A Juving-Brunet : A raison, avec son “Franc Libre”, qui a, lui aussi, un droit d’existence, tout comme “la Pêche”, monnaie locale citoyenne d’Île-de-France.


A Juving-Brunet : A raison, avec son “Franc Libre”, qui a, lui aussi, un droit d’existence, tout comme “la Pêche”, monnaie locale citoyenne d’Île-de-France.

Nous pourrions faire un article par jour sur les monnaies locales en France, il y en a plus de 80, soit 80 jours à vous démontrer leurs existences et leurs fonctionnements dans nos villes françaises. Contrairement à ce que l’on veut vous faire croire, l’argent existe depuis des millénaires et ce sont les hommes qui la manipulent, le Franc Libre a son droit d’existence et le Capitaine embastillé pour de fausses accusations sur celle-ci doit être libéré.

Nouvelle flambée de monnaies locales en Suisse romande

Publié le 24.12.2022


Soutien à Alexandre Juving-Brunet

L’adresse pour écrire en soutien à notre cher Capitaine : M. JUVINGBRUNET Alexandre Écrou 6350 Maison d’arrêt de Draguignan 3305, Avenue Fred Scamaroni 83300 DRAGUIGNAN


À Juving-Brunet avait encore raison, avec son “Franc Libre“, qui a aussi le droit d’existence, tout comme les plus de 80 monnaies locales en circulation en France, le capitaine doit être libéré immédiatement de ses geôliers.

En effet, cet article a pour but de vous démontrer que le Capitaine a raison de créer aussi une alternative à l’Euro en cas de crise ou de cracks tous simplement face à l’euro, tout comme beaucoup l’ont déjà fait avant avec en exemple ci-dessous une monnaie existante “La Pêche, monnaie locale citoyenne d’Île-de-France”, mais aussi une autre ou notre article l’explique ici : Pays-Bas : Le Capt A. J-Brunet a-t-il vu clair bien avant les autres ? En cas de chute de l’euro, les Pays-Bas auraient leur plan de sortie, le «florin 2.0».

Nous savons tous que le système est proche de l’implosion et qu’ils vont nous marteler le cerveau avec leur nouvelle Euros Numérique ? Euros en fait qui est déjà numérique, ils parlent plutôt de “BlockChaine” dans ce cas avec fonte sur les transactions monétaires ou Fonte sur l’épargne, fonction complètement voulue et ahurissante pour vous asservir et surtout vous contraindre, parce que eux ce n’est pas une monnaie alternative à l’euro qu’ils veulent, c’est une monnaie fondante sur les transactions monétaires. Comment ? en vous faisant croire d’abord que ce n’est pas uniquement un Euro Numérique (monnaie numérique et que cela marche comme la vraie monnaie), ils en feront une monnaie fondante sur les transactions monétaires pour empêcher les gens d’épargner.

Tout comme les élites veulent empêcher les gens d’épargner déjà avec l’euro en voulant créer dans le futur la taxe épargnent et cet Euro numérique qui est que cette fonte voulue est aussi un dispositif efficace contre l’accumulation, et qui révèle donc bien leur objectif de Klaus Schwab, celui d’empêcher les gens d’accumuler des richesses pour acquérir des biens, le “vous n’aurez et rien et vous serez heureux de Klaus Schwab”, et incite à mieux faire circuler la richesse et donc à mieux la distribuer. C’est pourquoi une monnaie alternative peut être fondante ou pas si les collectifs ne le souhaitent pas, c’est déjà un avantage de choix. Dans le cas voulu et forcé de l’Euro Numérique, aucun choix, lui sera fondant sur les transactions monétaires.

Ainsi, en conséquence, avec l’Euro Numérique “fondant sur les transactions monétaires”, vous ne pourrez pas accumuler pour acheter un bien, une voiture, un terrain agricole pour l’autonomie alimentaire par exemple où un générateur d’eau atmosphérique, tout bien qui nécessite de faire des économies sur plus de 2 mois pour l’acquisition, car la monnaie perdra de sa valeur et le WEF pourra faire sa dictature du “vous n’aurez rien et vous serez heureux de Klaus Schwab…”.

Un Euro numérique “Fondant sur les transactions monétaires” entrainera l’Europe et la France dans le crédit social à la chinoise, c’est la fin complète pour nous tous de ce que nous avons connu, l’esclavagisme au plus haut degrés, ou l’alternative au crédit social Euro/PCC Chinois du WEF.

Une monnaie alternative “non fondante” ou plutôt “Fonte sur l’épargne” et non plus sur “La Fonte sur les transactions monétaires“, est un déjà mieux, mais pas encore la panacée, où comme le gouvernement néerlandais qui envisagerait la mise en place d’un «florin 2.0» s’il devait faire face aux conséquences d’une potentielle chute significative de la monnaie européenne. Les détails de leur plan sont gardés secrets depuis plusieurs années. Ou bien comme le Franc Libre pouvant être indexé sur l’or et la notion de propriété collective, relire, l’article serait justement plutôt sous cette autre forme, celle de la “Fonte monétaire et aversion à la perte” ce qui fait la différence.

33 Trillions de dollars de dette aux U.S.A. serait le chiffre magique pour l’effondrement de la bourse.

Ils sont à 31,447,341,147,235, ajoutez le 1.7 Trilliard qu’ils viennent de voter et nous y sommes !


Premier exemple concret d’une monnaie locale française expliqué depuis leur site reproduit en intégralité ci-dessous.

La Pêche, monnaie locale citoyenne d’Île-de-France

Voici une présentation rapide de la monnaie locale La Pêche. N’hésitez pas à rejoindre le collectif, à nous rendre visite lors de nos prochaines rencontres ou bien, contactez-nous.

Vous pouvez aussi télécharger la plaquette de présentation. :

aperçu_palquette

A quoi ça sert ?

La monnaie locale est une solution locale pour répondre au désordre global : crise économique, crise écologique, crise politique.

La monnaie locale est un outil de transformation sociétale, qui permet :

  1. d’encourager l’économie réelle et locale
  2. de réduire notre empreinte écologique
  3. de combattre la spéculation et les paradis fiscaux

Ce graphisme montre les circuits monétaires, sans puis avec monnaie locale :

La monnaie locale est enfin une expérience démocratique, locale et participative, où les citoyens se réapproprient l’économie pour la rendre plus humaine.

Pour en savoir plus :

Comment ça marche ?

Lorsqu’aujourd’hui vous dépensez 10 € chez un commerçant, celui-ci les dépose à la banque et très vite ces 10 € alimentent le système monétaire international, avec toutes ses dérives : paradis fiscaux, finance spéculative, mondialisation…

Avec une monnaie locale, au contraire, vous avez l’assurance que votre argent ne sera jamais mal utilisé : seuls des échanges de l’économie réelle et locale seront permis.

En utilisant la monnaie locale plutôt que des euros, vous contribuez à :

  • renforcer l’économie réelle et locale
  • affaiblir l’économie spéculative et prédatrice

Comment l’utiliser ?

C’est très simple : une monnaie locale s’utilise exactement comme l’euro… sans en avoir les inconvénients !

Au lieu de payer en euro, vous payez en monnaie locale, c’est tout.

Les avantages d’une monnaie locale sont intrinsèques, il n’y a rien de particulier à faire pour qu’ils se manifestent.

Où l’utiliser ?

L’objectif est de rendre son utilisation la plus facile possible.

Ainsi, vous pourrez utiliser la monnaie locale pour la majorité de vos échanges :

  • pour acheter des biens : faire vos courses, acheter du pain, le journal, régler la pharmacie,…
  • pour payer des services : coiffeur, plombier, électricien, médecin,
  • Tous les types d’échange sont possibles : entre particuliers (C2C), entre particuliers et associations, particuliers et entreprises (C2B), et entre entreprises (B2B)

L’objectif de notre association est d’inclure au maximum les entreprises, afin que la monnaie locale puisse être utilisée par tous et puisse circuler à grande échelle. Plus nous serons nombreux à l’utiliser, particuliers comme entreprises, et plus son pouvoir de transformation sociétale sera important.

La liste des entreprises et prestataires qui acceptent la monnaie locale est publiée sur notre site dans l’encart de droite, sous forme de carte, ainsi que dans la presse, sur affiches, prospectus…

La monnaie est lancée, le réseau des entreprises augmente généralement avec le temps (la valeur d’un réseau augmentant avec le nombre de ses membres).

Cependant, certains prestataires seront probablement un peu plus difficiles à convaincre : RATP, EDF, GDF, bailleurs, trésor public (taxes et impôts nationaux), enfin, d’un point de vue géographique, nous avons choisi de démarrer à Montreuil, car c’est là que se situe notre action.

Toutefois, notre région étant petite et très connectée, nous avons prévu de rendre notre projet duplicable à 100%, afin que d’autres territoires puissent utiliser la monnaie locale et lui donner une envergure régionale.

Combien ça vaut ?

La monnaie locale a la même valeur faciale que l’euro :

1 pêche = 1 euro  

Cette parité permet de simplifier son usage : pas de calcul à faire, pas de conversion, comptabilité simplifiée, paiement partiel en monnaie locale…

Comment l’obtenir ?

Des comptoirs d’échange vous permettront de convertir vos euros en pêches. Ces comptoirs seront, dans l’idéal, très faciles d’accès : installés dans différents quartiers, ouverts en continu…

Cependant, nos moyens limités risquent dans un 1er temps de nous obliger à n’ouvrir qu’à certains endroits et à certaines heures. voir la carte. Si nous arrivons à mettre aussi en place une version électronique de la monnaie locale (par SMS), la conversion sera aussi grandement facilitée.

Qui peut l’utiliser ? 

Tout le monde !

C’est un des grands avantages d’une monnaie locale, tout le monde peut l’utiliser : citoyens et citoyennes, associations, entreprises, mairies, établissements publics,…

Tous les utilisateurs doivent faire partie de l’association la Pêche, monnaie locale.

Depuis mars 2018 une convention avec une Monnaie pour Paris permet à ses adhérents d’utiliser la Pêche également. Voir fédération REVES plus bas.

Financer les associations ? 

La monnaie locale permet de financer les associations.

Le Chiemgauer, une monnaie locale en Bavière, apporte ainsi +60 000 € / an aux associations locales. L’Eusko, monnaie locale du Pays basque est sur la même voie.

C’est très simple : à chaque conversion d’euro en pêche, 3% du montant est distribué à l’association choisie par l’utilisateur. La liste des associations partenaires est sur le site.

Toutes les associations peuvent participer à ce système, dans la mesure où elles partagent  notre charte de valeurs (les associations politiques ou religieuses sont exclues). Si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter : adhésion [à]PecheMonnaieLocale.fr

Est-ce bien légal ?

Oui ! La preuve : plus de 80 monnaies locales complémentaires sont déjà utilisées partout en France : à Toulouseà Brestà Villeneuve s/ Lot, au pays basque.. Et de nombreux projets sont en émergence :

Cliquez sur une zone pour identifier la monnaie en vigueur.

Légalement, une monnaie locale a le même statut qu’un coupon restaurant : c’est un bon d’achat qui circule dans un réseau de personnes et d’entreprises qui l’acceptent.

Selon le code monétaire et financier, article L521, chapitre 3 alinéa 1 :

une entreprise peut fournir des services de paiement fondés sur des moyens de paiement qui ne sont acceptés, pour l’acquisition de biens ou de services, que […] dans un réseau limité de personnes acceptant ces moyens de paiement.

« Personne » s’entend comme personne physique (un citoyen) et/ou personne morale (une entreprise, une association).

La LOI n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire dans son article 16 apporte la reconnaissance des monnaies locales complémentaires.

Gratuité, troc, SEL, monnaie locale : quelles différences ?

Gratuité, troc, SEL, monnaies locales sont différentes alternatives au système marchand. Loin d’être concurrentes, ces alternatives sont complémentaires.

On peut faire un parallèle avec les AMAP et les jardins partagés : complémentaires, et alternatives à l’agro-industrie.

Chacune de ses alternatives a ses avantages et ses inconvénients, ses forces et ses faiblesses.

Voici une comparaison succincte du SEL et de la monnaie locale :

SELMonnaie locale
Utilisé parparticulierparticulier, entreprise, institution
Type d’échangeservices (principalement)services et produits
Taille typique100 personnes1000 personnes + 100 entreprises
Comparaisonaccessible aux personnes sans ressourceutilisée pour différents types d’échanges et par plus de personnes

Les SEL utilisent une unité de compte virtuel des échanges. L’unité de compte d’un des 2 SEL de Montreuil s’appelle depuis 15 ans « la Pêche » ! Un nom qui fait date dans l’histoire de la commune…

Sélectionner ou ne pas sélectionner…that is the question !

La question de restreindre – ou non – l’utilisation de la monnaie locale aux entreprises les plus vertueuses s’est posée dans la plupart des projets.

A Montreuil, nous pensons que la monnaie locale a besoin d’être utilisée à grande échelle pour véritablement transformer la société.

D’autre part, les avantages d’une monnaie locale (rappelés ici) sont intrinsèques et sont suffisamment importants – voire révolutionnaires – pour se suffire à eux-mêmes.

Nous défendons ainsi l’idée qu’il n’est pas nécessaire d’ajouter des critères ni des objectifs additionnels. De plus, ces critères de sélection stricts sont souvent contre-productifs, car ils cantonnent la monnaie locale à des micro-réseaux de « convertis », limitent son déploiement et donc son pouvoir de transformation.

Nous défendons ainsi l’idée qu’il ne faut pas imposer dès le départ trop de critères de sélection.

Enfin, cela permet de se placer dans une démarche d’ouverture et de non-discrimination, et de favoriser un changement progressif et en douceur du système économique.

Comme un des objectifs est de créer du lien, de faire société, il nous a semblé que les entreprises qui acceptent les Pêches doivent avoir le siège social en France, en effet certains commerçants ont trouvé le moyen d’échapper à la fiscalité française ce que nous trouvons incompatible avec notre projet.

Des critères plus sélectifs pourront toujours être ajoutée ultérieurement, si le collectif le décide, l’avenir est à construire ensemble.

Papier et/ou électronique ?

Les monnaies locales sont parfois 100% papier, ou 100% électroniques, et parfois les deux à la fois.

Dans notre cas, nous avons choisi d’avoir d’abord une version papier : palpable, réelle, échangeable, à basse-technologie – cette solution nous semble la mieux adaptée.

Toutefois, et afin de faciliter son utilisation, nous essayerons de lui adjoindre une version électronique : par internet, SMS ou par carte.


Fonte… ou pas fonte ?

Actuellement, la destruction monétaire s’effectue par le remboursement des crédits, la monnaie étant créée par l’intermédiaire du crédit. Dans une EH, la monnaie est créée par l’intermédiaire des indicateurs exo-économiques, le crédit ne permettant plus, ni la création, ni la destruction monétaire. L’EH prévoit donc un autre mécanisme de destruction monétaire : la fonte monétaire.

Cette idée fût développée en 1916 par Silvio Gesell dans son livre « L’Ordre économique naturel « . La fonte d’une monnaie est sa capacité à se dégrader dans le temps, comme tous les éléments physiques du monde réel : la nourriture pourrit, les objets s’usent avec le temps, les êtres vivants finissent par mourir. Dans le monde physique, toutes les choses, vivantes ou non, sont soumises à l’entropie, sauf la monnaie. La fonte octroie à la monnaie les mêmes propriétés que les objets inanimés et les êtres vivants. Par sa destruction progressive, elle devient aussi soumise à une entropie, “simulée” par le taux de fonte. Dans l’EH, il existe deux types de fonte monétaire. 

Certaines monnaies locales sont fondantes, d’autres pas. La monnaie fondante perd 2% de sa valeur au bout de 3 ou 6 mois. L’utilisateur doit alors payer une vignette qui redonne au billet sa valeur initiale. La fonte permet d’accélérer la circulation d’une monnaie, ce qui est bénéfique à tous (en partant du principe que « ce sont les échanges qui créent la richesse“).

La fonte est aussi un dispositif efficace contre l’accumulation, et incite à mieux faire circuler la richesse et donc à mieux la distribuer.

Dans notre cas, nous avons choisi de ne pas mettre en place de fonte, dans un 1er temps.

Pour 2 raisons :

  • La fonte est toujours compliquée à expliquer, et suscite beaucoup de méfiance/résistance (« vous me volez mon argent ! »)
  • La fonte est lourde à mettre en place en termes de logistique : système de tampon ou de vignette, à utiliser tous les 3-4-6 mois…

La fonte pourra toujours être ajoutée ultérieurement, si le collectif le décide.


Donc plusieurs choix, la monnaie non fondante, la monnaie fondante appliquée aux SELs ou la monnaie franche.

Ci-dessous fondante appliquée aux SELs ou la monnaie franche

De nombreux SELs (systèmes d’échange local) appliquent un intérêt négatif. Celui-ci est très variable. chaque SEL applique l’intérêt qui convient en fonction de l’État des échanges. Le taux préconisé par Silvio Gesell (cf. plus haut) est de 6 % par an, soit 0.5 % par mois… Mais peu de SELs respectent ce taux. Un taux d’intérêt négatif semble selon l’expérience du SEL de Saint Quentin multiplier par 2.5 à 3 (avec un taux d’intérêt négatif de 8 % par an) les échanges entre les membres par rapport à la situation antérieure (sans intérêt).

Pour mettre en pratique, le principe de la monnaie fondante dans un SEL, il suffit de débiter les comptes positifs de x % par semaine, par mois, ou par trimestre.

Donc le principe de la monnaie franche peut être mis en place par la mise en circulation de :

  • Billet daté, dont la durée de vie est limité. Au terme de la sa vie, le billet sera échangé par une coupure de valeur inférieure.
  • Billet muni d’un coupon dont on détache chaque jour un morceau, ce qui lui fait perdre une partie de sa valeur.
  • Billet où se trouvent 12 cases mensuelles. Chaque mois, il faut coller un timbre représentant x % de la valeur du billet pour que celui-ci puisse continuer à circuler (C’est le cas de certaines monnaies régionales allemandes appelées Chiemgauer. Dans leur cas, il n’y a que 4 cases: l’intérêt est donc trimestriel.
  • Monnaie électronique qui automatiquement perd 0.5% de sa valeur chaque mois.

Fonte sur l’épargne

La première est une destruction d’un pourcentage de la monnaie disponible sur tous les comptes bancaires à intervalles réguliers, à la fin de chaque mois, un pourcentage de la monnaie sur tous les comptes bancaires est détruit (estimé à 1%). La fonte monétaire sur l’épargne permet d’entretenir une masse monétaire stable en fonction des indicateurs exo-économiques et de réduire les écarts de richesses entre les plus pauvres et les plus riches de la société. 

Fonte sur les transactions monétaires

Le second mécanisme de fonte s’effectue sur les transactions monétaires et permet d’éviter les effets de surconsommation ou d’achats massifs de ressources précieuses ou d’immobilier, afin d’éviter la fonte de l’épargne. Cette fonte est estimée à 1%, tout comme la fonte de l’épargne, a dans le but de limiter les effets psychologiques de la fonte de l’épargne.


Fonte monétaire et aversion à la perte

Le mécanisme de fonte peut sembler déstabilisant pour certains, à cause du phénomène psychologique d’aversion à la perte, pourtant il s’agit de la même fonction que celle exercée par le remboursement des crédits, ou encore, les impôts ou les taxes. Car dans une EH, l’État reçoit un dividende en fonction des indicateurs de son pays (suffisant pour faire office de budget). Ce dividende permet à l’État (s’il le décide) de se dispenser du prélèvement d’une grande partie des taxes et des impôts. Autrement dit, une EH pourrait être comparable à ce que nous nommons actuellement un paradis fiscal. La destruction monétaire est donc largement compensée par une possibilité d’absence ou de forte diminution des taxes et impôts et du dividende que tous les acteurs reçoivent tous les mois.

Le crédit et l’investissement pour diminuer la fonte

Toutefois, il existe deux moyens d’éviter la fonte monétaire :

  • le premier est le mécanisme de crédit de l’EH. Comme la monnaie ne peut pas être créée par l’intermédiaire du crédit, elle doit nécessairement être prêtée à partir de la monnaie épargnée. Les banques commerciales auraient donc la possibilité de proposer des comptes de crédit à leurs clients afin qu’ils puissent transformer un stock monétaire (l’épargne) en un flux monétaire (une rente). En effet, un flux quantitativement plus faible subira une moins grande fonte qu’un stock épargné. De ce fait, un mécanisme de crédit basé sur l’épargne serait tout à fait envisageable dans le cadre d’un système monétaire fonctionnant via une monnaie fondante.
  • le second mécanisme de création monétaire permet d’éviter temporairement la fonte monétaire et d’encourager l’investissement massif dans les projets écologiques.

Comment sont les coupons-billets ?

Pour les coupons-billets, nous avons pris plusieurs décisions :

  • tailles identiques à ceux de l’euro, afin de faciliter la vie des commerçants et la tenue d’une caisse
  • un papier aussi proche que possible d’un billet de banque : léger, résistant, impression pérenne…
  • de plusieurs dispositifs de sécurité, afin de limiter au maximum le risque de contrefaçon
  • impression locale
  • enfin, pour le graphisme des billets, nous avons sollicité Frédéric et pour les illustrations Cendrine Bonami-Redler.

Concernant la sécurité, le risque zéro n’existe pas – après tout, même les euros se font copier ! Mais de nombreuses sécurités sont intégrées et nos billets sont au moins aussi sécurisés que les coupons restaurant – pas d’inquiétude à avoir, donc.

eventail coupons

Nous avons une collection géniale de billets de monnaie locale, cliquez-ici pour la voir !

Comment rendre la monnaie ?

Quand on paye en Pêches on peut vous rendre des Pêches mais pas d’Euro ! C’est une règle de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (APCR), pour prévenir le blanchiment d’argent (?).  Rendre des Pêches n’est pas forcément très facile, pour certains c’est même impossible en l’état (Nouveaux Robinson), prévoyez des coupons de petites valeurs et pensez à payer une partie de vos achats en Euro.

Qui sommes-nous ?

Nous  sommes un collectif citoyen né fin 2012 au sein de l’association « Montreuil en Transition ». Et en septembre 2013, nous avons créé l’association dédiée « La Pêche, monnaie locale ». Notre collectif est ouvert à toutes et à tous : créons notre monnaie locale ensemble !

Quelle gouvernance ?

Une monnaie locale est aussi une aventure de démocratie locale et participative. La monnaie est un outil quotidien, à la base de toute société. Il est ainsi primordial que l’ensemble de la société puisse se l’approprier et décider de son utilisation.

Les enjeux de gouvernance sont donc essentiels : qui décide, et comment ?

Nous proposons donc que chaque utilisateur puisse prendre une part active aux décisions, grâce à 5 collèges : collège des citoyens, collège des fondateurs, collège des entreprises, collège des associations, collège des institutions.

Capture d’écran 2014-07-06 à 10.17.01

Les modalités de prise de décision sont contenues dans les statuts qui privilégient les décisions largement acceptées (consentement et preferendum).

Quelles sont nos valeurs ?

Notre charte présente les valeurs qui nous définissent. Vous pouvez la télécharger en cliquant ici.

Ces valeurs sont résumées en 4 points :

  • La monnaie locale stimule l’activité économique locale
  • La monnaie solidaire favorise le partage et l’entraide
  • La monnaie écologique favorise des échanges respectueux de la planète
  • La monnaie citoyenne est un instrument de démocratie et non de pouvoir

Où en est le projet ?

Les Pêches circulent depuis le 21 juin 2014. Nous avons créé avec MoPPa une fédération des associations qui, dans une démarche bienveillante de mutualisation des moyens au service d’un même but : repenser la richesse et vitaliser l’économie réelle en Île-de-France grâce à une monnaie locale complémentaire et citoyenne, « la Pêche ».

Aujourd’hui, nos priorités sont de :

  • consolider le réseau des entreprises et des associations
  • développer la Pêche à Alfortville, Pantin, …
  • installer des comptoirs d’échange faciles d’accès
  • faire adhérer les citoyens et convertir des Euro en Pêches

Ressources pour aller plus loin

Si le sujet des monnaies locales vous passionne, voici quelques sources et ressources pour aller plus loin :

Sites internet

  1. la fiche « monnaie locale » du mouvement Colibris : très bien conçue, synthétique
  2. le site national des monnaies locales complémentaires : la référence !
  3. la page wikipédia sur les monnaies locales
  4. le guide de mise en oeuvre d’une monnaie complémentaire locale : très complet, très pratique !

Film

  1. « SOL Violette, l’éclosion d’une monnaie“ : un très bon documentaire sur le projet de nos amis Toulousains
  2. « 10 monnaies locales en 60 minutes » : un condensé de reportages sur les monnaies locales en Europe.
  3. « La monnaie, du pouvoir d’Achat au pouvoir d’Être« , de Philippe Derudder
  4. « La double face de la monnaie« , de Vincent Gaillard et Jérôme Polidor

Livres

  1. « Monnaies régionales. De nouvelles voies vers une prospérité durable », de Lietaer Bernard et Kennedy Margrit
  2. « Désobéir à l’argent« , du collectif Les Désobéissants
  3. « Reconsidérer la richesse », de Patrick Viveret
  4. « Les monnaies locales complémentaires : pourquoi, comment ? », de Philippe Derudder, éd. Yves Michel
  5. « Repenser la monnaie »  de Marie FARE, qui met en perspective les différentes formes de Monnaies Sociales Citoyennes dans le monde et montre leurs avantages pour les territoires et pour la réappropriation citoyenne.

[retour en haut]