
Les “code talker”
Publié le 3.10.2023
Au plus fort de la seconde guerre mondiale,29 indiens, Navajos, avaient été recrutés par l’armée américaine pour créer le célèbre code de communication utilisé par les Américains.
Celui-ci n’a jamais été déchiffré.



Le corps des Marines Américains (USMC) en mai 1942, pour mettre au point un langage codé pour les communications sur le champ de bataille, avait recruté des membres des peuples autochtones.
Ce système s’appuyait sur la complexité de la langue Navajo, tonale et non écrite. “Je suis très fier de dire que les Japonais ont tout fait pour déchiffrer le code, mais n’y sont jamais parvenus”, avait-il expliqué en 2013 au quotidien militaire “Stars and Stripes”, déclarait le vieux caporal Chester Nez (à l’époque, le dernier survivant parmi les 29)
Durant le conflit, près de 400 Amérindiens navajos ont combattu dans le Pacifique en tant que “code talkers”.
Dans leur langue, il était parfois nécessaire de transcrire certains mots avec des expressions du quotidien, faute d’équivalents. “Avion” était ainsi traduit par “oiseau”, et “bombardier” par “oiseau enceinte”.
Le code navajo attribuait par ailleurs un mot indien pour chaque lettre de l’alphabet latin. Le mot “moasi”, qui renvoie au “chat”, était ainsi utilisé pour désigner la lettre “C”.
Ce code resta classifié jusque dans les années 80, car l’armée américaine estimait qu’il pouvait de nouveau servir en cas de guerre.
D’autres Indiens des tribus Choctaws, Comanches et Seminoles ont aussi été chargés de transmettre dans leur langue des messages codés durant la Seconde Guerre mondiale.
Un important monument est érigé à Window Rock, Arizona Américains, en leur honneur.
On se demanderait pourquoi les États africains, riches en dialectes de tout genre, ne parviendraient-ils pas à créer un langage de communication militaire, basé sur les langues de nos terroirs !?
Plutôt que de demeurer esclave des Alpha ,Romeo, Tango, Charlie ……….
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.