Prochaine cible des États-Unis, « le Premier ministre pakistanais Imran Khan les accuses de conspirer pour le détrôner afin de normaliser les liens avec le Pakistan ».
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a affirmé qu’il existait un document officiel des États-Unis visant à le détrôner pour améliorer les relations entre les deux pays.
Publié le 3.4.2022
Le Premier ministre du Pakistan, Imran Khan, s’adresse à la nation :
Imran Khan : « J’ai reçu une lettre de menace des États-Unis pour mon refus d’établir des bases militaires américaines sur le sol pakistanais ». Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a dévoilé avoir reçu des menaces de Washington de renverser notamment son gouvernement.
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a dévoilé avoir reçu des menaces de Washington de renverser notamment son gouvernement, affirmant son refus de démissionner de son poste.
Dans un discours diffusé à la télévision officielle, le Premier ministre pakistanais a déclaré : « J’annonce au peuple que j’ai reçu une lettre de menace des USA », ajoutant : « Les USA ont menacé de renverser mon gouvernement pour avoir refusé d’établir des bases militaires US sur notre sol. »
Le pays est au bord de la crise politique alors que le Premier ministre Imran Khan a ordonné la dissolution de l’Assemblée nationale pakistanaise. Le Parlement avait pourtant refusé d’examiner une motion de censure contre le gouvernement (AFP).
Imran Khan a accusé Washington de soutenir l’opposition soulignant qu’il « jouerait le jeu jusqu’au bout » et attendrait jusqu’à dimanche pour voir ce que le vote au Parlement apportera ».
Il a noté qu’il ne se pliera devant personne.
« Je ne permettrai pas à mon peuple de se plier devant qui que ce soit, et je ne permettrai jamais à l’opposition de réussir », a-t-il taclé.
Et de poursuivre : « Pendant la soi-disant guerre contre le terrorisme, le Pakistan a été humilié. J’ai assisté comment notre pays qui s’était hissé à un niveau compétitif par rapport à de nombreux pays, s’est par la suite effondré pour atteindre un niveau humiliant par rapport au reste du monde ».
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Le discours du Premier ministre pakistanais est intervenu après l’ouverture des séances de discussions au Parlement pour voter une motion de censure à son égard, vote reporté à dimanche prochain.
Le vice-président du Parlement, Qassem Khan Suri, a justifié le report pour pouvoir discuter d’autres points à l’ordre du jour avant d’envisager un vote de motion de censure.
À noter que le gouvernement de Khan fait face à une menace croissante de la part des Taliban, qui ont annoncé mercredi leur intention de lancer une attaque contre les forces de sécurité au début du mois de Ramadan Béni.
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré que son gouvernement avait remis vendredi une note officielle à la mission des États-Unis à Islamabad pour protester contre ce qu’il appelle l’ingérence de Washington dans les affaires du pays. – Reuters
Nous avons reçu un document officiel qui, selon nous, va à l’encontre de notre peuple. Ils affirment que le Pakistan pourrait subir de graves conséquences si je reste.
- Le document mentionne également que ma visite en Russie a été prise sur le vif.
- J’ai été et je serai toujours en faveur d’une politique étrangère forte et indépendante, où mon peuple passe en premier.
- Il n’y aura pas d’attaques de drones ou de bases étrangères dans notre pays.
- Je promets de ne pas me prosterner, de ne pas démissionner, et de lutter jusqu’au bout contre la motion de censure…..
Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré qu’il n’accepterait pas le résultat du vote qui vise à l’évincer ce dimanche. Il dénonce une ingérence américaine pour le détrôner au profit d’un dirigeant choisi par Washington, et qui rendra le pays esclave des Etats-Unis.
Alors qu’Imran Khan qualifie la motion de censure d' »énorme conspiration étrangère » contre le Pakistan, le Premier ministre pakistanais s’en est pris samedi aux États-Unis dans son dernier discours. Dans un autre discours avant le vote de défiance, Imran Khan a affirmé que si le chef de l’opposition et leader du PML (N) Shahbaz Sharif prend le pouvoir, son gouvernement deviendra l’esclave des États-Unis. Il a également prétendu qu’il existait un document officiel lié aux Etats-Unis pour détrôner Imran Khan afin d’améliorer les relations entre les deux pays.
« Il existe un document officiel des Etats-Unis demandant de détrôner Imran Khan, ce n’est qu’alors que les relations du Pakistan avec les Etats-Unis s’amélioreront. Même notre commission parlementaire a vu ce document officiel. Si je suis destitué, ils (Shehbaz Sharif) prendront le relais, eux qui sont accusés d’avoir volé des millions. Ce qui signifie qu’ils seront un esclave loyal des États-Unis. Shehbaz Sharif a dit hier à la télévision que les mendiants n’ont pas le choix. Qu’est-ce que cela signifie ? Ils ont eux-mêmes accepté d’être des mendiants. L’opposition veut que nous soyons un serviteur de l’Amérique », a déclaré Imran Khan.
Khan a ajouté : « Si vous êtes déjà à genoux, comment allez-vous tomber ? Il y a un dicton – ‘wo tifl kya gire jo ghutno ke bal chale’. Les traîtres tirent leur force du sabotage. Des traîtres comme Mir Jafar et Mir Sadiq n’ont jamais été loués. Jeunes gens, n’oubliez pas les traîtres. Ils feront de nous tous des serviteurs. Je veux que vous vous exprimiez tous en faveur de cette nation indépendante qu’est le Pakistan. »
Le ministre pakistanais du droit ordonne une enquête sur une « conspiration étrangère ».
Cette déclaration intervient après que le ministre de l’Information et de la Radiodiffusion d’Imran Khan, Fawad Chaudhry, ait donné des instructions pour créer une commission chargée d’enquêter sur l’angle d’une « conspiration mondiale » contre le Pakistan. Comme l’a déclaré le ministre, la commission ne se contentera pas d’examiner la question d’une conspiration mondiale, mais se penchera également sur d’autres facteurs, notamment le changement de gouvernement et la motion de défiance adoptée à l’encontre du Premier ministre Imran Khan.
Une notification a également été émise par la Division du Cabinet à Islamabad pour informer le ministre de sa charge supplémentaire. M. Chaudhry a ordonné la création d’une commission chargée de mener une enquête approfondie sur la « conspiration étrangère mondiale » et la motion de défiance déposée à l’Assemblée, puis de rédiger un rapport. Tout cela pourrait cependant changer et le mandat de Chaudhry en tant que ministre du droit pourrait être écourté si Imran Khan ne survit pas à son vote de confiance dimanche.
Des milliers de partisans du Premier ministre pakistanais Imran Khan sont descendus dans les rues de Karachi suite aux allégations de complot, d’assassinat par IM Fawad Chaudhry.
Hamza Shahbaz a été déclaré candidat officiel au poste de ministre en chef du Punjab Lahore, Pakistan
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