ACTUALITÉ : Un tribunal britannique revient sur sa décision… Les États-Unis peuvent extrader Julian Assange.


ACTUALITÉ : Un tribunal britannique revient sur sa décision… Les États-Unis peuvent extrader Julian Assange.

Publié le 10.12.2021


Il a révélé au monde entier les courriels accablants d’Hillary Clinton quelques mois seulement avant l’élection de 2016, et beaucoup pensent encore que Julian Assange détient les clés de la vérité sur le meurtre de l’agent démocrate Seth Rich. Après que les États-Unis ont gagné leur procès en appel contre lui, le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, âgé de 50 ans, qui fait face à 18 accusations d’espionnage aux États-Unis, est sur le point d’être extradé du Royaume-Uni vers les États-Unis.

Le 11 avril 2019, le fondateur de Wikileaks Julian Assange a été littéralement tiré hors de l’ambassade d’Équateur à Londres, entouré de plusieurs policiers britanniques.

Un Assange à l’air échevelé fulminait en quittant l’ambassade que l’Équateur avait violé le droit international en l’arrêtant.

L’asile politique d’Assange lui avait été retiré après sept ans de refuge car le dirigeant de l’Équateur estimait que son comportement était devenu « discourtois et agressif. »

Le président de l’Équateur, Lenin Moreno, a publié une déclaration condamnant Assange :

Newsweek – Assange, 50 ans, citoyen australien, a été arrêté en 2019 après avoir vécu pendant plus de cinq ans à l’ambassade d’Équateur à Londres, où il a demandé l’asile politique pour éviter d’être extradé vers la Suède en raison d’allégations d’agression sexuelle qu’il nie.

Il craignait qu’en Suède, il soit envoyé aux États-Unis où il est recherché pour la publication de milliers de documents classifiés en 2010 et 2011. Le gouvernement américain affirme qu’Assange a agi illégalement en obtenant et en publiant les documents classifiés.

Aujourd’hui, devant la Haute Cour de Londres, un juge qui avait précédemment bloqué l’extradition du fondateur de Wikileaks en raison de préoccupations concernant sa santé mentale, notamment son suicide, a accepté de remettre au gouvernement américain l’une des personnalités les plus controversées de notre époque.

Politico – Vendredi, la Haute Cour a été rassurée par l’assurance donnée par les États-Unis qu’Assange, âgé de 50 ans, ne serait pas soumis aux restrictions carcérales les plus strictes, à moins qu’il ne commette à l’avenir un acte justifiant ces mesures.

Les avocats d’Assange avaient fait valoir que les assurances concernant son traitement futur étaient « dénuées de sens » et « vagues ».

Les États-Unis souhaitent qu’Assange soit extradé du Royaume-Uni, où il est actuellement emprisonné, afin de le juger devant un tribunal américain pour avoir conspiré en vue de pirater des bases de données militaires américaines afin d’acquérir et de divulguer des informations relatives à la défense nationale.

Avec toutes les informations privées que Julian Assange a en sa possession par l’intermédiaire de substituts, et qui pourraient potentiellement détruire la carrière de plusieurs politiciens et agents de renseignement américains de premier plan, sera-t-il même possible pour lui de bénéficier d’un procès équitable aux États-Unis ?

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ASSANGE DE WIKILEAKS ARRÊTÉ : Traîné hors de l’ambassade d’Équateur en train de fulminer [vidéo].

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a été littéralement tiré hors de l’ambassade d’Équateur à Londres, entouré de plusieurs policiers britanniques, jeudi.

Alors qu’il quittait l’ambassade, Julian Assange, l’air ébouriffé, a déclaré que l’Équateur avait violé le droit international en l’arrêtant.

On pouvait voir Assange tenant un livre de Gore Vidal sur l’histoire de l’État de sécurité nationale.

Scotland Yard a publié une déclaration concernant l’arrestation d’Assange :

« Julian Assange, 47 ans, a été arrêté aujourd’hui, jeudi 11 avril, par des agents du Metropolitan Police Service à l’ambassade d’Équateur, Hans Crescent, SW1, sur la base d’un mandat émis par le Westminster Magistrates’ Court le 29 juin 2012, pour ne pas s’être rendu au tribunal.

Il a été placé en garde à vue dans un poste de police du centre de Londres, où il restera, avant d’être présenté devant la Westminster Magistrates’ Court dès que possible.

Le MPS avait le devoir d’exécuter le mandat, au nom de la Westminster Magistrates’ Court, et a été invité à l’ambassade par l’ambassadeur, suite au retrait de l’asile par le gouvernement équatorien.

L’asile politique d’Assange avait été retiré après sept ans de refuge parce que le dirigeant de l’Équateur estimait que son comportement était devenu « discourtois et agressif. »

Le président de l’Équateur, Lenin Moreno, a publié une déclaration condamnant Assange :

« M. Assange a violé, à plusieurs reprises, des dispositions claires et nettes des conventions sur l’asile diplomatique de La Havane et de Caracas ; malgré le fait qu’il lui ait été demandé à plusieurs reprises de respecter et de se conformer à ces règles.

M. Moreno a cité une violation particulière consistant à « intervenir dans les affaires intérieures d’autres États » :

‘Il a particulièrement violé la norme consistant à ne pas intervenir dans les affaires intérieures d’autres États’. L’incident le plus récent s’est produit en janvier 2019, lorsque WikiLeaks a divulgué des documents du Vatican.’

Les partisans ont été stupéfaits de voir un Assange barbu traîné hors de l’ambassade avec des menottes.

Alors qu’on le sortait de l’ambassade, on pouvait voir Assange tenir un livre de Gore Vidal sur l’histoire de l’État de sécurité nationale.

Wikileaks soutient que l’Équateur a agi en « violation du droit international ».

« Julian Assange sera emmené à la cour des magistrats de Westminster cet après-midi… »

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