Q SCOOP – Myanmar: Une religieuse fait plier l’armée.


Myanmar alors que l’armée tirait a balle réel sur la foule plusieurs morts, une religieuse, c’est agenouillé et a demandé d’arrêté de tirer ou que l’on lui tire dessus, l’armée a cessé le feu et c’est agenouillé image magnifique et un défi tout aussi beau. Qui est capable de faire cela ??

« Vous religieuses cachées et oubliées, vous que la société méprise parfois, vous faites trembler les puissances de ce monde! Vous êtes le rempart vivant de la vérité parce que vous avez accepté de l’aimer jusqu’à la Croix. Sans vous, l’humanité serait moins belle » Il Foglio 10/03 (relaté par le Cardinal R. Sarah.)


Myanmar: une religieuse s’agenouille devant des policiers et les supplie de ne pas tirer sur des manifestants

Publié e 9 mars par AFP

  • Une religieuse a supplié les forces de sécurité birmanes de ne pas tirer sur les manifestants  
  • Trois manifestants prodémocratie sont morts, lundi, au Myanmar 
  • Les manifestants réclament la libération de la cheffe du gouvernement civil, arrêtée le 1er février   

«Ne tirez pas sur les enfants», supplie sœur Ann Rose Nu Twang, agenouillée et les bras écartés en croix, face aux forces de sécurité birmanes.

«Je les ai suppliés de ne pas tirer […], mais plutôt de me tuer moi. J’ai levé les mains en signe de pardon», raconte la religieuse.

«C’était la panique. J’étais au milieu et je ne pouvais rien faire, mais je n’avais pas peur.»

En vain, trois manifestants prodémocratie ont perdu la vie, atteints par balles lors de violentes manifestations survenues lundi dans le nord du Myanmar.

AFP

La police et l’armée ont tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes vers la foule pour tenter de disperser les manifestants qui répliquaient en lançant des projectiles, alors que d’autres détonations ont à nouveau retenti dans ce pays de l’Asie du Sud-Est.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des contestataires inanimés et couverts de sang; l’un d’entre eux gisait au sol, face contre terre, une partie du crâne arrachée.

Dénoncer le coup d’État  

Des centaines de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de la ville de Myitkyina, au nord du Myanmar, lundi, pour réclamer le rétablissement de la démocratie et la libération de la cheffe du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi, arrêtée le 1er février dernier.

L’armée birmane accuse la commission électorale de ne pas avoir remédié aux «énormes irrégularités» qui ont eu lieu, selon eux, lors des législatives de novembre 2020. Ces élections ont été remportées massivement par le parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (LND), qui est au pouvoir depuis six ans.

AFP

Plus de 60 civils tués  

Au moins 60 civils ont été tués depuis le coup d’État survenu le mois dernier, et plus de 1800 personnes ont été arrêtées, d’après l’Association d’assistance aux prisonniers politiques.

Les médias d’État nient toutefois l’implication de la police et de l’armée dans la mort de civils, assurant qu’elles doivent «contenir des émeutes en accord avec la loi».


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