France : OBAMA – SARKOZY, la guéguerre entre les deux ex-dirigeants ne cesse de s’accroître.


OBAMA – SARKOZY : la guéguerre entre les deux ex-dirigeants ne cesse de s’accroître.

Publié le 14.8.2023


Alliés en 2011 sur la question libyenne qui voyait l’OTAN bombarder l’armée du défunt Colonel Kadhafi et laissant la Libye dans une situation terrible, les deux ex-dirigeants américain et français sont de plus en plus en froid.

En effet, c’est l’ex-président des USA Barack Obama qui envoi le premier pic en traitant son allié de l’époque, Nicolas Sarkozy d’opportuniste qui n’hésitait pas à s’approprier des efforts des autres et s’afficher comme étant actionnaire majeur dans certaines situations.

Cela ressortait lors d’une interview lorsque Obama affichait ses regrets suite à la participation des USA en Libye.

Il ajoute que logiquement, les USA n’auraient jamais dû se mêler de la question libyenne, car il y avait déjà un accord entre les deux pays qui était : Kadhafi abandonne son projet d’arme nucléaire et les USA le laisserait tranquille.

Malheureusement, il se retrouvait en face d’un Sarkozy très doué qui réussit à le convaincre de l’aider à faire tomber Kadhafi, ce n’est que plus-tard qu’il se rendra compte que l’ex-dirigeant libyen avait grandement financé la campagne présidentielle du français qui visiblement n’avait pas l’intention de reconnaître l’aide du colonel.

Obama dit aussi se sentir toujours mal, car il se sent tout aussi responsable de la situation au Sahel avec la montée du terrorisme et pour lui Sarkozy avait déjà tout préparé d’avance, il se sent aussi parce qu’il estime s’être fait avoir ainsi en voulant le bien de l’alliance, il a injustement contribué à la situation en Libye.

De son côté, l’ex-président français Nicolas Sarkozy dit ne pas pardonner pour ces mots à son encontre.


Obama, Sarkosy, Bush, Clinton, Biden, tous complices de ces massacres et de la déstabilisation, point bar.

Ministre des Affaires étrangères italien : “C’était une très grave erreur de laisser Kadhafi se faire tuer. Il n’était peut-être pas le champion de la démocratie, mais une fois qu’il a été achevé, l’instabilité politique est arrivée en Libye et en Afrique.”


Sarko et Darmanin, des traîtres renommés désir… par la presse ? La justice Soros, c’est fini ?

Le « 1er flic de France » qui se rêvait 1er ministre a amèrement déchanté après le remaniement de juillet. Malgré tout, Gérald Darmanin reste déter’ et vise encore plus loin : il confiait ce dimanche au Figaro être « tourné vers ce qui se passera en 2027 ».


Et afin de se disculper, le talmudiste, tout aussi enclin à la tromperie que Macron (car c’est officiel dans les enseignements du Talmud et même encouragé), prétend maintenant aspirer à la différence ? Pour faciliter aux français l’acceptation de Darmanin, son éventuel protégé en vue de l’élection présidentielle de 2027, qui le soutiendra à son tour dans ses nombreux démêlés judiciaires également ?

Relations franco-russes : dans un entretien, Sarkozy se démarque du discours atlantiste.

Dans un entretien au Figaro, l’ancien président Nicolas Sarkozy a évoqué les relations franco-russes, la guerre en Ukraine et souligné les erreurs d’analyse françaises. Il juge notamment que la France et la Russie auront besoin l’une de l’autre.

À l’occasion de la sortie de la suite de ses mémoires politiques, Nicolas Sarkozy a accordé un entretien exclusif au Figaro, dans lequel il revient notamment sur les relations franco-russes et la guerre en Ukraine.  Malgré les nombreux désaccords qu’il relève entre les deux pays, Nicolas Sarkozy a estimé que la France et la Russie doivent trouver un terrain d’entente.

« Nous avons besoin d’eux et ils ont besoin de nous », plaide-t-il. Jugeant que « Poutine a eu tort » d’intervenir en Ukraine, Nicolas Sarkozy poursuit toutefois : « Une fois que l’on a dit cela, il faut avancer et trouver une voie de sortie. » « La Russie est voisine de l’Europe et le restera », insiste-t-il.  Revenant sur la posture adoptée par Emmanuel Macron sur le dossier ukrainien, Nicolas Sarkozy juge qu’il a été dans une bonne démarche, mais qu’en raison de la pression des pays de l’Est et des Américains, il n’a pas pu maintenir le cap. Il prône « une solution acceptable » avec des compromis, sinon « cette poudrière pourrait avoir des conséquences redoutables ». Un retour de la Crimée dans le giron ukrainien est « illusoire », selon Sarkozy

Lorsque Le Figaro l’interroge sur le jusqu’au-boutisme de cette guerre, Nicolas Sarkozy se questionne : « S’agit-il de récupérer le Donbass ? De reprendre la Crimée ? Ou bien d’ailler jusqu’à Moscou ? » Au sujet de la péninsule de Crimée, il admet que la « majorité de la population s’est toujours sentie russe ».

« Je pense que tout retour en arrière est illusoire », ajoute-t-il. 

Pour ce qui est des autres régions disputées entre Kiev et Moscou, l’ancien président français propose, en cas de conflit gelé et de non-victoire d’un camp sur l’autre sur le terrain, « des référendums strictement encadrés par la communauté internationale ».  L’Ukraine doit rester « un pays neutre »

Revenant sur ses propos, qui avaient provoqué l’ire des autorités ukrainiennes concernant son refus de voir Kiev dans l’Union européenne et dans l’OTAN, Nicolas Sarkozy se justifie en déclarant que le territoire ukrainien « est un trait d’union entre l’ouest et l’est ». L’Ukraine doit rester « un pays neutre », martèle-t-il, critiquant au passage les dirigeants qui réagissent « par pulsions ».

À la tête de la France entre 2007 et 2012, l’ex-président se rappelle la crise géorgienne en 2008. « Je l’avais convaincu [Vladimir Poutine] de retirer ses chars qui étaient à 25 kilomètres de Tbilissi », explique-t-il, en précisant qu’avec la chancelière allemande Angela Merkel, ils étaient « conscients de ses lignes rouges ». D’ailleurs, Nicolas Sarkozy se félicite de s’être opposé aux pressions américaines de l’époque pour l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine à l’OTAN, afin d’éviter notamment que la Russie dérive « vers une paranoïa anti-occidentale ».

Le Président français avait en effet entretenu des relations cordiales avec son homologue russe.

Moscou critique toutefois régulièrement l’intervention occidentale en Libye pour renverser Mouammar Kadhafi en 2011, poussée par Sarkozy et génératrice de chaos en Afrique.