République dominicaine : La République dominicaine a pris position et maintenant Biden la soutient comme un chien enragé.


La République dominicaine a pris position et maintenant Biden la soutient comme un chien enragé.

Publié le 26.11.2022


Alors que la crise haïtienne s’intensifie et que de nombreux Haïtiens fuient le pays, les États-Unis font de plus en plus pression sur le gouvernement dominicain pour qu’il accepte les migrants haïtiens en fuite.

TFI Global rapporte que les États-Unis ont maintenant un autre bâton pour frapper le gouvernement dominicain, qui ne se plie pas à leurs diktats. Plus tôt, les États-Unis ont tenté de forcer le gouvernement dominicain à cesser d’expulser les migrants haïtiens en l’accusant de “racisme”.

Dominican Republic took a stand and now Biden is behind it like a mad dog

L’UNICEF vise la République dominicaine.

Les États-Unis contraignent la République dominicaine en utilisant la carte du racisme ! Les États-Unis ont maintenant demandé à l’UNICEF de faire davantage pression sur la République dominicaine pour qu’elle mette fin aux expulsions.

Les autorités dominicaines ont expulsé au moins 1 800 enfants migrants haïtiens non accompagnés cette année, les renvoyant dans leur pays en crise, a déclaré l’UNICEF.

Parmi ceux qui fuient vers la République dominicaine se trouvent des filles et des garçons, dont beaucoup sont renvoyés en Haïti par différents points frontaliers, selon l’organisation.

L’information a d’abord été rapportée par CNN, puis confirmée par l’UNICEF, qui a refusé de faire d’autres commentaires. On ne sait toujours pas si les enfants ont été expulsés sans leurs parents, s’ils ont été séparés pendant le voyage ou s’ils ont fui Haïti seuls.

La République dominicaine a toutefois démenti cette allégation. Venancio Alcántara, directeur de l’autorité migratoire de la République dominicaine, a déclaré que l’agence suit des procédures spécifiques avec les enfants migrants et que “les mineurs sont avec leurs parents à tout moment”.

“Toutes les expulsions sont effectuées dans le respect total et absolu de la dignité humaine et des droits de l’homme”, a écrit Alcántara dans un communiqué.

Dominican Republic rejects accusations of deportation of Haitian minors
(Source: MSN)

Après que tous les moyens de pression n’aient pas réussi à contraindre la République dominicaine, les États-Unis utilisent maintenant divers leviers pour faire davantage pression sur le gouvernement dominicain.

Récemment encore, l’ambassade des États-Unis dans la capitale Saint-Domingue avait averti que les actions du gouvernement dominicain (contre les migrants haïtiens) pourraient poser un problème aux Américains à la peau foncée et aux Afro-Américains voyageant en République dominicaine.

Le ministère dominicain des affaires étrangères avait alors précisé qu’il avait le droit souverain de faire appliquer ses politiques d’immigration. Cependant, il semble que les États-Unis ne cesseront pas de s’immiscer dans cette affaire de sitôt.

Outre les allégations de l’UNICEF, le gouvernement américain a également annoncé qu’il retiendrait toutes les importations de sucre et de produits connexes fabriqués en République dominicaine par Central Romana Corporation, Ltd. sur la base d’allégations selon lesquelles cette société aurait recours au travail forcé.

La société a été accusée de retenir les salaires, de favoriser des conditions de travail et de vie abusives, entre autres.

Central Romana a déclaré dans une réponse écrite à l’Associated Press qu’elle avait reçu la nouvelle de l’interdiction d’importation avec “un grand étonnement”.

Central Romana, qui fait depuis longtemps l’objet de ce type d’accusations, est le plus grand producteur de sucre de la République dominicaine, une industrie qui exporte pour plus de 100 millions de dollars de produits vers les États-Unis chaque année.

Les États-Unis intimident la République dominicaine
L’annonce faite par les États-Unis a été acclamée par les militants qui dénoncent depuis longtemps le traitement réservé aux dizaines de milliers de travailleurs qui vivent et travaillent dans les vastes champs de canne à sucre, dont beaucoup sont des migrants haïtiens ou des descendants de ceux-ci.

Cette question a déjà été soulevée auparavant et les travailleurs de la canne à sucre ont également organisé plusieurs manifestations cette année pour demander des résidences permanentes après avoir travaillé pendant des décennies en République dominicaine.

Toutefois, le moment choisi par les États-Unis pour annoncer qu’ils retiennent toutes les importations soulève des doutes quant à leurs intentions. Pourquoi les États-Unis prennent-ils une telle mesure maintenant ?

Cette annonce peut être considérée comme faisant partie d’une série de moyens de pression adoptés récemment par les États-Unis pour forcer la République dominicaine à obéir aux ordres américains. Plus qu’une préoccupation réelle pour les conditions de travail des ouvriers, elle apparaît comme une nouvelle tentative des États-Unis de punir le gouvernement dominicain.