Q SCOOP – Haute-Saône : un enfant vivait entre des excréments et des cadavres d’animaux

Un jeune enfant a vécu un véritable enfer en Haute-Saône : il a été retrouvé vivant dans un logement totalement insalubre, entre excréments et cadavres d’animaux…

Comment une telle horreur peut-elle encore exister en France ?

Faut-il renforcer les structures de protection de l’enfance ?



En tout début de semaine à Champlitte, en Haute-Saône, des cadavres d’animaux ont été découverts dans un logement insalubre où vivait un jeune enfant. Ce dernier, introuvable tout comme sa mère, devrait faire l’objet d’une mesure de placement temporaire.

C’est lundi que la fondation 30 Millions d’Amis s’est rendue dans un logement de Champlitte, en Haute-Saône, pour une saisie d’animaux. La scène ayant été découverte n’a sans doute pas manqué de retourner le cœur des bénévoles présents. Des déchets les ont ainsi accueillis à l’entrée, et une fois à l’intérieur, des cadavres d’animaux ont pris le relais. Dans la cave se trouvait le corps sans vie d’un chat, avec d’autres ossements d’animaux. L’Est Républicain souligne que pour accéder à l’étage supérieur, il fallait “passer à côté d’un cadavre de rottweiler en putréfaction, quasiment momifié”.

Un logement insalubre, un enfant suivi par les services sociaux

Une famille de quatre personnes, dont un jeune enfant, vivait en ces lieux depuis mars 2018. Un enfant dont les jouets côtoyaient des excréments et qui faisait l’objet d’une mesure AEMO (action éducative en milieu ouvert). On nous précise que cette mesure a “pour objectif de protéger les enfants vivant dans leur milieu familial lorsque les parents rencontrent des difficultés dans leurs responsabilités éducatives et/ou que les conditions de vie de l’enfant font que celui-ci est en situation de danger avéré ou potentiel”.

La mère et sa progéniture en fuite

Assez peu d’éléments sont disponibles pour tenter d’expliquer comment la situation de cette famille en est venue à se dégrader à ce point. Nos confrères écrivent qu’une ordonnance de placement provisoire a été émise après la saisie des animaux. Vendredi, l’enfant n’avait toujours pas été placé puisque restant introuvable, tout comme sa mère. Les autorités ont lancé des recherches.


Source : 24Matin