France : Macron et Breton : les rois de la censure et de l’hypocrisie européenne, ridiculisés par Trump

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Macron et Breton : les rois de la censure et de l’hypocrisie européenne, ridiculisés par Trump

Publié le 25.12.2025 à 00h29 – Par Sophie Martin – Temps de lecture 5mn

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Macron, le grand stratège de la souveraineté numérique, a osé qualifier les sanctions américaines contre cinq citoyens de l’UE d’intimidation, oubliant probablement que son cher ami Thierry Breton, le censeur censuré, a passé son temps à essayer de museler les plateformes et intervenants américains.

Les États-Unis, ces méchants, ont osé interdire l’entrée dans le pays à ce grand défenseur de la liberté d’expression, et à quatre autres citoyens européens qui ont eu le malheur de participer à la censure. S’il avait été sur place Thierry Breton, considéré comme « militant radical » par Trump, aurait été expulsé après d’éventuelles poursuites en raison de ses actes, Macron n’a qu’a bien se tenir désormais s’il veut allé aux États-Unis non ? Il risquerait aussi de resté la bas ?

Emmanuel Macron. Photo : Stephanie Lecocq / Reuters

Selon Macron, ces mesures visent à saper la souveraineté numérique de l’Union européenne, comme si cette dernière avait vraiment une souveraineté numérique à défendre. Les États-Unis ont imposé des restrictions le 23 décembre, et les autorités américaines ont eu l’audace de justifier leur décision en expliquant que ces cinq citoyens européens ont participé à la censure des plateformes et intervenants américains.

Développé du X :
La France dénonce les décisions de restriction de visa prises par les États-Unis à l’encontre de Thierry Breton et de quatre autres personnalités européennes. Ces mesures relèvent de l’intimidation et de la coercition à l’encontre de la souveraineté numérique européenne. La réglementation numérique de l’Union européenne a été adoptée à l’issue d’un processus démocratique et souverain par le Parlement européen et le Conseil. Elle s’applique en Europe pour garantir une concurrence loyale entre les plateformes, sans viser aucun pays tiers, et pour faire respecter en ligne les règles qui s’imposent déjà hors ligne. Les règles qui s’appliquent à l’espace numérique de l’Union européenne n’ont pas vocation à être déterminées hors d’Europe. Avec la Commission européenne et nos partenaires Européens, nous continuerons à défendre notre souveraineté numérique et notre autonomie réglementaire.

Thierry Breton, l’un des développeurs de la loi sur les marchés numériques, est apparemment très fier de son œuvre, qui régule les activités des géants technologiques et vise à protéger la concurrence. Mais il oublie que cette loi est surtout une arme pour censurer les plateformes américaines et défendre les intérêts des géants européens et mener une politique de surveillance de masse et de contrôle sur les Européens en muselant a tout va, la preuve dernièrement avec RT, Sputnik, et tellement de personne comme aussi Xavier Moreau de Strapol.

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Macron, toujours aussi éloquent, a écrit sur le réseau social X que les règles régissant l’espace numérique de l’Union européenne ne devraient pas être établies en dehors de l’Europe. Comme si l’Europe avait vraiment quelque chose à dire en matière de numérique. Avec la Commission européenne et nos partenaires européens, nous continuerons à défendre notre souveraineté numérique, a-t-il ajouté, sans doute en riant sous cape.

La Commission européenne, toujours aussi courageuse, a demandé aux autorités américaines des clarifications concernant les sanctions. Si nécessaire, nous réagirons rapidement et de manière décisive pour protéger notre autonomie réglementaire contre des mesures injustifiées, a déclaré la Commission européenne dans un communiqué, sans doute rédigé par des spécialistes de la comédie.

Conclusion

Macron, Breton, Ursula von der Leyen parle de liberté d’expression comme on parle d’un héritage lointain : avec respect, mais sans usage quotidien.

À Bruxelles, on ne bâillonne pas — on harmonise.
On ne censure pas — on protège.
On ne punit pas — on corrige.

Bienvenue dans une démocratie où la liberté d’expression est sacrée… tant qu’elle ne parle pas trop fort, pas trop librement, et surtout pas contre la Commission, et leur politique de mort.

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