Q VIDÉOS – karine Trapp : « Alerteurs, Français vous êtes ou? »


karine Trapp : « Alerteurs, Français vous êtes ou ? »

Publié le 8.4.2021 par Exister en Liberté



Exact :  » je crois que vous y étiez Mr Erik Maurel au procès d’Outreau » regardez la vidéo suivante justement ou Julien D Garofalo dénonce ce procureur justement.


RÉVÉLATIONS :

LES 17 JOURNALISTES FRANCS-MAÇONS DE BFMTV ET LES 2 MINISTRES DÉMASQUÉS !

Idem explication a 35’40.

Voilà ces deux alerteurs courageux doivent être aidés aussi, alors nous demandons à tous les soldats digitaux de faire des recherches sur le Procureur Erik Maurel, passé, Franc-maçonnerie, etc. et toute autre information, que nous mettrons tous en lignes afin de montrer les autres facettes de cette caste officielle et les confrontés à leurs actes concernant toujours les mêmes fait sur les enfants, les années passent et beaucoup trop d’enfants ont subi à cause de lui, il est temps de mettre fin a ses agissements et de le mettre dans la lumière lui et ses incolites. 

En avant Soldats.


Homme passionné par l’inquisition, vous avez juste à lire.

Paroles de procureur (Érick Maurel)

14 février 2017

Biographie de l’Auteur :

Eric Maurel est né en 1960. Il est fils, petit-fils et neveu de gendarme. Après des études en droit, il entre à l’Ecole nationale de la magistrature. Il choisit le parquet : substitut du procureur à Ajaccio puis à Bayonne, procureur de la République à Abbeville, Saint Omer et Pau, procureur adjoint à Pontoise. Il est actuellement procureur de la République à Nîmes. Eric Maurel est aussi ancien auditeur de l’IHEDN et IHESI, ancien officier de Réserve dans l’infanterie et officier d’état major. Il est titulaire de plusieurs décorations et notamment à titre militaire de la Médaille d’or de la défense nationale, la Médaille d’argent des services militaires volontaires.

Érick Maurel

Paroles de procureur

Collection Témoins, Gallimard

Parution : 24-01-2008 On ne les entend jamais. Confinés par les médias dans les rôles de «méchants», les procureurs ne se départissent guère eux-mêmes de leur devoir de réserve. Héritage de l’histoire, ils sont de surcroît perçus comme étant aux ordres du pouvoir politique. La réalité est bien différente. À l’heure où l’institution judiciaire est placée au cœur des débats de société, Érick Maurel, procureur de la République à Pau, après avoir été en poste auprès de tribunaux aussi stratégiques que Bayonne, Ajaccio et Saint-Omer (où il fut un témoin privilégié du premier procès d’Outreau), prend la parole : «Mon métier s’exerce non pas au nom de l’État ou du gouvernement, mais de la République ; il est fait de prises de responsabilités, non d’actes de soumission ; son essence est d’être l’avocat de la nation.»
Les procureurs interviennent dans toutes les affaires judiciaires qui défraient la chronique (dossiers politico-financiers, terrorisme, pédophilie, violences urbaines…). Parviennent-ils à douter et à faire preuve d’humanité quand l’implacable machine judiciaire construit des évidences? Comment conçoivent-ils le recours à la prison, quand celle-ci paraît tellement inadaptée aux désirs de la société? De quelle liberté disposent-ils, eux qui sont placés sous l’autorité du garde des Sceaux? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles Érick Maurel prend le risque de répondre, alors même que des réformes sont engagées et que l’actualité judiciaire démontre combien peut être délicat l’exercice de ce métier.288 pages, sous couverture illustrée, 150 x 220 mm

Achevé d’imprimer : 01-01-2008 Genre : Documents et reportages Thème : justice, législation, droit Catégorie > Sous-catégorie : Connaissance > Justice, législation, droit
ISBN : 9782070119776 – Gencode : 9782070119776 – Code distributeur : A11977Source : Gallimard

Note de Profession-Gendarme :

L’auteur Erick Maurel est fils, petit-fils et neveu de gendarme.

Au-travers d’une réflexion sur le métier de procureur qu’il exerce et sur la justice, il cite nombre d’affaires traitées par la gendarmerie et évoque son père adjudant de gendarmerie en Corse.

A mettre entre toutes les mains.

Les commentaires élogieux d’un lecteur :

En France, le procureur de la République est le magistrat chargé de défendre l’intérêt public devant les tribunaux.

Dans Paroles de Procureur Erick Maurel livre en quelque sorte les mémoires d’un procureur.

Personnellement, je ne connaissais le métier de magistrat que par les séries télévisées. Avec ce livre on entre vraiment dans la réalité des palais de justice, on entrevoit la diversité des situations auxquelles doit faire face le procureur. C’est à la fois fascinant et déprimant.

Déprimant car le procureur est le témoin frontal de l’immensité de la souffrance humaine. Douleurs des victimes, misères des prévenus. Les salles des pas perdus sont de véritables cours des miracles.

Le style est par moment très direct, très froid lorsque l’auteur évoque les affaires judiciaires qu’il a traitées … et parfois totalement lyrique lorsqu’il parle de sa vocation, de son enfance, des paysages des régions où il a exercé. Ce témoignage est magnifique car débordant d’humanité… ce qui au premier abord n’est pas forcément ce à quoi je m’attendais. Ce livre est aussi un condensé de réflexion sur le sens de la peine, sur la prison « républicaine », sur le rôle du procureur en France, sur l’affaire d’Outreau, sur la recherche de la vérité et la défense de l’intérêt général.

Parfois, il m’a semblé que l’auteur était vraiment trop idéaliste, mais finalement cette passion de la justice, et de la recherche de la vérité, cette foi dans les institutions m’a fait du bien. Elles m’ont redonné confiance en cette justice souvent dénigrée par les médias. J’espère vraiment que tous les juges ressemblent à Erick Maurel.

Sources : Gallimard  


Saisine du CSA : Désinformation sur les experts d’Outreau.

Le 25 SEPT. 2018 PAR MARIE-CHRISTINE GRYSONON

Voir une explication complète des procédures faite, sur le site village de la justice

Village de la justice

Le fait de ne montrer que deux experts psychologues au JT de 20h du 22, à savoir JLViaux et moi-même, seuls, est malhonnête, car nous étions 7 experts psychologues à avoir validé la parole des 12 enfants reconnus par la Justice, victimes de viols et proxénétisme. Comparaison inappropriée avec l’expert psychiatre récemment condamné au pénal.

 Lettre de saisine du CSA  de M-C.Gryson-Dejehansart , Psychologue Clinicienne , Expert Judiciaire ( 1989-2015)Formatrice-Essayiste

à Mesdames et Messieurs du CSA

J’ai l’honneur de saisir le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel suite à la diffusion réitérée d’images associées à des commentaires de discrédit à l’endroit des experts psychologues, par un récit tronqué, qui omet de rendre compte de la réalité judiciaire de la douloureuse affaire d’Outreau.

Ce samedi 22 septembre 2018, au JT du 20h de France 2 présenté par Laurent Delahousse un reportage sur cette affaire a été présenté en illustration de la condamnation d’un psychiatre expert dans l’affaire Alain Penin. Il lui a été reproché d’avoir estimé les risques de récidive limités et les parents de la victime ( la joggeuse de Marcq-en-Baroeul ) l’ont poursuivi en Justice, suite au viol et au meurtre de leur fille.

Le commentaire a alors été évoqué un « précédent » concernant les experts d’Outreau « qui se seraient trompés parce que les enfants ont menti. » J’apparais avec mon confrère JL Viaux à la sortie du Tribunal de St Omer en 2004 et tout aussitôt sont montrées les images – isolées et sorties du contexte – où mon confrère évoque les expertises payées au tarif de femmes de ménage.

Ce qui est problématique pour mon honneur et ma réputation, c’est l’aspect réducteur qui fait passer les experts pour des coupables et des incompétents alors qu’ils n’ont jamais fait l’objet, comme ce psychiatre, de poursuites pénales, n’ayant nullement failli à leur mission. En effet, les 12 enfants expertisés ont bien été reconnus victimes de viol, agressions sexuelles, corruption de mineurs et proxénétisme, et indemnisés comme tels. La preuve en est donnée par cette lettre du Président du Tribunal de Boulogne sur mer :

La vérité abusée

Il s’avère donc que :

          1-Les experts ne se sont pas trompés puisque les jurés les ont suivis. Ils ne se sont donc pas trompés en répondant positivement, avec des références scientifiques, à la demande du juge d’instruction sur la réalité des viols subis par les enfants puisque la Justice les a reconnus victimes.

        2- Le fait de ne montrer que deux experts, à savoir JLViaux et moi-même seuls, est malhonnête, car nous étions 7 experts psychologues à avoir validé la parole des enfants. Lorsque j’ai quitté le procès après des injures de la Défense qui bloquait de manière stratégique toute progression de mes dépositions avec de multiples fausses accusations, le Président a choisi non pas de me récuser comme demandé par la Défense, mais de nommer 5 autre experts qui ont tous confirmé mes conclusions.Il ne pouvait savoir sur l’heure que je n’étais pas en conflit d’intérêt comme le prétendait stratégiquement la Défense.

La vérité abusée

Erik Maurel : PDF

        3-Pour ce qui concerne l’identification des personnes dénoncées par les enfants, lorsqu’ils revivaient les viols en réunion, cela ne concerne pas les psychologues experts mais bien la Justice. En effet, cela relève de la décision des jurés de condamner ou d’innocenter les accusés, parfois au bénéfice du doute et en fonction des démonstrations de la Défense, quand il n’y a pas de preuves tangibles.

       .4-A propos du dérapage de Jean-Luc Viaux qui discrédite par maladresse notre travail : le passage est classiquement sorti du contexte : l’expert donnait une appréciation générale sur les expertises, il ne parlait absolument pas de celles des enfants d’Outreau comme l’isolation de sa phrase peut le faire croire. Il a été pour cette raison, auditionné par les magistrats de la Cour d’Appel de Rouen réuni en formation disciplinaire, qui ont jugé nos expertises en dualité, particulièrement fouillées et documentées :

Outreau

En conclusion, je vous demande de rappeler à l’ordre la chaîne France 2, afin que les illustrations qu’ils entendent apporter à un sujet d’actualité judiciaire, ne soient pas l’occasion de porter atteinte à la vérité judiciaire d’une autre affaire et à la réputation des experts alors que les contours n’ont rien de similaire.

Je note avec gravité, que le fait de ne jamais préciser que les enfants ont été reconnus victimes est un manquement significatif au respect du contradictoire, qui débouche sur une évolution néfaste de la Justice car il y a une référence péjorative à l’égard de la parole des enfants et des victimes de viols en général.

C’est bien ce qu’a révélé récemment un article du MONDE qui a pu mettre en évidence que cela avait abouti à ce que nous constatons tous : les enfants ne sont plus protégés en cas de viols mais aussi les adultes et il y a 40 % de moins de condamnations pour viols qu’en 1994 alors qu’à l’époque seulement 10% des plaintes aboutissaient à un traitement judiciaire : Le Monde

Il est aussi très problématique que de manière générale le contradictoire ne soit pas assuré par les médias. C’est une condition intrinsèque du bon fonctionnement démocratique et son absence a provoqué les excès et dérives de l’exploitation de cette affaire qui ont ébranlé les fondements de la Justice en France. Il faut rappeler qu’ à l’époque il n’y avait pas de magistrat chargé de la communication du procès, celle-ci ne comportait que les déclarations de la Défense sur le trottoir… lors des premiers procès télé-réalité de la justice française. Pire, les médias ne rapportaient pas ce qu’il se passait dans l’enceinte du tribunal comme l’a dénoncé le procureur du TGI de St Omer Eric Maurel, devant la commission d’enquête de l’Inspection Générale des Services Judiciaires : PDF ICI

Or les enfants mineurs ne pouvaient porter leur souffrance devant les caméras et tous les professionnels concernés ( magistrats, experts, travailleurs sociaux, tuteur légal) étaient tenus par leur obligation de réserve.Vous trouverez dans vos archives mon courrier au CSA en date du 31 octobre 2005 auquel Dominique Baudis a donné une réponse le 10 Novembre 2010. Il y précise qu’il partage mes préoccupations ainsi que Patrick de Carolis, Président de France Télévision qui en avait reçu une copie. Je demandais déjà dans ce courrier le respect du contradictoire avec la diffusion de l’information sur la reconnaissance du statut de victime de tous les enfants d’Outreau après les délibérés des assises de Saint Omer, associée à celle concernant les acquittements.

Espérant obtenir une réponse favorable à ma demande, je vous prie de croire, Mesdames et Messieurs, etc.

MCGryson-Dejehansart

N.B.  Contrairement à l’aspect déterminant de l’expertise du psychiatre  concernant l’appréciation de la récidive d’Alain Penin, les expertises validant la parole des enfants n’étaient qu’une donnée du dossier parmi d’autres, de telle sorte que le procureur Morel de la Chambre de l’Instruction de Douai a estimé que le dossier « tenait « sans la prise en compte des témoignages des enfants:


L’affaire d’Outreau, vous pensez connaître ?

Outreau pour les chercheurs de vérité



Affaire d’Outreau: des documents de l’Inspection Générale des Services Judiciaires, qui étaient en ligne sur le site du journal La Semaine dans le Boulonnais il y a encore un mois et demi, et qui ont été enlevés.Ces témoignages racontent bien comment se sont déroulés les deux procès. Certains dénoncent même des dysfonctionnements assez interpellants.> Témoignage très intéressant de Jean-Claude Monier, président de la cour d’appel de Douai: PDF

Témoignage de Claire Montpied, conseiller à al cour d’appel de Douai: PDF

Témoignage de Déborah Bohée, juge au TGI de Lille, collègue du juge Burgaud: PDF

Témoignage de Didier Beauvais, conseiller à al cour de cassation: PDF

Témoignage de Sabine Mariette, conseiller à la cour d’appel de Douai: PDF

Témoignage de Patrick Sandral, juge au tribunal de Boulogne sur Mer: PDF

Témoignage d’Eric Maurel, procureur au TGI de Paris: PDF

Rapport de l’Inspectaion Générale des Services Judicaires concernant le traitement judiciaire de l’affaire Outreau: PDF