
Les 46 militaires ivoiriens détenus au Mali ont été condamnés à 20 ans de prison et à la peine de mort pour certains par la justice malienne.
Publié le 31.12.2022
Le monde rapporte : Au Mali, les 46 soldats ivoiriens condamnés à vingt ans de prison ; et les 3 soldates, à la peine de mort (par contumace). Les soldats ivoiriens sont soupçonnés par Bamako d’être des « mercenaires » et ont été reconnus coupables notamment d’« attentat et complot contre le gouvernement ». La Côte d’Ivoire assure que ces militaires étaient en mission pour les Nations unies.
La défaite est totale pour le sous-fifre du deep-state et président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara et par ricochet son boss, mais néanmoins sous-fifre lui aussi : Emmanuel Macron.


Bamako rapporte : Soldats ivoiriens

Le Procureur Général près la Cour d’appel de Bamako, informe l’opinion nationale et internationale que la Cour d’assises de Bamako en son unique session ordinaire de l’année judiciaire 2021-2022, se tenant à son siège sis à la Cour d’appel de Bamako, a rendu au cours de son audience des 29 et 30 décembre 2022, dans l’affaire Ministère public contre Kouassi Sanni Adam et 48 autres, deux Arrêts N°201 et 202 tous en date du 30 décembre 2022. Par le premier Arrêt, la Cour d’Assises est entrée en voie de condamnation contre les quarante-six (46) accusés comparants, dont liste nominative figurant audit Arrêt, par le prononcé à leur encontre de la peine de vingt-ans (20) ans de réclusion criminelle et celle de deux (2) millions d’amendes chacun, du chef des crimes d’attentat et complot contre le Gouvernement, d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État, de détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur.
Elle a en outre ordonné la confiscation des armes ayant servi à la commission des infractions retenues à la charge des accusés.
Par le second Arrêt, la Cour est également entrée en voie de condamnation par contumace contre les trois (3) accusées non comparantes dont liste nominative figurant également audit Arrêt par le prononcé à leur encontre de la peine de mort et celle de dix (10) millions d’amende chacune du chef des mêmes infractions retenues à la charge de leurs coaccusés comparants.
Enfin, la Cour, par l’Arrêt civil n°203 en date du 30 décembre 2022, recevant la constitution de partie civile de l’État du Mali, a condamné l’ensemble des accusés à lui payer le franc symbolique.
Bamako le 30 décembre 2022
Nous imaginons déjà les réponses du “DS Africains/ et E.U.” de pacotille sur la qualité de la justice malienne, mais là, on nage en “pleine remontada” de la justice. Les 3 femmes condamnées à mort en plus ??? Mali : 20 ans de prison pour les 46 soldats ivoiriens + amendes. Ouah, les pédos et autres corrompus nationaux devront vite fermer les frontières, continuer de voter des lois pour eux et surtout rester en France, car la justice est faite sur mesure pour eux en E.U, n’allez plus en Afrique !!
Le journal jeuneaFrique nous rapporte : Inculpés en août pour « tentative d’atteinte à la sûreté extérieure de l’État », les militaires ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de prison ce vendredi au terme de deux jours de procès. Selon certaines sources, le président malien Assimi Goïta pourrait les gracier dans les heures ou jours à venir.

Ce vendredi 30 décembre, l’horizon s’est considérablement obscurci pour les 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis près de six mois. Après deux jours de procès devant la Cour d’assises de Bamako, ils ont été condamnés à 20 ans de prison et à une amende de 2 millions de francs CFA chacun, notamment pour « attentat et complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté extérieure de l’État », selon un communiqué du Procureur général de Bamako.
La sentence est encore plus lourde pour les trois femmes, libérées en septembre dernier. La Cour les a condamnées par contumace à la peine la plus lourde : la peine de mort et 10 millions d’amende chacune.
Le Mali accuse ces militaires venus dans le cadre d’opérations de soutien logistique à la Mission des Nations unies au Mali (Minusma), selon Abidjan, d’être « des mercenaires », ce que la Côte d’Ivoire a toujours vivement démenti.
Une grâce en vue ?
Sputnik rapporte que l’Occident perd son influence en Afrique, selon le Time.
Cela ne fait plus aucun doute, l’influence occidentale est en chute libre en Afrique, note le magazine américain The Time. Une décadence enregistrée sur fond de montée en puissance des relations entre le berceau de l’humanité, Moscou et Pékin.
L’influence des États-Unis et des anciennes puissances coloniales, notamment la France et le Royaume-Uni, est en baisse ces dernières années en Afrique en faveur de la Russie et la Chine, rapporte le magazine américain The Time.
“L’influence croissante de la Russie souligne l’évolution des relations sur le continent à la croissance la plus rapide du monde (l’Afrique). Ces dernières années, les États-Unis et les anciennes puissances coloniales que sont la Grande-Bretagne et la France ont cédé du terrain à la Chine, à la Russie et à des acteurs plus petits tels que la Turquie et les États du Golfe” note le journal.
La bataille occidentale pour l’Afrique serait (déjà) perdue
En décembre, le sommet États-Unis-Afrique s’est tenu à Washington. Pendant cette rencontre, Joe Biden a “tenté d’inciter les chefs d’État africains” à se ranger du côté de l’Occident.
D’ailleurs, sur les 54 pays africains, seulement 49 chefs d’État et de gouvernement ainsi qu’un représentant de l’Union africaine (UA) y ont assisté. Le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Soudan n’ont pas été invités. L’Érythrée, avec laquelle les États-Unis aucune relation diplomatique, était aussi grande absente. Les dirigeants du Zimbabwe et de l’Afrique du Sud avaient décliné l’invitation pour diverses raisons.
Mais malgré les efforts de Washington, la nouvelle bataille pour l’Afrique “est peut-être déjà perdue”, note le Time. L’Occident ne serait plus le “bienvenu” en Afrique en général, en particulier dans certains pays d’Afrique francophone, à cause des problèmes comme par exemple le franc CFA, considéré comme une forme de colonisation monétaire.
Selon le magazine, l’Afrique, qui “a longtemps été le terrain de jeu des grandes puissances”, soutient de plus en plus la Russie au niveau international, surtout à l’Onu. Ce qui pousse le Kremlin à accroître ses partenariats sur le continent.
Les produits russes intéressent l’Afrique et l’Asie
“La Russie cherchera des partenaires dans les pays en développement dynamique – en Asie, en Amérique latine et en Afrique” a affirmé le chef du Kremlin le 15 décembre, lors d’une réunion du Conseil pour le développement stratégique et les projets nationaux.
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