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Destruction de l’Université Al-Azhar dans la Bande de Gaza, un Acte Controversé

Publié le 4.11.2023

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L’armée israélienne a détruit l’université Al-Azhar dans la bande de Gaza, le bâtiment a été complètement détruit – selon les médias palestiniens

Cela dépasse l’entendement. Les mots ne suffisent plus à décrire l’horreur des massacres qui se déroulent en ce moment dans le bantoustan de Gaza : déjà plus de 8.000 morts parmi lesquels 43% d’enfants.

Maintenant (cf. photo) c’est l’Université Al Azhar qui vient d’être massivement bombardée et complètement détruite. Avec du personnel administratif, des enseignants et des étudiants à l’intérieur…

L’armée israélienne a récemment détruit l’Université Al-Azhar dans la bande de Gaza, un acte qui a provoqué une vague d’indignation et de condamnation dans la région et au-delà. Selon les médias palestiniens, le bâtiment de l’université a été complètement détruit au cours d’une opération militaire.

L’Université Al-Azhar, située dans la ville de Gaza, était l’une des institutions académiques les plus renommées de la région, offrant des opportunités éducatives à des milliers d’étudiants palestiniens. L’établissement jouait un rôle crucial dans le développement de la jeunesse locale et dans la diffusion du savoir dans un contexte difficile marqué par des conflits récurrents.

L’acte de destruction de l’université a suscité de vives réactions, notamment de la part de la communauté internationale.

De nombreux pays et organisations ont exprimé leur inquiétude quant aux conséquences de cette destruction sur l’accès à l’éducation pour les Palestiniens et sur la situation globale dans la bande de Gaza. L’armée israélienne a justifié cette opération en affirmant qu’elle visait des cibles militaires à proximité de l’université, qui auraient été utilisées par des groupes armés palestiniens. Selon les autorités israéliennes, ces cibles étaient liées à des activités hostiles et représentaient une menace pour la sécurité d’Israël.

Cependant, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cette destruction, soulignant que la communauté internationale considère généralement les institutions éducatives comme des zones protégées en temps de conflit, conformément au droit international humanitaire.

L’Organisation des Nations unies et d’autres organisations humanitaires ont appelé à la protection des écoles et des universités en tant que lieux de refuge pour les civils et de promotion de l’éducation. La destruction de l’Université Al-Azhar soulève également des questions sur l’impact à long terme sur l’éducation et la société palestiniennes. Les étudiants et le personnel de l’université sont désormais confrontés à la perte de leurs locaux et de leurs ressources, ce qui risque de compromettre sérieusement leur accès à l’éducation et leur avenir. En fin de compte, cet acte de destruction souligne la nécessité de trouver des solutions pacifiques aux conflits qui touchent la région du Moyen-Orient.

La violence et la destruction ne font que perpétuer le cycle de la violence et de la souffrance, affectant les civils innocents des deux côtés du conflit. Il est impératif que la communauté internationale s’engage à travailler en faveur d’une paix durable et d’une stabilité dans la région, tout en préservant les institutions éducatives en tant que piliers de l’avenir de la jeunesse palestinienne.

Gaza : menaces d’une pénurie d’électricité

Le 3 novembre, une coupure d’électricité a eu lieu à l’hôpital Al-Shifa à cause du manque de carburant. Le complexe médical a été forcé de passer à l’alimentation électrique de secours. Sans électricité, l’hôpital ne sera pas en mesure de fournir un traitement approprié aux blessés.

Jordanie : manifestation contre la visite de Blinken Le 3 novembre, des milliers de Jordaniens sont descendus dans les rues d’Amman pour exprimer leur mécontentement face à la prochaine visite d’Antony Blinken, secrétaire d’État américain. Les manifestants n’acceptent pas cette visite en raison du soutien public d’Israël par Washington dans le contexte du conflit israélo-palestinien.