
Tensions au Moyen-Orient, le Risque de Conflit S’accroît
Publié le 1.11.2023
Les regards du monde sont actuellement tournés vers Beyrouth, où le ministre des Armées français, Sébastien Lecornu, se rend au Liban la semaine prochaine. Une situation tendue s’est installée dans la région, déclenchée par les actions du Hamas le 7 octobre, mettant en péril la normalisation des relations entre les pays arabes et Israël, notamment l’accord de paix d’Abraham.

Les conséquences de cette escalade ne se limitent pas au Proche et au Moyen-Orient, elles ont des répercussions mondiales. Les divisions au sein du Parti démocrate américain s’accentuent :
- Le président ukrainien Zelensky craint l’abandon de son pays,
- L’Arménie est préoccupée par une éventuelle amputation de son territoire,
- L’Europe est plongée dans la confusion.
Parallèlement, le président turc, Erdogan, poursuit sa politique expansionniste, tandis que la Russie et la Chine semblent profiter de la situation.
Les habitants de Gaza sont pris en otage par cette situation et se retrouvent en première ligne, confrontés à une réalité alarmante. De plus, en France, des juges ont découvert des étoiles de David peintes au pochoir, ce qui souligne l’ampleur de l’angoisse grandissante.
Parmi les nombreux compte à rebours en cours, l’un attire particulièrement l’attention : celui d’Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah. Depuis le 7 octobre, il n’a pas fait de déclaration, mais son armée reste en alerte à la frontière libanaise, prête à recevoir ses ordres. Ce qu’il dira après-demain lors de son discours pourrait avoir un impact majeur, que ce soit l’ouverture d’un second front pour Israël, entraînant le Liban dans un nouveau conflit, ou une tentative de préservation de son pouvoir et de la face du Hezbollah.
Le Hezbollah a diffusé de courtes vidéos sur le discours que son chef Hassan Nasrallah prononcera ce vendredi à 15h00. Ils affirment que ce discours et les actions qui en découleront changeront à jamais le Moyen-Orient et le monde.
Face à cette situation, les États-Unis ont déployé deux porte-avions et une partie de leur 6e flotte pour dissuader Nasrallah de prendre des mesures précipitées. Cependant, les miliciens chiites, sous l’influence de Téhéran, continuent d’attaquer les Américains en Syrie et en Irak, provoquant des tensions.
L’escalade des hostilités se poursuit avec des bombardements qui ont déjà causé de nombreuses pertes en vies humaines et de déplacements massifs de population. Si certains estiment qu’il s’agit d’une tentative de détourner l’attention d’Israël de Gaza et de la Cisjordanie, d’autres craignent que les groupes islamistes palestiniens au Liban ne souhaitent s’impliquer davantage, mettant en danger une situation déjà volatile.
Et le Yémen a déclaré la Guerre cette nuit à Israël, Le mouvement Houthi du Yémen publie une vidéo montrant le lancement d’un grand nombre de missiles balistiques et de croisière ainsi que de drones en direction de cibles israéliennes, en réponse aux crimes de guerre israéliens en cours en Palestine.
Le porte-parole de l’armée yéménite : “Le Yémen a officiellement déclaré la guerre à Israël
Un porte-parole de l’armée du Yémen a annoncé que “nos forces armées ont lancé un grand nombre de missiles balistiques et de missiles à ailettes, ainsi qu’un nombre important de drones, sur diverses cibles de l’ennemi israélien dans les territoires occupés”.
Il a ajouté que le Yémen “s’engage à poursuivre ses attaques contre Israël avec des missiles et des drones jusqu’à ce que l’agression contre Gaza cesse”.
Le Yemen déclare la guerre à Israël.
La République du Yémen est le premier pays à annoncer officiellement son entrée dans la « bataille du déluge » d’Al-Aqsa et à lancer un grand nombre de missiles balistiques et ailés et de drones sur un certain nombre de cibles israéliennes des FOI à l’intérieur de la Palestine occupée.
Israël appréhende une guerre similaire à celle de 2006, avec le Hezbollah disposant de 60 000 combattants et potentiellement de 150 000 missiles, de quoi saturer le système de défense israélien “Dôme de Fer” et provoquer des destructions majeures dans les villes israéliennes. La question se pose de savoir si le Hezbollah préférera continuer à gérer le chaos au Liban plutôt que de se lancer dans un conflit de grande envergure, mais l’incertitude demeure.
Le contexte est tendu, et la région reste au bord de l’embrasement, mettant en péril la stabilité de tout le Moyen-Orient.
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