Des universitaires noirs soutiennent Clarence Thomas…. « Les progressistes blancs n’ont pas d’autorité morale ».
Publié le 16.7.2022
Dans une lettre ouverte écrite pour condamner les attaques raciales impitoyables dont a fait l’objet le juge Clarence Thomas, un groupe d’universitaires noirs dénonce le traitement réservé au juge de la Cour suprême. Ils soulignent dans leur lettre que certains sont d’accord avec lui sur le plan judiciaire et d’autres non. Mais tous s’accordent à dire que les « Blancs progressistes » n’ont pas le droit d' »excommunier un Noir ».
Des étudiants gauchistes ont récemment demandé à la George Washington Law School de licencier Thomas de son poste d’enseignant après la décision Roe V Wade rendue à la fin du mois dernier. Depuis lors, un assaut d’attaques personnelles s’est poursuivi.
Le juge Thomas a bénéficié du soutien de nombreuses personnes qui ont commencé à parler en son nom, comme Julius Hobson, un collègue professeur qui comprend l’importance de ne pas « restreindre la liberté académique ».
Les universités ont longtemps cédé à l’idéologie radicale et gauchiste, mais la GW Law School tient bon en refusant de retirer Thomas.
La lettre ouverte a été publiée par Real Clear Politics et signée par de nombreux universitaires de renom, dont Glenn Loury, professeur d’économie à l’Université Brown, et Ayaan Hirsi Ali, chercheur à la Hoover Institution de Stanford, CA. En voici une copie :
« Les progressistes blancs n’ont pas l’autorité morale d’excommunier un homme noir de sa race parce qu’ils ne sont pas d’accord avec lui.
Et ceux – quelle que soit leur origine – qui se joignent à la mascarade ou gardent le silence sont coupables de permettre cet abus.
Nous, les soussignés, condamnons le barrage d’attaques personnelles racistes, vicieuses et hideuses dont nous sommes témoins à l’encontre de Clarence Thomas – un juge de la Cour suprême en exercice. Qu’il s’agisse de le traiter d’injure raciste, d' »Oncle Tom » ou de remettre en question sa « noirceur » par rapport à sa jurisprudence, le dénigrement de cet homme, de sa foi et de son caractère, est abominable.
Quelle que soit la position de chacun sur les opinions personnelles ou juridiques du juge Thomas, il fait partie du panthéon des pionniers noirs de l’histoire américaine et est un modèle d’intégrité, d’érudition, de constance, de résilience et d’engagement envers la Constitution des États-Unis d’Amérique. Pendant trois décennies, le juge Thomas a servi de modèle à nos enfants. Il a longtemps été honoré et célébré par les Noirs de ce pays et ses attaquants ne parlent pas au nom de la majorité des Noirs.
Il ne mérite absolument pas le vitriol qui lui est adressé. L’assassinat de personnages est devenu un outil trop commode pour éviscérer ceux qui osent s’écarter de l’ordre du jour dominant, surtout lorsqu’il s’agit d’un homme noir.
Il ne s’agit pas du contenu des décisions de la Cour ni des opinions personnelles du juge Thomas ; certains soussignés sont d’accord avec ses décisions judiciaires, d’autres non. Nous nous exprimons – en tant que Noirs et Américains – pour condamner ces attaques et soutenir le juge Thomas, car garder le silence reviendrait à approuver implicitement ces projets empoisonnés ainsi que sa destruction. »
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