USA : Flash, les démocrates à la manœuvre, Sam Bankman-Fried, l’ex-patron de FTX, déjà sortie, il a été libéré avec une caution de 250 millions de dollars.


Flash, les démocrates à la manœuvre, Sam Bankman-Fried, l’ex-patron de FTX, déjà sortie, il a été libéré avec une caution de 250 millions de dollars.

Publié le 24.12.2022


La Tribune rapporte : D’où sort cet argent ? avec un montant faramineux, une des plus grosses cautions de l’histoire ? Le patron de FTX, Bankman-Fried, a été libéré sous caution. SBF, qui a récemment affirmé n’avoir plus que 100 000 dollars en banque, devra vivre dans la maison de ses parents à Palo Alto, en Californie.

Défaillance de FTX  : Sam Bankman-Fried a été remis en liberté en échange d’une caution astronomique de 250 millions de dollars

Un juge fédéral new-yorkais a accepté de remettre en liberté le fondateur et ancien patron de la plateforme défaillante d’échange de cryptomonnaies FTX, l’Américain Sam Bankman-Fried. En échange, SBF a dû s’acquitter d’une caution de 250 millions de dollars. Poursuivi pour huit chefs d’accusation, il pourrait passer le restant de ses jours derrière les barreaux.

En revanche, son ex-petite amie et partenaire d’affaires de SBF accepte d’aider à monter un dossier contre le PDG disgracié.

IP rapporte que le fondateur de FTX, SBF, a été libéré après avoir versé une caution de 250 millions de dollars.

La liberté obtenue par Sam Bankman-Fried par un juge fédéral new-yorkais a un coût : 250 millions de dollars de caution. Inculpé notamment pour fraude et association de malfaiteurs, « SBF » avait été extradé mercredi soir des Bahamas, où se trouvait le siège de FTX, après avoir renoncé à contester sa remise aux autorités américaines. L’énorme caution est en partie garantie par la maison californienne des parents de Sam-Bankman Fried, où il sera assigné à résidence dans l’attente de son procès, selon les conditions entérinées par le juge Gabriel Gorenstein.

Fin novembre, le personnage central du plus gros scandale de l’histoire des cryptomonnaies avait affirmé ne plus avoir que 100.000 dollars disponibles. À son pic, en début d’année, sa fortune avait été estimée à 26 milliards de dollars, entièrement appuyée sur les parts de ses sociétés, qui ont fait, depuis, faillite.

Le magistrat a autorisé la remise en liberté de l’accusé de 30 ans car il présente, selon lui, un risque de fuite « minimal » et n’a jamais été condamné auparavant. Connu pour ses tee-shirts sombres et ses shorts, SBF s’est présenté à l’audience en costume-cravate gris. Il est soupçonné d’avoir utilisé, avec des collaborateurs, des fonds déposés sur la plateforme par des clients de FTX pour réaliser des opérations financières spéculatives avec son autre société, Alameda Research.

Outre les transactions à risque via Alameda, il est également soupçonné d’avoir investi une partie de cet argent dans de l’immobilier aux Bahamas et d’avoir effectué des donations à des politiques démocrates – toujours avec des fonds de clients de FTX – dont Joe Biden lors de sa campagne présidentielle.

Cinq des huit chefs d’accusation retenus contre lui prévoient, chacun, une peine maximum de vingt ans de prison. Celui qui a longtemps été vu comme un génie iconoclaste des cryptomonnaies est donc susceptible de passer le restant de ses jours derrière les barreaux.

8 milliards de dollars auraient été détournés

Depuis la faillite de FTX, le 11 novembre, Sam Bankman-Fried a plusieurs fois fait valoir publiquement qu’il n’était plus aux manettes d’Alameda Research depuis plusieurs mois, incriminant indirectement Caroline Ellison (ci-dessous). Une argumentation contestée par le ministère public, qui affirme que SBF est resté le principal décideur au sein d’Alameda jusqu’au dépôt de bilan de FTX. La CFTC, autorité américaine de régulation, évalue à 8 milliards de dollars le total des fonds détournés de comptes de clients de FTX.



Retrouver le dossier Marco Polo ici.


Matthew Russell lee icp nous rapporte que dans l’affaire FTX, la juge Abrams se récuse après la levée des scellés sur les transcriptions retardées.

Palais de justice de SDNY, 23 décembre – Caroline Ellison d’Alameda Research et Gary Wang de FTX ont discrètement plaidé coupable le 19 décembre, alors que Sam Bankman-Fried était encore aux Bahamas, ne consentant pas encore à l’extradition vers les États-Unis pour y être jugé.

Les transcriptions des deux plaidoyers de culpabilité ont été scellées par le juge Ronny Abrams du Tribunal fédéral du district sud de New York, qui a invoqué “les autres intérêts des forces de l’ordre dans le cadre de cette poursuite”. À son crédit, le juge Abrams a rejeté la demande de la défense de sceller la salle d’audience. Et si cela avait été une demande de la justice principale ? En tout cas, il n’y a pas eu de notification de la procédure.

Tard le 23 décembre, citant le partenariat de son mari dans le cabinet d’avocats Davis Polk, la juge Abrams s’est récusée de l’affaire criminelle SBF / FTX : “RONNIE ABRAMS, juge de district des États-Unis : Il a été porté à l’attention de la Cour que le cabinet d’avocats Davis Polk & Wardwell LLP, dans lequel mon mari est associé, a conseillé FTX en 2021, et a représenté des parties qui pourraient être opposées à FTX et au défendeur Bankman-Fried dans d’autres procédures (ou procédures potentielles). Mon mari n’a été impliqué dans aucune de ces représentations. Ces affaires sont confidentielles et leur contenu est inconnu de la Cour. Néanmoins, pour éviter tout conflit possible, ou l’apparence d’un conflit, la Cour se récuse de cette action. Voir 28 U.S.C. § 455. AINSI ORDONNÉ. Daté du : 23 décembre 2022 New York, New York.” L’ordonnance est disponible sur le Document Cloud d’Inner City Press ici. Qui est le prochain ?

Après que SBF ait été libéré sous caution de 250 millions de dollars pour la plupart non garantis – Inner City Press a tweeté en direct le fil et l’histoire ici – le matin suivant, le 23 décembre, les deux transcriptions ont été descellées.

Inner City Press a rapidement tweeté des captures d’écran de l’allocution de plaidoyer de culpabilité d’Ellison, fil conducteur ici.

Maintenant la même chose sur Gary Wang, sur Patreon ici

Notez que Wang a également été condamné à n’avoir “aucun contact avec les co-défendeurs”. Plus de différences sur Patreon ici

Inner City Press vous en dira plus, notamment par le biais de sa demande au titre de la loi sur la liberté d’information, qui a été traitée rapidement par la Réserve fédérale le 23 décembre. Voir ce site.