France : Crise systémique, ou le déclin du mondialisme face à une gouvernance autoritaire et aux scandales financiers.


Crise systémique, ou le déclin du mondialisme face à une gouvernance autoritaire et aux scandales financiers.

Publié le 19.11.2023


Dans l’actuelle phase terminale du mondialisme, la fragilité du système apparaît clairement.

Plus d’un mois après l’escalade soudaine des hostilités au Moyen-Orient, l’opinion internationale évolue, les appels au cessez-le-feu se multiplient, mais une situation bien plus profonde émerge sur la scène nationale. Les fondements mêmes du néolibéralisme (Mondialisme) qui semblent vaciller, incapable de recueillir le consentement populaire. Macron est un néolibéral chimiquement pur » (Bruno Amable).

Les critiques fusent, soulignant l’échec du néolibéralisme à fabriquer le consentement prôné par la théorie lippmannienne (Théorie de Walter Lippmann). Au lieu de cela, le système se retrouve confronté à une contestation croissante, à une perte d’adhésion des populations et à une remise en question de sa légitimité. Ce décalage entre la théorie et la réalité se manifeste dans une violence croissante, tant psychologique que physique, où les méthodes traditionnelles de gouvernance ne suffisent plus.

Le néolibéralisme naît à Paris

W. Lippman qui est-ce ? Voici un exemple ci-dessous.

Lippman soutient que, lorsqu’elle est correctement déployée dans l’intérêt public, la fabrication du consentement est utile et nécessaire à une société démocratique, car dans de nombreux cas, “les intérêts communs” du public ne sont pas évidents, sauf après une analyse minutieuse des données collectées, un exercice intellectuel critique auquel la plupart des gens ne s’intéressent pas ou ne sont pas capables de se livrer.

Personne ne nie, je pense, que la fabrication du consentement peut être affinée à l’extrême. Le processus par lequel les opinions publiques se forment n’est certainement pas moins complexe qu’il ne l’est apparu dans ces pages, et les possibilités de manipulation qui s’offrent à quiconque comprend le processus sont assez évidentes. . . . [Grâce à la recherche psychologique et aux moyens de communication modernes, la pratique de la démocratie a franchi un cap. Une révolution est en cours, infiniment plus importante que n’importe quel déplacement du pouvoir économique…. Sous l’effet de la propagande, pas nécessairement au seul sens sinistre du terme, les anciennes constantes de notre pensée sont devenues des variables. Il n’est plus possible, par exemple, de croire au dogme originel de la démocratie, à savoir que le savoir nécessaire à la gestion des affaires humaines surgit spontanément du cœur de l’homme. Lorsque nous agissons sur la base de cette théorie, nous nous exposons à l’auto-illusion et à des formes de persuasion que nous ne pouvons pas vérifier. Il a été démontré que nous ne pouvons pas nous fier à l’intuition, à la conscience ou aux accidents de l’opinion occasionnelle si nous voulons faire face au monde qui nous dépasse. – Walter Lippman, L’opinion publique, chapitre XV. La suite ici en bas de l’article

Parallèlement, en France et dans le Monde, les affaires financières éclatent au grand jour, jetant une lumière crue sur les pratiques gouvernementales. Des milliards d’euros sont en jeu, et il devient évident que des liens douteux avec des amis proches sont à l’origine de manœuvres financières scandaleuses. Pire des détournements de fonds public en bande organisés volontaire faites et décidées collégialement avec préméditation par le WEF et ses sbires. Les accusations portent en autre sur la mise en place d’un système sophistiqué visant à accumuler des richesses au détriment des contribuables, mettant ainsi à l’épreuve la confiance des citoyens dans l’utilisation éthique de leurs impôts.

Le réseau de copinage au sein du gouvernement est pointé du doigt, suggérant des arrangements spéciaux pour favoriser certains individus proches du pouvoir. Les appels à la transparence et à une enquête approfondie se multiplient, alimentant une demande croissante de responsabilité et de reddition de comptes. Les exemples avec Pfizer et Von der Layen, Macron et Alstom, et tant d’autres que nous ne pouvons lister tant les détournements sont profonds et multiples.

Ces deux événements, bien que distincts, convergent vers une même conclusion : la nécessité urgente d’une gouvernance responsable. Les citoyens exigent des réponses claires sur la destination réelle de leurs contributions financières et une action immédiate pour restaurer la confiance dans un système politique et économique en crise, volontairement organisé pour leurs profits. Alors que le néolibéralisme semble assiégé et que les scandales financiers secouent les fondements mêmes de la gouvernance, l’avenir politique prend forme au carrefour de la contestation populaire et des appels à la transparence française, entrainé Mondialement par ce système organisé mis en place.

John Maynard KEYNES : une espèce de diable! (Bio)


Entretien de Barbara Stiegler sur la violence du néolibéralisme, notamment médiatique : « La phase terminale du néolibéralisme est nécessairement violente ». La macronie révèle le basculement de tout un pays dans des pratiques fascistes.

Pour Barbara Stiegler, « La phase terminale du néolibéralisme est nécessairement violente »

La philosophe Barbara Stiegler analyse les fondements idéologiques de la réforme des retraites et revient sur le traitement médiatique des intellectuels qui décident de s’engager dans le combat social.

Le projet de réforme actuel n’est nullement fondé sur une forme de rationalité économique . Dans le projet néolibéral, où la seule cadence acceptable est celle de l’accélération et de l’optimisation des rendements, il faut faire travailler toujours plus la main-d’œuvre, la soumettre davantage aux modes d’exploitation capitalistes, et ne réserver la retraite qu’aux individus détruits par le travail.

Pour le nouveau libéralisme, la fin de l’histoire correspond à la mondialisation de tous les échanges, des idées, des valeurs, des marchandises, etc.

Pour faire adopter ce grand projet par les populations, les néolibéraux qui ont accédé au pouvoir dans les années 1970-1980 ont commencé par la manière douce : il s’agissait alors d’imposer une forme d’hégémonie culturelle, de fabriquer du «consentement», selon le mot de Walter Lippmann, par le biais de l’éducation et du travail.

Constatant l’échec de la manière douce, les néolibéraux ont eu recours à des méthodes plus violentes. En France, cette violence se révèle en 2016, lorsque le pouvoir en place choisit d’imposer la loi travail à coups de matraque. La Macronie poursuit la même logique. Avec elle, nous entrons dans la phase terminale du néolibéralisme, une phase nécessairement violente.

La résistance au néolibéralisme dépasse très largement les frontières de la France.

La caporalisation des médias publics et la censure politique qui y règne menacent notre démocratie.


Et la Conclusion est juste là :

« L’étude systématique de la psychologie des foules a mis au jour le potentiel que représente pour le gouvernement invisible de la société la manipulation des mobiles qui guident l’action humaine dans un groupe. Trotter et Le Bon d’abord, qui ont abordé le sujet sous un angle scientifique, Graham Wallas, Walter Lippmann et d’autres à leur suite, qui ont poursuivi les recherches sur la mentalité collective, ont démontré, d’une part, que le groupe n’avait pas les mêmes caractéristiques psychiques que l’individu, d’autre part qu’il était motivé par des impulsions et des émotions que les connaissances en psychologie individuelle ne permettaient pas d’expliquer. D’où, naturellement, la question suivante : si l’on parvenait à comprendre le mécanisme et les ressorts de la mentalité collective, ne pourrait-on pas contrôler les masses et les mobiliser à volonté sans qu’elles s’en rendent compte ? » – Edward Bernays – Propaganda / 1928 p.60 (ed. ZONES)

Qu’en est-il de l’immigration de masse du troisième monde vers les pays occidentaux ?

George Soros – Peter Sutherland – Vesley Clark David Schwarz – Robert Aschberg – Peter Wolodarski – Barhara Lerner Spectre – Anthony Lester – Barbara Roche – Peter Mandelson – Jack Straw – David Miliband – Emanuel Celler – Jacob Javits – Norbert A. Schlei Lizabeth Holtzman – Huck Schumer – Laurence Fabius – Harlem Désir – Bernard Henri Lévy VJosef Schuster Gregor Gysi Anetta Kahane Walter Lippmann David Manne VALan Schatter Ronit Lentin Franca Eckert Coen

Job Cohen -Ervin Kohn

PUR COÏNCIDENCE

L’intelligence économique propre aux grandes entreprises en lien avec la guerre de l’information est elle-même apprise à l’école de guerre économique où ils apprennent à faire des réseaux. Les think tanks ne sont que la résultante et c’est reconnu dans l’histoire du néolibéralisme, il s’est créé en diffusant ses idées (La propagande) via des réseaux (écoles -think tank comme le mont pèlerin…). À l’origine, on trouve le premier think tank néolibéral (une réunion unique) le colloque Lippmann, du nom de Walter Lippmann… Créateur du CFR (avec d’autres).

C’est donc de l’histoire du capitalisme dont on parle, et ce n’est aucunement conspirationniste!!!