USA : Le créateur d’un mème est reconnu coupable d’ingérence électorale après avoir posté le même mème que les partisans de Clinton.


Le créateur d’un mème est reconnu coupable d’ingérence électorale après avoir posté le même mème que les partisans de Clinton.

Mème Internet : (Un mème Internet est un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur Internet. Il prend souvent la forme d’une photo légendée ou d’un gif animé. Le terme est une francisation de l’anglais « Internet meme »).

Publié le 1.4.2023


En 2016, Douglas Mackey, connu sous le nom de Ricky Vaughn sur les réseaux sociaux, a fait une blague sur Twitter en encourageant les gens à voter par SMS. Cette innocente tentative d’humour au cours d’une année électorale controversée a donné lieu à un résultat stupéfiant. M. Mackey a été arrêté dans le district oriental de New York, contrôlé par la gauche, pour ingérence électorale à la suite de son message.

Le ministère de la justice a affirmé que le mème de Mackey constituait une ingérence électorale, mais il n’a pas été en mesure de fournir la moindre preuve que quelqu’un avait été trompé par le mème et avait perdu son vote en envoyant un SMS au lieu de voter en personne. M. Mackey a fait valoir que les partisans de Mme Clinton avaient publié des mèmes similaires encourageant les partisans de M. Trump à voter par SMS sans que cela n’entraîne de conséquences pour eux.

Traduction du tweet :

Vendredi, le procureur du district Est de New York a tweeté : “Le verdict est tombé : Douglass Mackey a été reconnu coupable.”

Robby Starbuck a retweeté le verdict en disant : “C’est une parodie. Il a fait un mème. Notre système judiciaire est en train de s’effondrer. Les démocrates en ont fait une arme politique”.

Un utilisateur de Twitter a publié un tweet de Kristina Wong, qui encourageait également les électeurs à éviter les files d’attente et à voter par SMS. Seule l’encouragement de Wong s’adressait aux électeurs de Trump plutôt qu’à ceux de Clinton. Jusqu’à présent, il n’est absolument rien arrivé à Kristina Wong. Elle n’a été ni arrêtée ni inculpée. M. Wickwire a retweeté une copie du tweet de Mme Wong disant aux électeurs de Trump que leurs votes par SMS seraient “légitimes”. Il a ajouté : “Cette règle ne s’applique qu’à la droite,

Traduction du tweet :

“Cette règle ne s’applique qu’à la droite. Cette dame n’a pas encore été arrêtée pour la même chose. Quand peut-on s’attendre à ce qu’elle soit inculpée ? La loi dans ce pays est une véritable plaisanterie à l’heure actuelle”.

L’avocat de M. Vaughn, Andrew Frisch, a expliqué au jury fédéral que M. Mackey n’essayait pas de piéger les électeurs de Clinton lorsqu’il a posté les mèmes ; il essayait simplement de faire en sorte que l’un de ses messages devienne viral.

M. Frisch a poursuivi en décrivant le contenu médiatique de M. Mackey, soulignant qu’il ne s’agissait certainement pas d’une conspiration visant à porter atteinte à l’intégrité de l’élection,

“Il s’agit de ce qu’il dit, à savoir qu’il publiait des choses, dont une grande partie était du dénigrement en ligne. Des propos juvéniles, bien sûr, et parfois vulgaires”.
“Quelle que soit votre réaction lorsque vous entendez ses opinions … qu’il soit un grand penseur ou un homme des cavernes néandertalien, vous verrez que rien de tout cela n’est la preuve d’une conspiration criminelle”.

M. Frisch a également affirmé que la couverture médiatique avait incité les gens à répondre aux mèmes de M. Mackeys, déclarant que les gens avaient commencé à envoyer des SMS au numéro après en avoir entendu parler aux informations. Il a noté que deux personnes avaient également envoyé un SMS disant “Hillary pour la prison” à ce numéro.

Le procureur adjoint Turner Buford a fait valoir que Mackey avait l’intention de faire passer pour vrais les mèmes qu’il avait postés le 1er novembre, quelques jours avant l’élection. M. Buford a déclaré : “Il ne s’agissait pas de changer les votes,

“Il ne s’agissait pas de changer les votes. Il s’agissait de vaporiser des votes, de les faire disparaître.
Le numéro était réel et configuré pour recevoir des messages”, a-t-il poursuivi. “La publication de ces fausses publicités de campagne a été programmée pour inonder l’internet avant le jour de l’élection.

M. Frisch a réagi en déclarant que le message des mèmes était “ridicule pour toute personne ayant une connaissance de base du fonctionnement des élections présidentielles”.