L’archevêque de Canterbury préconise la restriction de la liberté d’expression et condamne l’utilisation de termes offensants comme « flocon de neige ».
Publié le 15.12.2021
L’archevêque de Canterbury de l’Église d’Angleterre, Justin Welby, a justifié la restriction de la liberté d’expression et a fustigé l’utilisation de termes qui offensent les jeunes générations, comme « flocon de neige ». Il a également suggéré que les jeunes générations seraient plus ouvertes à la restriction de la liberté d’expression parce qu’elles sont plus soucieuses de la protection des minorités.
En s’adressant à la Chambre des Lords vendredi, Welby a évoqué les dangers de la liberté d’expression. « Nous entendons beaucoup de bêtises sur la génération flocon de neige qui cherche la sécurité. Les jeunes générations sont plus préoccupées que leurs aînés par la sécurité et la protection des minorités et plus disposées à demander des restrictions à la liberté d’expression pour y parvenir », a déclaré Welby. « La façon dont je me souviens que l’on s’adressait aux minorités il y a 40 ou 50 ans montre qu’une plus grande préoccupation pour la sécurité aurait alors été une bonne chose. La liberté d’expression signifie parfois la liberté pour les puissants d’intimider et d’abuser. »
Il a également réprimandé les « théoriciens de la conspiration » qui diffusent des informations erronées sur le vaccin, en utilisant ceux qui s’y opposent comme des exemples de la raison pour laquelle nous devrions censurer les discours.
L’argument avancé par Welby ici s’aligne sur celui de la foule woke qui vise à éteindre toutes les opinions opposées. Ils essaient de traiter toute dissidence par rapport à leur programme comme s’il s’agissait d’une infraction pénale.
Ce prêche « woke » de Welby, bien que controversé, n’est pas nouveau. En 2018, l’archevêque a insisté sur le fait que Dieu ne devrait pas être appelé « Il » et ne devrait plus être étiqueté comme un homme. Plutôt, Welby a suggéré que Dieu devrait être considéré comme neutre du point de vue du genre et que les pronoms de genre ne devraient pas être utilisés pour le décrire.
En novembre dernier, l’archevêque, très impliqué politiquement, a fait une comparaison plutôt déplaisante entre les politiciens qui ignorent le changement climatique et ceux qui « ignoraient ce qui se passait dans l’Allemagne nazie ».
Si les dirigeants mondiaux ne prenaient pas de mesures contre le changement climatique, M. Welby a déclaré que les générations futures parleraient d’eux en « termes bien plus forts que ceux dont nous parlons aujourd’hui… des politiciens qui ont ignoré ce qui se passait dans l’Allemagne nazie, car cela va tuer des gens dans le monde entier pendant des générations ». Il s’est par la suite excusé pour cette déclaration inappropriée qui a suscité une vive réaction de l’opinion publique.
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