
Un rapport sénatorial préconise d’expérimenter la reconnaissance faciale pour une durée de trois ans.
Ils arrivent toujours à leurs fins, même de façons détourner pour insidieusement vous prendre vos libertés, gageons que leurs armes de surveillances à la chinoise se retournent un jour contre eux…
Publié le 12.5.2022

Un groupe de travail de la commission des Lois du Sénat a présenté mercredi 11 mai un rapport sur la reconnaissance faciale en l’assortissant de 30 propositions, à commencer par une loi d’expérimentation de trois ans:
- Interdiction de la notation sociale. […]
- Interdiction de la catégorisation d’individus en fonction de l’origine ethnique, du sexe, ou de l’orientation sexuelle, sauf dans le cadre de la recherche scientifique et sous réserve de garanties appropriées ;
- Interdiction de l’analyse d’émotions, sauf à des fins de santé ou de recherche scientifique et sous réserve de garanties appropriées ;
- Interdiction de la surveillance biométrique à distance en temps réel dans l’espace public, sauf exceptions très limitées au profit des forces de sécurité ; en particulier, cette interdiction porterait sur la surveillance biométrique à distance en temps réel lors de manifestations sur la voie publique et aux abords des lieux de culte.
- le principe de subsidiarité, pour que la reconnaissance biométrique ne soit utilisée que lorsqu’elle est vraiment nécessaire ;
- le principe d’un contrôle humain systématique afin qu’il ne s’agisse que d’une aide à la décision ;
- le principe de transparence pour que l’usage des technologies de reconnaissance biométrique ne se fasse pas à l’insu des personnes.
Le projet repose essentiellement sur les compétences de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui tiendrait le rôle de “gendarme”. Comme nous savons de quoi ils sont capables en matière de censure, nous ne nous faisons pas de soucis quant à leurs futures intentions volontaires.
Ps: Les force de l’ordre serait autorisé à l’utiliser pour les manifestations sur la voie publique et les lieux de culte.
Ils veulent aussi permettre à la police d’utiliser la reconnaissance de votre visage pour reconstituer votre parcours, dans le cadre d’enquêtes judiciaires ou de renseignement, ou pour la recherche “d’auteurs d’infractions graves”.
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