
Flash, un projet de loi de Floride propose de supprimer l’autogestion de Disney “Le royaume des entreprises a pris fin” coûtera probablement 700 millions de dollars à la société.
Publié le 7.1.2023
Bien qu’un rapport de décembre ait indiqué que les législateurs de Floride pourraient être disposés à permettre à Disney de poursuivre son pouvoir d’autonomie, DeSantis nie fermement cette possibilité alors qu’un projet de loi modifiant les privilèges de Disney est présenté.
En avril 2022, à la suite d’un désaccord entre Disney et DeSantis, ce dernier a dévoilé un plan visant à dissoudre le Reedy Creek Improvement District, où se trouve Disney, ce qui permet à l’État de dissoudre le statut spécial de Disney lui permettant de s’autogérer et de bénéficier d’allégements fiscaux massifs. Le plan prévoit de remplacer l’autorité autonome de Disney par un conseil d’administration géré par l’État.
La directrice de la communication de DeSantis, Taryn Fenske, vient de l’annoncer :
“Le royaume des entreprises a pris fin. En vertu de la législation proposée, Disney ne contrôlera plus son propre gouvernement, vivra selon les mêmes lois que tout le monde, sera responsable de ses dettes et paiera sa juste part d’impôts. Imposer un conseil d’administration contrôlé par l’État garantira également que le comté d’Orange ne pourra pas utiliser cette question comme prétexte pour augmenter les impôts des résidents du comté d’Orange.”
Traduction du Tweet :
Rapport : DeSantis prévoit de prendre le contrôle des terres de Disney et de lui retirer son autonomie
Disney s’est retrouvé embarqué dans une controverse suite à une série de films woke, à l’idéologie gauchiste de l’entreprise et à la critique d’un projet de loi de Floride visant à protéger les enfants de l’exposition à des contenus matures. Le projet de loi sur les droits à l’éducation en Floride, parfois appelé projet de loi “Don’t Say Gay”, limite l’enseignement de l’identité de genre et du sexe aux enfants en classe.
Le programme de Disney et les critiques concernant le projet de loi sur l’éducation ont provoqué un désaccord entre Disney et les représentants de l’État et coûteront probablement des millions à la société. Disney avait l’habitude de maintenir une image familiale avant de se réveiller et de s’en prendre aux parents concernés et à leurs défenseurs en Floride à propos du projet de loi sur les droits parentaux en matière d’éducation, tout en poussant les contenus LGBT et sexualisés dans les divertissements pour enfants.
Avec les changements proposés par DeSantis, Disney sera responsable du paiement de 700 millions de dollars de dettes non garanties que les contribuables auraient pu payer autrement. Au cours du conflit, Peter Rice, cadre de Disney, a pris une position ferme contre le projet de loi anti-grooming. Au départ, le PDG Bob Chapek est resté plus discret, mais on pense qu’il a subi des pressions pour s’exprimer contre le nouveau projet de loi de la Floride. Rice et Chapek ont tous deux été licenciés par la société. L’ancien PDG, Bob Iger, est revenu à la tête de la société, dont la réputation d’entreprise familiale a été mise à mal.

Disney gère lui-même la zone connue sous le nom de Reedy Creek depuis 1967. Le district couvre des parties de deux comtés et se trouve dans les comtés d’Orange et d’Osceola. Le district de Reedy Creek est actuellement gouverné par 19 propriétaires fonciers, Disney World étant le plus important. Ils supervisent l’utilisation des terres et fournissent des services publics, notamment la protection contre les incendies et les services médicaux d’urgence. Le district fournit également des services d’eau, d’électricité et d’assainissement, tout en exploitant et en entretenant toutes les routes et tous les ponts publics.
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