Iran : Biden en roi de guerre et face aux menaces américaines, l’Iran promet une réponse ferme, Joe Biden dans le collimateur


Biden en roi de guerre et face aux menaces américaines, l’Iran promet une réponse ferme, Joe Biden dans le collimateur

Publié le 3.2.2024


« Que tous ceux qui pourraient chercher à nous faire du mal sachent ceci : si vous faites du mal à un Américain, nous répondrons. » – Joe Biden après les frappes américaines en Syrie et en Irak, en réponse à la mort de trois américains.

Sionistes américains : Vous avez le droit de détruire des milliers de vies humaines, raser des villes entières et vous croyez qu’en retour les gens vont rester là à vous regarder ??

Biden : Notre réponse a commencé aujourd’hui. Cela se poursuivra aux moments et aux lieux de notre choix.

Le Pentagone envisage des frappes contre le personnel iranien en Syrie ou en Irak ou contre les installations navales iraniennes dans le golfe Persique en réponse à la mort de trois militaires américains en Jordanie.

Cela a été rapporté par Politico, citant des sources.

Les coups viendront probablement par vagues. Biden ne les a pas encore approuvés.

L’Iran a clairement indiqué qu’une attaque contre son territoire constituerait une ligne rouge.

Le sénateur républicain Lindsey Graham a appelé à « frapper l’Iran maintenant » et « durement ».

« Il y a le sentiment que nos mesures de dissuasion n’ont pas été reçues par Téhéran comme nous l’espérions, donc l’escalade est inévitable », a déclaré Jeremy Bash, ancien chef d’état-major de la CIA et du Pentagone.

Les experts estiment que l’Iran « ne peut pas se permettre » un conflit direct avec les États-Unis, mais pourrait dresser le Hezbollah contre Israël ou des cibles américaines, « et cela pourrait s’envenimer ».

Les responsables américains ont déclaré à CNN que la riposte de Biden serait « puissante », mais Washington se méfiait de déclencher une escalade plus large avec l’Iran.

Infographie sur les navires de guerre iraniens dans le golfe d’Aden, soupçonnés par les États-Unis de coordonner les attaques yéménites.

La cible prioritaire en cas d’attaque américaine est le navire de contrôle IRIS Behshad.

Non seulement les bombardiers B-1B et les chasseurs F-15E Strike, mais aussi les légendaires A-10C+ Thunderbolt II du 354e FS de l’USAF déployés à Al-Dhafra AB, aux Émirats arabes unis, ont participé aux frappes de représailles d’hier soir contre les proxies du CGRI en Irak et en Syrie.

Avec un peu de pub au passage, l’utilisation du A-10 dans ces bombardements est pour vérifier si les mises à jour apportées répondent favorablement en situation de combat réel. De plus, c’est une vitrine pour remettre l’appareil au-devant de la scène et lui ouvrir le marché si la levée sur son exportation est autorisée.

Politico rapporte : Le B-1B Lancer qui a pris part aux frappes de la nuit dernière,e st un bombardier stratégique supersonique à long rayon d’action utilisé par l’United States Air Force (USAF). C’est un avion capable d’effectuer des missions de frappe nucléaire et conventionnelle. Le B-1B Lancer a un rayon d’action de plus de 12 000 kilomètres sans ravitaillement en vol. Cela lui confère une capacité étendue pour mener des missions à longue distance sans avoir besoin de faire escale ou d’être ravitaillé en vol. Ce rayon d’action étendu permet au B-1B de projeter sa puissance sur de vastes zones géographiques. Le B-1B est conçu pour voler à des vitesses élevées à basse altitude pour éviter la détection radar ennemie. Il a été développé pour remplacer le B-52 Stratofortress et offre des capacités d’emport d’armes variées, y compris des bombes conventionnelles et nucléaires.

Le B-1B Lancer peut emporter une variété de munitions conventionnelles, y compris des bombes guidées de précision. Certains exemples de munitions conventionnelles qu’il peut transporter comprennent des bombes à guidage laser, des bombes à guidage GPS, des missiles de croisière et d’autres munitions de précision. La capacité du B-1B à transporter différentes charges utiles lui confère une polyvalence dans l’exécution de diverses missions, notamment des frappes de précision contre des cibles terrestres.

Le B-1B est souvent utilisé dans des missions de dissuasion et de projection de force.

Le WSJ rapporte que des avions jordaniens devraient également se joindre aux opérations américaines et se sont vu attribuer des cibles.

Le rôle de la Jordanie est inhabituel et vise à démontrer sa solidarité avec les États-Unis suite à l’attaque de drone sur la Tour 22, un avant-poste en Jordanie près de la frontière syrienne.

Deux commandants des FMP, Abbas al-Daraji et Abu Tahseen al-Karawi, font partie des personnes tuées lors des frappes aériennes américaines contre les milices pro-iraniennes en Irak.

Commandant du CGRI : l’Iran ne laissera aucune menace sans réponse

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti que l’Iran « ne laissera aucune menace sans réponse », à un moment où les États-Unis cherchent à faire monter la tension au Moyen-Orient, déjà enflammé par la guerre génocidaire du régime sioniste contre la bande de Gaza.

Lors d’un discours le mercredi 31 janvier, le général Hossein Salami est revenu sur les propos du président américain, Joe Biden selon qui Washington a décidé de répondre à l’attaque meurtrière contre une base d’occupation américaine dans la région, dont il a tenu Téhéran pour responsable.

Le général Salami a précisé : « Parfois, les ennemis profèrent des menaces. Et ces jours-ci aussi, des menaces dans la rhétorique des responsables américains », ajoutant : « Nous leur disons [aux Américains] que vous nous avez mis à l’épreuve ; nous nous connaissons mutuellement. Nous ne laisserons aucune menace sans réponse ».

Le chef du CGRI a également souligné : « Nous ne cherchons pas la guerre, mais nous ne la craignons pas non plus ».

« La Palestine est sur la voie de la victoire. Les sionistes ne peuvent pas maintenir en guerre ce petit territoire pendant des mois et ils perdront à coup sûr », a conclu le général de division iranien.

Riposte ferme à toute attaque visant notre territoire et nos intérêts

Parallèlement, l’ambassadeur permanent de l’Iran auprès de l’ONU, Amir Saïd Iravani, a déclaré que Téhéran répondrait de manière décisive à toute mesure hostile contre ses intérêts et ses ressortissants.

En raison du soutien américain à ‘Israël’ dans sa guerre brutale contre Gaza, qui a fait au moins 26 900 morts et 65 949 blessés parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, la Résistance islamique en Irak, a mené le 28 janvier une frappe de drone sur un avant-poste militaire US en Jordanie, connu sous le nom de Tour 22, tuant trois soldats américains et en blessant des dizaines d’autres.

Le président américain Joe Biden a imputé la responsabilité de l’attaque à ceux qu’il a appelés des « groupes militaires radicaux soutenus par l’Iran » et a promis que Washington y réagirait.

Accusation que Téhéran a rejetée, assurant n’avoir aucun lien avec les attaques contre les troupes d’occupation américaines dans la région qui sont liées au conflit entre les groupes de résistance et l’armée américaine.