
Les USA ne vont pas déployer leurs forces en « Israël » pour secourir les prisonniers. Mais ils ont une base déjà.
Publié le 31.10.2023
Kamala Harris, la vice-présidente des États-Unis, a réaffirmé que son pays n’a pas l’intention d’envoyer des forces en « Israël » ou dans la bande de Gaza. Alors que deux porte-avions américains l’« USS Gerald R. Ford » et l’« USS Dwight D. Eisenhower » ont été envoyées en Méditerranée, sans compter qu’ils disposent d’ores et déjà d’une base dans le Neguev.

Lors d’une interview télévisée, Harris a déclaré que les États-Unis fournissaient à « Israël » « des conseils, des équipements et un soutien diplomatique, réitérant la position de son pays selon laquelle « Israël a le droit de se défendre ».
Le journal américain Politico avait précédemment fait état de la décision de la Maison-Blanche « de ne pas déployer de forces sur le terrain pour secourir les prisonniers américains à Gaza », car les responsables américains « estiment que la qualité des renseignements israéliens dans la région a décliné ».
Selon le journal, l’administration du président américain Joe Biden « a exclu l’envoi de personnel militaire, y compris des forces spéciales, à Gaza dans le cadre d’une tentative de libération des prisonniers américains », notant dans le même temps que cette décision « peut être reconsidérée »
Ces informations contredisent un rapport du site américain The Intercept selon lequel, malgré l’insistance du président américain Joe Biden et de la Maison-Blanche de ne pas envoyer des forces américaines en « Israël » dans le cadre de sa guerre contre Gaza, la présence militaire américaine secrète en « Israël » existe déjà, et les contrats gouvernementaux et les documents budgétaires montrent qu’elle est en nette augmentation.
Il rapporte que Washington a d’ores et déjà établi une base militaire « secrète » sur une montagne appelée « Mount Cairn » dans le désert du Néguev pour servir de base radar d’alerte précoce, connue sous le nom de « Site 512 » (à environ 32 kilomètres de la frontière de Gaza).
Le site explique que les documents gouvernementaux faisant référence à la construction de cette base secrète américaine fournissent de rares indices sur une présence militaire américaine notable près de Gaza.
Le rapport explique que les radars du « Site 512 » n’ont vu aucun des missiles que le Hamas a tirés sur « Israël » le 7 octobre, car ils étaient concentrés sur l’Iran, à plus de 1 127 kilomètres de là.
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