
Un soldat israélien choque l’opinion en percutant volontairement un Palestinien en pleine prière.
Publié le 27.12.2025 à 13h30 – Par Liam Anderson – Temps de lecture 5mn
L’armée israélienne a suspendu l’auteur de cet acte choquant, mais qu’est-ce qui pousse à de tels extrêmes ? Une escalade de violence en Cisjordanie occupée.
Des images qui font scandale : un soldat israélien percute volontairement un Palestinien en train de prier, il a été suspendu de ses fonctions. Un réserviste de l’armée israélienne a volontairement heurté jeudi un Palestinien occupé à prier en Cisjordanie occupée, a indiqué l’armée israélienne auprès de l’agence Reuters. Selon le quotidien Haaretz, l’auteur a utilisé un quad pour foncer vers sa victime. L’homme a été interpellé et son arme de service a été saisie.

Sur des images vidéo, on peut voir comment l’homme, habillé en civil mais avec un fusil sur l’épaule, roule vers un homme occupé à prier au bord d’une voirie. La victime a été menée à l’hôpital pour examen mais a rapidement pu rentrer chez elle. Selon les Nations unies, l’année 2025 a été l’une des plus violentes en Cisjordanie occupée en matière d’attaques de civils israéliens contre des Palestiniens. L’ONU a ainsi recensé plus de 750 blessés.
Titre de la vidéo : « On Cam : un soldat israélien percute un Palestinien en prière avec un quad ; une « fausse » sanction qui choque tout le monde ? | Cisjordanie »
Un hôpital du centre de la bande de Gaza a annoncé vendredi une suspension « temporaire » d’une majorité de ses activités en raison d’une pénurie de carburant, ne maintenant que les services vitaux comme les urgences. L’hôpital al-Awda à Nousseirat héberge 60 malades et accueille quotidiennement un millier de patients. « La plupart des services sont temporairement à l’arrêt en raison de l’épuisement du carburant nécessaire au fonctionnement des générateurs électriques », a indiqué à l’AFP Ahmed Mehanna, de l’Association de santé al-Awda, qui administre l’hôpital.
« Seuls les services vitaux restent opérationnels : le département des urgences, la maternité, la pédiatrie », a-t-il souligné, précisant que l’administration avait dû louer un générateur pour assurer le service minimum. En temps normal l’hôpital consomme quotidiennement « entre 1.000 et 1.200 litres de diesel » mais les réserves actuelles « ne dépassent pas les 800 litres », a-t-il expliqué. Une grave crise humanitaire La poursuite de la pénurie de carburant menacerait directement la capacité des hôpitaux à assurer leurs services de base, ont averti les responsables sanitaires, alors qu’une grave crise humanitaire persiste dans la bande de Gaza malgré la trêve précaire en vigueur depuis le 10 octobre.
Dans le même temps, l’aide humanitaire continue d’arriver en quantités très inférieures aux engagements prévus par l’accord de cessez-le-feu, laissant l’écrasante majorité des plus de deux millions de Gazaouis, souvent déplacés par le conflit, dépendre quotidiennement du soutien des agences onusiennes et des ONG internationales. Le secteur hospitalier a été frappé de plein fouet par le conflit. Pendant la guerre, l’armée a plusieurs fois bombardé des hôpitaux, accusant le mouvement armé Hamas d’y opérer des centres de commandement, ce que l’organisation nie.
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