France : Des perquisitions menées mardi aux sièges parisiens de McKinsey et du parti Renaissance, mais Macron fuit, et s’envole chez ses potes au Qatar.


Des perquisitions menées mardi aux sièges parisiens de McKinsey et du parti Renaissance, mais Macron fuit, et s’envole chez ses potes au Qatar.

Nous supposons que le nettoyage a déjà été fait. Mais sachez qu’il ne pourra pas fuir indéfiniment, le passé rattrape toujours le présent, quant à son futur, il ne pourra plus y échapper, car ça va tomber de partout “En même temps”.

Publié le 14.12.2022 AFP


Var Matin nous rapporte que des perquisitions menées mardi aux sièges parisiens de McKinsey et du parti Renaissance

Ces perquisitions ont été conduites par les juges d’instruction dans le cadre de deux informations judiciaires ouvertes en octobre.

L’une d’elles porte sur l’intervention des cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022 d’Emmanuel Macron, et l’autre sur le recours plus général de l’Etat à ces cabinets de conseil, selon des sources proches du dossier.

“McKinsey confirme la tenue le 13 décembre d’opérations de visite menées par un juge d’instruction au siège de McKinsey France à Paris”, a indiqué le cabinet de conseil dans un communiqué, assurant “collaborer pleinement avec les autorités publiques, comme cela a toujours été le cas”.

“Dans son communiqué du 24 novembre le PNF indiquait qu’il avait ouvert une information judiciaire sur les conditions d’intervention de cabinets de conseil dans les campagnes électorales de 2017 et 2022, suite à des plaintes d’élus et d’associations”, a de son côté réagi auprès de l’AFP le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor.

“Il est normal que la justice enquête de manière libre et indépendante pour faire toute la lumière sur cette question”, a-t-il ajouté, précisant que le parti était à la disposition des juges “pour leur communiquer tout élément utile sur les campagnes mentionnées dans le cadre de leurs investigations”.

Pendant la dernière campagne présidentielle, un rapport du Sénat avait suscité de vives polémiques sur l’utilisation des fonds publics au profit de ces cabinets et l’opposition avait réclamé une enquête sur l’éventuel favoritisme dont McKinsey aurait bénéficié de la part de la majorité macroniste.

Le rapport pointait aussi un possible montage fiscal des entités françaises de McKinsey, qui leur aurait permis de ne verser aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020.

Le 31 mars, le PNF avait ouvert une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée pour vérifier le bien-fondé de ces dernières accusations. Dans le cadre de cette enquête, une perquisition avait déjà été menée au siège français du cabinet le 24 mai.

Rappel, il y a deux semaines :

Le parquet national financier enquête depuis un mois sur les comptes de campagne pour les élections présidentielles de 2017 et 2022 d’Emmanuel Macron. La justice cherche à savoir si plusieurs membres du cabinet de conseil McKinsey auraient pu travailler, à titre gratuit, au sein de l’équipe du candidat Macron. Ces informations judiciaires ont été ouvertes à la suite du rapport de la Commission d’enquête du Sénat dénonçant l’emprise des cabinets de conseils privés sur les politiques publiques.