Q SCOOP – Trafic d’organes au Kosovo : Lorsque Bernard Kouchner niait les faits…

Le principal suspect enfin arrêté [Vidéos]

Publié le 09.01.2018




Le principal suspect enfin arrêté

Le cerveau putatif d’un vaste trafic d’organes au Kosovo a été arrêté après plusieurs années de cavale. Les organes étaient prélevés illégalement dans une clinique kosovare au profit de riches receveurs.

La Clinique Medicus, fermée en 2008 après qu’un vaste trafic d’organes y a été découvert

Un ressortissant israélien soupçonné d’avoir été au Kosovo le cerveau d’un réseau international de trafic d’organes a été arrêté à Chypre, à la demande de Pristina la capitale kosovare, a-t-on appris samedi 6 janvier 2018 de source policière kosovare. « Le suspect dont les initiales sont M.H. a été arrêté il y a quelques jours à Chypre (…) sur la base d’un mandat d’arrêt international », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police kosovare, Baki Kelani.

Selon la presse locale, il s’agit de Moshé Harel, recherché depuis 2010 par le Kosovo et inculpé également en 2015 à Tel-Avivavec six autres Israéliens pour leur appartenance présumée à un réseau international de trafic d’organes et de greffes illégales au Kosovo, en Azerbaïdjan, au Sri Lanka et en Turquie. L’acte de l’accusation désignait également Moshé Harel comme étant le cerveau du réseau, alors qu’un médecin turcYusuf Ercin Sonmez, toujours en fuite, était soupçonné d’avoir effectué les greffes d’organes dans la clinique.

Plus de 30 prélèvements et transplantations de reins illégales

L’histoire a commencé en 2008, lorsqu’un ressortissant turc a été arrêté à l’aéroport de Pristina en mauvais état après un prélèvement au profit d’un israélien dans la clinique Medicus, une affaire dont les ramifications s’étendaient à travers l’Europel’Amérique du Nord et jusqu’au Proche-Orient. En 2013, un tribunal européen au Kosovo avait condamné cinq médecins kosovars à des peines allant jusqu’à huit ans de prison pour trafic d’organes au Kosovo. La Cour suprême du Kosovo a annulé en 2016 ce verdict et ordonné un nouveau procès qui est en cours. Selon le parquet, plus de 30 prélèvements de reins et transplantations ont été faits illégalement dans la clinique Medicus, près de Pristina, fermée en 2008 lorsque le scandale a éclaté. Les donneurs, recrutés en Europe ou en Asie centrale, se voyaient promettre chacun quelque 15.000 euros tandis que les receveurs d’organes étaient prêts à débourser chacun jusqu’à 100.000 euros pour une telle intervention chirurgicale, selon la même source.

Une affaire qui remonterait à la guerre du Kosovo

Dans un rapport publié en 2011 sur un présumé trafic d’organes organisé pendant la guerre au Kosovo (1998-99) par la guérilla indépendantiste kosovare, le rapporteur du Conseil de l’Europe, Dick Marty, avait évoqué un lien entre ce trafic d’organes lors du conflit et le « cas contemporain » de la clinique Medicus. Dick Marty avait mis en cause notamment l’ex-chef de la guérilla Hashim Thaçi, actuel président du Kosovo, ce que l’intéressé a vivement démenti. Un tribunal spécial composé de juges et de procureurs internationaux, mis en place à la Haye à la suite du « rapport Marty« , devrait annoncer prochainement ses premières inculpations.

De part le monde, de nombreux scandales similaires ont été mis à jour tels qu’en Egypteau Cambodgeen Inde ou encore au Bangladesh, où les plus pauvres sont des victimes faciles, consentantes ou non.

voir l’article Qactus sur le Kosovo

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Des chirurgiens procèdent à la transplantation d’un rein pour le patient Juan Benito Druet, le 28 février 2017 à l’hôpital La Paz de Madrid

Source 1: Jpost

Source 2: Agence Infos libre

Source 3: Sciences et Avenir

Source 4: i24 News


Vidéos :

[1] Bernard Kouchner rit des victimes serbes du trafic d’organes au Kosovo.

[2] Interrogé sur la « maison jaune », Bernard Kouchner nie toujours le trafic d’organes au Kosovo.

[3] Trafic d’organes au Kosovo les amis de Bernard Kouchner arrêtés les uns après les autres.