
Flash, le général Flynn se défend et réclame 50 millions de dollars au gouvernement américain pour avoir été piégé par le FBI.
Publié le 5.3.2023
Le général Michael Flynn, l’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, s’oppose à l’État profond depuis plusieurs années.
Aujourd’hui, il tient le gouvernement, qu’il a volontairement servi toute sa vie, responsable des poursuites pénales injustes qu’il lui a fait subir. Le général trois étoiles à la retraite a déposé une plainte de 50 millions de dollars contre le gouvernement américain. Tracy Beanz a tweeté une photo de l’action en justice de Flynn et a écrit : “Dernières nouvelles : Michael T Flynn vient de déposer une plainte contre le gouvernement américain pour poursuites abusives et abus de procédure. Je vais enfiler cela pour vous dès que possible.”

Traduction du Tweet :
🚨🚨BREAKING : Michael T. Flynn (@GenFlynn) vient de déposer une plainte contre le gouvernement américain pour poursuites abusives et abus de procédure. Je vais vous transmettre cette information dès que possible.
En mai 2020, les avocats du général Flynn ont noté que le D.O.J. demandait le rejet des accusations de fausse déclaration qui avaient été portées contre Flynn en novembre 2017. Flynn a soutenu que les poursuites engagées contre lui faisaient partie d’une chasse aux sorcières politique contre Donald Trump. Le F.B.I. a utilisé l’enquête bidon Crossfire Hurricane, d’inspiration politique, qui reposait sur le tristement célèbre dossier conçu par Christoper Steele, ancien des services de renseignement britanniques, et la campagne présidentielle d’Hillary Clinton ainsi que le D.N.C. ont payé pour le dossier de Steele. Il s’agissait d’une attaque déplorable contre Trump et des hommes comme Flynn, qui ont été dépeints de manière malhonnête par le parti démocrate.
Selon les avocats de Flynn, le F.B.I. n’a pas pu établir le lien qu’il recherchait. Des agents du F.B.I., dont Peter Strzok, ont été envoyés pour interroger Flynn après qu’un lien reliant le général à une relation de travail avec la Russie n’ait pu être établi. L’entretien de Strzok a eu lieu à la Maison Blanche le 24 janvier 2017, peu après l’entrée en fonction du président Trump. Flynn ne savait pas qu’il faisait l’objet d’une enquête ou qu’il pouvait être accusé pénalement sur la base des informations qu’il a données.
Dans son dossier judiciaire, Flynn affirme que le F.B.I. a essayé de le piéger pendant l’entretien,
“Au cours de cet entretien, les agents du F.B.I. Strzok et Pientka ont tenté de piéger le général Flynn en lui faisant faire une fausse déclaration ou une omission afin de pouvoir l’accuser d’avoir fait une fausse déclaration en violation de l’article 1001 du titre 18 du Code des États-Unis. Cette intention malveillante s’est poursuivie tout au long de l’enquête du F.B.I. et de l’enquête et des poursuites ultérieures par le bureau du conseiller spécial.”
Une accusation a été portée contre Flynn pour avoir fait une fausse déclaration concernant son appel téléphonique avec l’ambassadeur russe Sergey Kislyak. Les agents Strzok et Pientka savaient ce que les transcriptions d’appel disaient et que le contenu était légitime, mais ils ont quand même travaillé pour piéger Flynn.
Flynn travaillait pour Trump en tant que membre de son équipe de transition et était justifié de prendre part à l’appel avec Kislyak en tant que nouveau conseiller à la sécurité nationale du président.
La cour d’appel du circuit du D.C. a ordonné au juge Emmet Sullivan du tribunal de district du D.C. d’abandonner les charges contre Flynn, mais il a refusé et n’a cédé que lorsque le président Trump a gracié Flynn le 25 novembre 2020. Par conséquent, Sullivan a finalement rejeté l’affaire.
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