USA : Plus d’un millier de salariés du New York Times en grève.


Plus d’un millier de salariés du New York Times en grève.

Publié le 10.12.2022

CNN, Twitter, Facebook et maintenant The NYT touché, les médias corrompus vivent une vraie cure de jouvence et de nettoyage profond., bientôt en France.


Le New York Times, l’un des journaux progressistes les plus influents d’Amérique, est en grève depuis minuit hier soir. Devant les bureaux, plus de 1 100 employés se sont rassemblés pour protester contre les dirigeants de l’entreprise, après avoir subi “les pires conditions de ces 12 derniers mois, combinées au coût astronomique de la vie à New York”, ont déclaré certains des employés en direct du siège du journal.

“Il n’y aura pas de New York Times” si les conditions de travail ne sont pas améliorées, “il n’y avait pas besoin d’en arriver là”, ont déclaré les dirigeants syndicaux.

Sputnik rapporte que plus d’un millier de salariés du quotidien américain New York Times ont décidé de cesser le travail pour 24 heures après l’échec de négociations sur les salaires et la convention collective.

Selon le syndicat de la presse NewsGuild of New York, l’un des points de contentieux figure dans le refus de la direction du New York Times d’augmenter les salaires dans un contexte national et mondial de poussée de l’inflation.

Bâtiment du New York Times - Sputnik Afrique, 1920, 09.12.2022
CC BY 2.0 / Torrenegra / New York Times Building, NYC

“Plus de 1.100 travailleurs du New York Times ont dorénavant cessé le travail, une première de cette ampleur en quatre décennies”, a précisé sur Twitter l’organisation syndicale.

Le mouvement ne devrait pas empêcher la parution du quotidien vendredi. Un article paru sur le site du New York Times précise que “pendant le débrayage, les employés non syndiqués de la salle de rédaction seront en grande partie responsables de la production des informations”.

Une manifestation devant le siège du journal, au coeur de Manhattan, était prévue vers 13H00 (heure locale).

Dans un communiqué, une porte-parole du journal a indiqué que les négociations salariales n’avaient pas échoué et qu’il était “décevant que (les employés) en viennent à des actions extrêmes alors que nous ne sommes pas dans une impasse”.

Le syndicat a répondu que ses membres “voulaient faire en sorte qu’il existe une meilleure salle de rédaction pour tous”.