Q SCOOP – L’OMS et les États-Unis ne veulent pas de passeport vaccinal.


L’OMS et les États-Unis ne veulent pas de passeport vaccinal.

Publié le 21.6.2021 par Business Traveler.fr


L’OMS a déconseillé l’utilisation d’un passeport vaccinal. La Maison-Blanche a assuré aux américain qu’ils n’auraient pas à montrer de passeport vaccinal pour voyager…

Alors que l’Union Européenne planche sur un passeport vaccinal au mépris de la représentativité démocratique, le Secrétaire en charge de la presse à la Maison-Blanche, Jen Psaki a assuré début avril que le gouvernement américain n’émettrait pas de passeport vaccinal a rapporté Bloomberg.

« Le gouvernement ne le fait pas aujourd’hui et ne soutiendra pas une procédure qui exige de porter sur soi des preuves (NDLR : de vaccination). Il n’y aura pas de base de données fédérale ou de mandat fédéral exigeant chacun d’obtenir une preuve de vaccination » a déclaré Jen Psaki à des reporters. Il a assuré que l’administration voulait protéger la vie privée des américains et ne voulait pas que les passeports vaccinaux soient utilisés contre les gens…

Cette déclaration a été faite alors que de nombreux états sont opposés au passeport vaccinal dont le Texas.  Le gouverneur du Texas a notamment fait passer une loin interdisant aux entreprises d’exiger une preuve de vaccination.

L’Union Européenne penche du côté de la Chine avec le passeport vaccinal

Au contraire la Chine comme l’Union Européenne semblent pencher pour un passeport vaccinal au mépris des règles de libre-circulation. Un passeport qui serait de plus discriminatoire alors que toute la population ne peut pas ou ne veut pas être vaccinée. Ce passeport pose par ailleurs de multiples questions quant à la vie privée et aux données de santé.

L’OMS s’oppose au passeport vaccinal

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est également opposée à cette idée de passeport vaccinal. Elle a indiqué « ne pas être favorable » au passeport vaccinal pour les voyages internationaux.

Les experts de l’OMS recommandent de « ne pas exiger de preuve de vaccination comme condition d’entrée » et ceci sur des critères scientifiques.

L’OMS rappelle « que les preuves sont limitées concernant la performance des vaccins sur la réduction de la transmission et étant donné l’inégalité persistante en matière de distribution des vaccins ».

« Les Etats parties sont vivement encouragés à reconnaître que l’exigence d’une preuve de vaccination peut aggraver les inégalités et favoriser une liberté de circulation différenciée » rappelle l’OMS dans son communiqué d’avril suite à la réunion de son 7ème comité sur le Covid-19.

 Pas de pass sanitaire  et des vaccins recommandés pour les plus de 65 ans uniquement, pour la grippe

Bizarrement un pass sanitaire n’a jamais été exigé pour la grippe qui tue pourtant des milliers de personnes, un virus qui est pourtant de la famille des coronavirus comme le Sars-Cov-2.

Les vaccins contre la grippe ciblent d’ailleurs depuis toujours les personnes susceptibles d’avoir une grippe sévère ou dangereuse soit les plus de 65 ans. D’autant que comme le Sars-Cov-2 le virus mute beaucoup ce qui nécessiterait de vacciner chaque année l’ensemble de la population : une aberration.

92% des décédés du Covid ont toujours plus de 65 ans

Or justement le Covid-19, tue toujours et quasi exclusivement les plus de 65 ans et les décès sont de plus très souvent associés à des comorbidités. Ainsi selon les chiffres publiés en avril, 92% des décès depuis le mois de mars 2020 sont des personnes âgées de plus de 65 ans (tableau 12 page 46 du rapport Santé Publique Covid-19 n°61 du 29/04/2021).

Pourquoi vacciner alors l’ensemble de la population ce qui n’a jamais été fait pour la grippe car les formes graves touchaient les plus de 65 ans? L’OMS recommande d’ailleurs de vacciner en priorité les groupes à haut risque définis par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination (SAGE).

Rappelons que les tests PCR ne sont pas non plus la panacée alors qu’ils ont été conçus au départ pour détecter des parties de gènes et non une infection. Il reste à prouver la contagiosité réelle des personnes testées positives alors qu’un résultat positif est un indicateur d’une potentielle contagiosité (mais qui n’est pas sûre).

Trouver des débris ARN de virus et être contagieux ce n’est pas du tout pareil surtout quand on sait le niveau de cycle d’amplification pratiqué.

Pourquoi ne pas adopter un seuil épidémique pour rétablir la libre-circulation entre pays de l’UE?

A partir du moment où le taux de contamination sera inférieur à un danger pour la population comme lors de la première vague on ne voit pas pourquoi la libre-circulation des personnes en Europe ne pourrait pas être rétablie.

En France depuis 1985 et jusqu’en 2018 le seuil épidémique pour les virus respiratoires a constamment oscillé entre 150 et 200 cas pour 100000 habitants (voir cet article de France Soir).

Durant l’été 2020, l’épidémie en France était bien en dessous des seuils épidémiques des virus respiratoires comme dans le reste de l’Union Européenne.

On ne voit pas donc à partir du moment où il n’y a pas de franchissement du seuil épidémique cet été pourquoi on obligerait des populations à utiliser un passeport vaccinal.

Comme l’a fait la Suisse une grande partie de l’an passé, il serait bien plus simple d’autoriser la libre-circulation en fonction de seuils épidémiques comme l’avait proposé initialement la Commission Européenne avec sa carte de l’European Center for Disease Prevention.


Source