
Marchés publics, perquisitions en série au comité d’organisation des JO2024.
Publié le 20.10.2023
Une nouvelle perquisition a eu lieu cette semaine. Au moins trois enquêtes sont en cours pour prise illégale d’intérêts, favoritisme, recel de favoritisme et détournement de fonds publics. (PNF) !!!!
Ouest-France rapporte : JO 2024. Ce que l’on sait des perquisitions au Comité d’organisation des Jeux olympiques de Paris
Le Cojo (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques) a été perquisitionné, ce mercredi 18 octobre, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour « prise illégale d’intérêt, favoritisme et recel ». Cette perquisition fait suite à celles menées en juin dernier et en 2017 pour les mêmes motifs.
Ce mercredi 18 octobre, une nouvelle perquisition a été menée au Cojo (Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques) dans le cadre d’une enquête préliminaire initiée par l’Oclciff (Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales). Cette enquête concerne notamment des « prises illégales d’intérêts, favoritisme et recel concernant plusieurs marchés liés aux JO 2024 », selon une source judiciaire. Cette enquête a été « ouverte postérieurement aux perquisitions du 20 juin 2023 » et est donc, a priori, sans lien direct avec les évènements de l’été dernier.
Une enquête liée à la cérémonie d’ouverture et de fermeture
Outre le Cojo, siège des Jeux olympiques de Paris 2024, la société Paname 24 a elle aussi été perquisitionnée. Paname 24 regroupe cinq agences de production évènementielle française, à savoir Auditoire, Havas Events, Ubi Bene, Obo et Double 2. Paname 24, entité née exclusivement pour Paris 2024, est chargé d’assurer les cérémonies d’ouverture et de clôtures des prochaines olympiades.
Membres de Paname 24, les sièges des sociétés Double 2, Ubibene, Obo ont également reçu la visite des enquêteurs de l’Oclciff. Ces sociétés seraient donc visées pour prises illégales d’intérêts, favoritisme et recel dans l’attribution de certains marchés liés à Paris 2024.
Déjà deux enquêtes ouvertes
Avant cette nouvelle enquête, deux précédentes ont été lancées, provoquant également des perquisitions au Cojo. La première, en 2017, pointait déjà des prises illégales d’intérêts et de favoritisme concernant l’attribution de certains marchés liés à Paris 2024. Toujours pour les mêmes soupçons, une autre enquête préliminaire a été ouverte en 2022.
À l’issue de la perquisition de juin dernier, fruit de l’enquête initiée en 2022, Tony Estanguet, président du Cojo, avait affirmé être « l’une des organisations les plus contrôlées de France », auprès de franceinfo . En plus du Cojo, Solideo avait été visé par cette enquête, notamment sur des « contrats de conseil » sur « différents sujets ».
« On collabore avec tous ces organes de contrôle, notamment avec les magistrats de la Cour des comptes, qui nous ont déjà contrôlés à cinq reprises au cours des cinq dernières années », avait abondé l’ancien champion olympique de kayak. Dans le cadre de cette nouvelle procédure, Paris 2024 a affirmé « collaborer pleinement à l’enquête comme il l’a toujours fait ».
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