
Flash, un journaliste lauréat du prix Pulitzer publie un rapport explosif prouvant que les États-Unis ont fait sauter le gazoduc Nord Stream 2… Un débat s’ensuit.
Publié le 11.2.2023
Mercredi, le journaliste Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer, a publié un rapport qui fait l’effet d’une bombe et qui implique les États-Unis dans la destruction du gazoduc Nord Stream 2 en septembre 2022.
Selon les sources de Hersh, l’attaque a été menée par la marine américaine, la CIA et la marine norvégienne, les informations étant transmises à des responsables des gouvernements danois et suédois.
Il affirme que les charges ont été placées lors de jeux de rôle en juin 2022 et ont été déclenchées trois mois plus tard.
Hersh a contribué à révéler de nombreuses histoires importantes, notamment le massacre de My Lai au Vietnam et les mauvais traitements infligés aux prisonniers irakiens à Abu Gharib.
Les allégations de Hersh ont déclenché une guerre des mots entre ses partisans et la Maison Blanche, qui a démenti ses affirmations, les qualifiant de “fiction”.
De nombreux médias grand public n’ont pas repris l’histoire, et aucun grand média n’a dit qu’il allait essayer de corroborer ses affirmations.
Traduction du Tweet :
Quand la Maison Blanche de Biden vous dit que l’histoire de Nord Stream de Seymour Hersh est “complètement fausse”, c’est là que vous savez : c’est complètement vrai.
Le Daily Caller rapporte : Mercredi, Hersh a publié un rapport sur Substack dans lequel il affirme que les États-Unis, plus précisément des éléments de la CIA, de la marine américaine et de la Maison Blanche, ont placé des explosifs C4 sur les pipelines Nord Stream, qui ont ensuite explosé. L’ensemble du rapport repose sur une seule source anonyme, qui aurait décrit en détail le processus de planification et impliqué un certain nombre de hauts fonctionnaires.
La version des événements présentée par Hersh n’a été corroborée par aucun autre rapport ou déclaration officielle jusqu’à présent. Les porte-parole de la Maison Blanche et de la CIA ont tous deux vigoureusement démenti son rapport, le qualifiant, entre autres, de “fiction” et de “totalement faux”.
Le rapport Hersh n’a guère attiré l’attention des médias grand public, les quelques articles qui y ont été consacrés l’ayant rejeté comme un “billet de blog” ou s’articulant autour du démenti des États-Unis plutôt que du rapport lui-même. Les membres des médias alternatifs, cependant, se sont empressés de promouvoir le rapport, ce qui l’a rendu viral sur les médias sociaux et lui a permis de gagner en popularité auprès des journalistes anti-establishment.
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