Q SCOOP – Les démocrates appelleront le jour des élections le « Mirage rouge ».

Le vote anticipé de Biden n’est pas suffisant et ils le savent. Les démocrates prévoit d’appeler @realDonaldTrump.

Le jour des élections, un «Mirage rouge» a été lancé pour délégitimer sa vague de soutien. Ils essaieront de créer un écran de fumée après le jour du scrutin, diffusant même des publicités télévisées pour semer le doute lors du vote du 3 novembre.

Être prêt.




Le “mirage rouge” : et si Trump déclarait victoire prématurément ?

Publié le 02/11/2020 – 21:02

C’est l’un des scénarios catastrophes de l’élection américaine : que Trump se déclare victorieux le soir du 3 novembre avant que tous les votes n’aient été comptés, en particulier dans l’État clé de Pennsylvanie.

Les scénarios qui décrivent comment l’élection pourrait dégénérer en catastrophe aux États-Unis envisagent, entre autres, des myriades de recours devant les tribunaux, la disparition de bulletins de vote, des insurrections armées et autres crises potentielles dans des milliers de circonscriptions le 3 novembre.

Or, il existe un scénario beaucoup plus simple du chaos dans lequel pourrait sombrer la soirée électorale et que nombre d’analystes considèrent comme le plus plausible.

Surnommé le “mirage rouge” [le rouge étant la couleur du parti républicain], ce scénario pourrait survenir si Trump donne l’impression d’être en tête tard dans la soirée, et qu’il crie victoire avant que tous les votes aient été comptés.

Le nom de “mirage rouge” “fait penser à un super-méchant, il est tout aussi inquiétant”, peut-on entendre déclarer Julián Castro, ancien ministre du Logement du gouvernement Obama, dans une vidéo diffusée aux électeurs cette semaine sous la forme d’un message d’intérêt public :

Le soir du scrutin, il est tout à fait possible que les chiffres penchent au début en faveur des républicains avant que tous les votes n’aient été comptés. [Les républicains] pourront alors prétendre qu’il se passe quelque chose de malhonnête quand le résultat changera en faveur des démocrates.”

Désinformation et chaos

Selon ce scénario, la victoire proclamée par Trump serait reprise en écho dans tout le pays par la chaîne de télévision conservatrice Fox News et des ténors du parti républicain. Quand les chiffres définitifs montreraient qu’en fait c’est Joe Biden qui a été élu, plusieurs jours plus tard peut-être, le véritable résultat de l’élection serait englouti dans un maelstrom de désinformation et de chaos.

Aux yeux de certains responsables, ce scénario est d’un réalisme effrayant. On s’attend à ce que le comptage prenne des jours de retard à Philadelphie, où les électeurs, majoritairement démocrates, sont essentiels si Biden veut remporter la Pennsylvanie qui, d’après les analystes, est aujourd’hui l’État le plus susceptible de faire basculer le scrutin dans un sens ou dans l’autre.

En 2016, Philadelphie, où l’on dénombre sept fois plus de démocrates que de républicains, avait recensé 6 000 votes par procuration. Cette année, la municipalité s’attend à au moins 400 000 votes par correspondance à cause du coronavirus qui fait rage.

Tous ces bulletins seront dépouillés dans le gigantesque centre de convention d’Arch Street


Le mirage rouge: les aléas du vote par la poste

Publié le 1.11.2020 par Luc Laliberté

Le site Axios révélait mardi matin qu’un analyste démocrate s’inquiète d’une retombée potentielle du nombre accru de votes acheminés par la poste pour l’élection du 3 novembre.

J’avoue bien modestement ne pas avoir imaginé le scénario évoqué par Josh Mendelsohn, mais il n’est pas impossible qu’il se produise. Si on peut penser que Mendelsohn sonne l’alerte pour stimuler le vote démocrate, il me semble malgré tout bien légitime de considérer ce qu’il appelle le mirage rouge.

Qu’est-ce que ce mirage rouge? Selon les données recueillies par l’analyste, les démocrates voteront par la poste dans une proportion de loin supérieure aux républicains qui préféreront se déplacer pour déposer leur bulletin en personne.

Comme les différentes plateformes et les grands réseaux diffusent les résultats en s’appuyant sur des «exit polls» (on interroge les électeurs à la sortie du bureau de vote) et que le dépouillement des votes par la poste est plus long, il n’est pas impossible que le 3 novembre au soir, nous ayons l’impression que Donald Trump se dirige vers une réélection facile, autant pour le nombre de votes que pour le décompte au collège électoral.

Les 3 et 4 novembre, nous pouvons envisager une certaine confusion si l’on considère que les résultats finaux ne pourraient nous être livrés que plusieurs jours plus tard. Le modèle produit par Mendelsohn échelonne la divulgation des résultats du 3 au 9 novembre. Est-ce bien important?

Comme nous traversons une période de polarisation intense, que les deux camps évoquent des complots et que le président a clairement laissé entendre qu’il pourrait bien ne pas se plier au résultat final, tout ce qui contribue à l’incertitude nous rapproche du chaos. Selon les tableaux présentés ci-dessus, nous pourrions donc passer d’un raz-de-marée républicain le 3 novembre à une nette victoire démocrate le 9 novembre.

Le stratège démocrate sert aujourd’hui un sérieux avertissement aux électeurs qui achemineront leur vote par la poste en les invitant à bien compléter leur bulletin de manière à ce qu’il ne soit pas rejeté. Il sert également un avertissement aux dirigeants du service postal tout comme il souhaite sensibiliser les autorités ou les médias.

Je garde malgré tout à l’esprit les nombreux soulèvements violents des derniers jours en m’intéressant au message de Mendelsohn. Que fera le président si les résultats évoluent constamment entre le 3 et le 9 novembre et qu’ils ne lui sont pas favorables? Que feront ses partisans parmi lesquels on retrouve des adeptes de l’extrême droite? Il n’en faut pas beaucoup pour mettre le feu à la poudrière.


Président @realDonaldTrump fait des Noirs américains un engagement solennel: être leur plus grand champion. Il a tenu cette promesse et a fait plus pour les Noirs américains en 47 mois que Joe Biden ne l’a fait pour eux en 47 ans.


Source 1: Journal du québec

Source 2: CI