dimanche, Pavlo Kyrylenko, le chef de l’administration régionale de Donetsk, a déclaré que les Russes avaient lancé sept attaques à la roquette sur Kramatorsk.

Il a précisé qu' »un établissement d’enseignement, une installation industrielle et une coopérative de garage » avaient été endommagés et qu’il n’y avait pas de victimes.

Dans une attaque du Nouvel An, l’Ukraine a frappé un bâtiment dans la ville occupée de Makiivka, dans l’est de l’Ukraine, qui servait de caserne.

La Russie a reconnu que 89 soldats avaient trouvé la mort, ce qui constitue la pire perte unique signalée à la suite d’une frappe ukrainienne.

Le président russe Vladimir Poutine avait ordonné un cessez-le-feu de 36 heures pour permettre aux chrétiens orthodoxes de fêter Noël, qui est célébré le 7 janvier en Russie et en Ukraine.

Le cessez-le-feu unilatéral a pris fin samedi à 23h00 à Kiev (21h00 GMT).

Le ministère de la Défense a annoncé un autre processus d’échange. À la suite des négociations, 50 soldats russes ont été rendus de la captivité ukrainienne.