« Notre arme le boycott » : voyez cela, APPEL AU BOYCOTT COMPLET du Pass Nazitaire.


« Notre arme le boycott » : voyez cela APPEL AU BOYCOTT COMPLET du Pass Nazitaire.


Table des matières

Chute drastique de la fréquentation des salles de sport

Les cinémas subissent une chute de 70% de leur fréquentation

Le gouvernement fait machine arrière en autorisant les cinémas à adopter une jauge de 49 personnes sans passe sanitaire.

Côtes-d’Armor : un gérant préfère fermer son bar plutôt que de contrôler les passes sanitaires

Pass sanitaire : le Sénat adopte le projet de loi, largement modifié


Pass Nazitaire

Chute drastique de la fréquentation des salles de sport et augmentation des résiliations

Publié le 26.7.2021 par Emmanuelle Bourdy

Illustration  (FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)
Illustration (FRANCK FIFE/AFP via Getty Images)

Depuis que le passe sanitaire a été mis en place à l’entrée des salles de sport ce mercredi 21 juillet, la fréquentation a chuté de manière drastique. La situation a créé de nombreuses tensions supplémentaires, et les gérants des salles sont exposés d’une part à la colère des adhérents, mais également à la résiliation de leurs abonnements.

Non seulement le secteur du sport a dû faire face à une très longue fermeture (huit mois consécutifs) en raison des mesures strictes du gouvernement face à la pandémie, mais la réouverture, qui est effective depuis le 9 juin dernier, est mise à mal depuis ce 21 juillet. En effet, le passe sanitaire y est obligatoire si la capacité de la salle de sport est supérieure à 50 personnes, selon un décret publié au Journal officiel. Ce dernier précise par ailleurs que cette jauge est déterminée « en fonction du nombre de personnes dont l’accueil est prévu par l’exploitant de l’établissement ou du lieu ou par l’organisateur de l’événement ».

Une chute importante de la fréquentation

On ne peut pas dire que tous les abonnés des salles de sport aient accueilli la nouvelle à bras ouverts, loin de là. La mise en place du passe sanitaire a des répercussions désastreuses sur ce milieu. Depuis mercredi, de nombreux clients sont mécontents et le font savoir.

Si certains ne veulent pas se faire vacciner, d’autres en revanche n’ont reçu pour l’instant qu’une seule injection et leur passe sanitaire n’est donc pas à jour. Au Fitness Park d’Aubière (Puy-de-Dôme), le responsable David Bory se désole de cette « chute importante de clientèle », car 50 % de ses abonnés n’ont pas encore reçu les deux injections de vaccin, ainsi que le relate LCI« Ça a engendré beaucoup de tensions », déplore-t-il. De nombreux autres gérants de salle de sport ont aussi constaté une chute impressionnante de leurs clients depuis ce mercredi.

Une vague d’annulations et de demandes de remboursements

L’Union Sport et Cycle, première organisation professionnelle du secteur du sport et des loisirs, s’inquiète de la tournure que prennent les événements depuis le 21 juillet. « Cette mise en application s’est avéré très douloureuse, les premiers contrôles créant une grande confusion chez les pratiquants, qui expriment leur colère, leur incompréhension et qui n’hésitent pas à résilier leurs abonnements », a-t-elle déploré au micro de BFMTV.

Thierry Doll, le président du syndicat Active-FNEAPL (qui représente environ 1 700 clubs de fitness), se désole lui aussi de la situation. Il explique qu’ « au mois de juin, à la réouverture, on a constaté comme les restaurants un pic, qui s’est stabilisé. On a ensuite retrouvé à peu près les volumes de juin 2019. Mais dès l’annonce du passe sanitaire, ça a chuté », ainsi que le relate LCI. « On a reçu énormément de demandes de résiliation, les gens ne veulent pas attendre le passe sanitaire », a-t-il ajouté. « Le monde rural est plus touché que les villes », a-t-il encore précisé.

Le président du syndicat Active-FNEAPL explique en outre que « face aux demandes de remboursement, on essaie de trouver un accord à l’amiable avec les clients, mais ce n’est pas toujours facile ». Certaines salles de sport proposent par exemple une suspension d’abonnement, en attendant que le passe sanitaire de leurs clients soit à jour.

Les conséquences financières sont « brutales et immédiates », ainsi que le souligne encore l’Union Sport et Cycle. Cette dernière demande d’ores et déjà « des solutions et le maintien des aides économiques », tellement le secteur est mis à mal, ainsi que l’indique BFMTV.

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Les cinémas subissent une chute de 70% de leur fréquentation depuis l’instauration du passe sanitaire

Publié le 25.7.2021 par Sarita Modmesaïb

Le pass sanitaire, nouveau sésame pour entrer dans les lieux culturels et de loisirs (Crédit photo SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images)
Le pass sanitaire, nouveau sésame pour entrer dans les lieux culturels et de loisirs (Crédit photo SAMEER AL-DOUMY/AFP via Getty Images)

Depuis le 21 juillet, les cinémas subissent une chute des fréquentation de 70 % et réclament un plan d’aide massif.

« C’est une catastrophe. Au cinéma, à la différence du spectacle vivant, il y a un système de comptage des entrées en salles qui est immédiat, et la chute de fréquentation due au passe sanitaire est évaluée à peu près 70 %. »

C’est en ces termes que Pascal Rogard, directeur général de la SACD (société des auteurs et compositeurs dramatiques) s’est exprimé sur France info ce vendredi.

À la suite de l’instauration du pass sanitaire obligatoire depuis le 21 juillet dans les lieux de culture (théâtres, cinémas, musées…) et de loisirs pouvant accueillir 50 personnes et plus, la situation des cinémas n’a pas tardé à se dégrader.

Selon des données de Comscore, entre le mercredi 14 juillet et le mercredi 21 juillet, le taux de fréquentation des cinémas a chuté de 70 % avec seulement 275 000 entrées ce 21 juillet, selon Les Échos.

La tendance s’est confirmée jeudi 22 avec une baisse de 60 %, et 45 % au vendredi 23.

Au-delà de l’obligation de présenter un passe sanitaire, certains expliquent cette chute de fréquentation par la multiplicité des mesures et des dates qui embrouillent les consommateurs, Marc-Olivier Sebbag, délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), parlant ainsi de « confusion » et « cafouillages sur les obligations des cinémas et des spectateurs. Ceux-ci étaient complètement perdus ».

Des sorties de films entravées

Le très attendu Kaamelott – Premier volet d’Alexandre Astier, qui avait fait 320 000 entrées lors de son avant-première mardi, n’a plus enregistré que 115 000 spectateurs mercredi 21 juillet, soit environ le tiers de la veille.

« Le film a fait davantage en avant-première que l’ensemble du marché réuni mercredi ! » a ainsi commenté Eric Marti, directeur général de Comscore France. « Un film comme celui-ci devrait normalement être à 400 000 entrées, voire davantage. »

La superproduction américaine Fast and Furious 9, qui enregistrait 350 000 entrées lors de sa sortie mercredi 14 juillet, est passée à 35 000 entrées le 21 juillet, soit une baisse de 90 %, puis de 84 % jeudi…

« Un plan d’aide massif » réclamé à la suite de cette « prise d’otage » des lieux de culture

Alors que les lieux de culture se remettaient à peine des mois de confinement, ces mesures viennent apporter un coup de plus au monde culturel.

Selon Pascal Rogard, « en quelque sorte, on a pris les lieux de culture en otage pour dire ‘voyez, vous ne pourrez pas aller au cinéma, vous ne pourrez pas aller au théâtre si vous n’êtes pas vaccinés’, alors qu’il fallait mettre ces lieux de culture à égalité avec tous les autres lieux. »

La Fédération nationale des éditeurs de film (FNEF) estime ainsi que « c’est une catastrophe industrielle pour les éditeurs-distributeurs de films qui avaient fait le pari de relancer le marché cinématographique en plein été, au bénéfice de toute la filière. Ils ont pris tous les risques en investissant dans les œuvres et dans leur promotion, afin de proposer une offre riche et diversifiée à destination de tous les publics ».

Pascal Rogard signale ainsi que la FNEF réclame alors « un plan massif en faveur de la distribution ».

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Du coup

Le gouvernement fait machine arrière en autorisant les cinémas à adopter une jauge de 49 personnes sans passe sanitaire

Publié le 25.7.2021 par Emmanuelle Bourdy

Des spectateurs, portant des masques, font la queue avant de faire contrôler leur passeport sanitaire alors qu'ils entrent dans le cinéma, à Paris, le 21 juillet 2021. (ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images)
Des spectateurs, portant des masques, font la queue avant de faire contrôler leur passeport sanitaire alors qu’ils entrent dans le cinéma, à Paris, le 21 juillet 2021. (ALAIN JOCARD/AFP via Getty Images)

Une subtilité déclenche un retournement de la situation…

Ce mardi 20 juillet, un décret qui est paru au Journal officiel annonçait qu’à partir de mercredi 21 juillet, les établissements accueillant plus de 50 personnes devaient demander le passe sanitaire. Des lieux tels que les cinémas, théâtres, ou les salles de concerts étaient concernés. Deux jours plus tard, après un revirement de situation, les cinémas accueillant 49 personnes ou moins sont exemptés de demander le passe sanitaire à leurs clients.

« La jauge de 50 personnes, retenue comme seuil d’application du passe sanitaire dans certains établissements recevant du public, est déterminée en fonction de la capacité d’accueil de cet établissement et non en fonction de l’occupation réelle des lieux », avait confirmé à France info la Direction générale de la santé (DGS) ce 21 juillet. Elle avait ajouté : « Par exemple, dans une salle de cinéma, le passe sanitaire s’applique à partir du moment où cette salle contient plus de 50 places, même si seulement 10 sièges sont occupés lors d’une séance. »

La DGS avait également bien spécifié qu’il n’était « pas possible pour une salle ayant une capacité d’accueil de plus de 50 personnes d’abaisser sa jauge, sous peine de sanction pour non-application du passe sanitaire ».

« Nous nous sentons punis »

Ces mesures avaient évidemment provoqué la colère de nombreuses salles de cinémas ou de spectacles. Marc Olivier Sebbag, le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), s’était alors exprimé dans les colonnes du Figaro. Il s’était inquiété que cette mesure ne fasse chuter la fréquentation dans les salles de cinéma. « Personne ne va faire un test PCR pour aller voir un film », avait-il affirmé, ajoutant : « Nous nous sentons punis. »

Et cela s’est vérifié ! Selon les données de Comscore, depuis l’instauration du passe sanitaire, les salles de cinéma ont vu leur nombre d’entrées chuter de 70 % ce mercredi 21 juillet par rapport au mercredi d’avant. Ce jeudi 22 juillet était presque aussi triste, avec une baisse avoisinant 60 %, ainsi que le relate Les Échos.

« La DGS dit n’importe quoi et ne sait pas lire ce que ses propres services ont écrit dans le décret. Le passe sanitaire dépend bien du nombre de spectateurs prévus par l’exploitant et non pas de la capacité d’accueil », avait pointé Marc Olivier Sebbag.

Un revirement de situation après une erreur d’interprétation

Finalement, la fin de semaine est marquée par un revirement de situation et la DGS, sans faire mention de son interprétation erronée des écrits de ce décret, a annoncé ce vendredi au Figaro que « la jauge de 50 personnes et plus […] est déterminée en fonction de la capacité et des prévisions d’accueil de cet ERP (établissement recevant du public) et non en fonction de l’occupation réelle des lieux ».

« Les cinémas définissent par avance le nombre de spectateurs qu’ils comptent accueillir – c’est-à-dire le nombre de billets mis à la vente. S’ils prévoient une capacité d’accueil en termes de billetterie de 50 personnes et plus, alors le passe sanitaire s’applique dès le 1er spectateur et même si, in fine, la salle est occupée par moins de 50 personnes. S’ils mettent en vente moins de 50 places et prévoient donc d’accueillir moins de 50 spectateurs, alors, le passe sanitaire ne s’applique pas », a encore spécifié la DGS auprès du Figaro.

Le quotidien soulève à juste titre le fait que cette « subtilité » sera « à n’en pas douter,  fascinante à observer sur le terrain ».

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Côtes-d’Armor : un gérant préfère fermer son bar plutôt que de contrôler les passes sanitaires

Publié le 25.7.2021 par Emmanuelle Bourdy

Illustration  (TOM LITTLE/AFP via Getty Images)
Illustration (TOM LITTLE/AFP via Getty Images)

Dès le 1er août prochain, le passe sanitaire sera obligatoire pour accéder à certains établissements dont les bars, les restaurants, ou encore les musées. Les gérants de ces établissements devront eux-mêmes gérer ces contrôles, une charge dont la plupart se seraient bien passé. Opposé à cette mesure, le patron du bar l’Atelier à Binic (Côtes-d’Armor) a tout simplement pris la décision de fermer sa terrasse au public.

« Contrôler les gens, ce n’est pas mon boulot ! »

Début août, les gérants des bars et des restaurants devront vérifier si leurs clients sont bien en possession de leur passe sanitaire. Si la plupart dénoncent cette mesure, ils estiment qu’il faudra bien qu’ils s’y plient. D’autres en revanche ne pourront s’y résoudre, comme c’est le cas de René-Jacques Bullio, le propriétaire du bar l’Atelier à Binic. Il a donc pris une décision draconienne, celle de fermer son bar, tout simplement.

« Économiquement ce n’est pas viable, techniquement pas possible et humainement c’est une catastrophe. Et en plus, franchement, contrôler les gens, ce n’est pas mon boulot ! » s’indigne René-Jacques Bullio, le gérant de l’Atelier à Binic, ainsi que le rapporte La Presse d’Armor.

« Je ne me vois pas à partir de début août me priver de 50 % de la clientèle potentielle, c’est à peu près le taux de vaccination en France, tout en gardant 100 % de mes salariés, sachant que je devrais en attribuer deux aux contrôles. Ce n’est pas viable, on va perdre de l’argent tout l’été et on va passer notre temps à vider les terrasses plutôt que de les remplir », explique le patron de l’Atelier à France 3 Bretagne, sachant que l’été, il réalise 60 % de son chiffre d’affaires annuel.

Outre le fait qu’il se dise incapable de contrôler ses clients, il estime par ailleurs qu’une telle opération n’est pas rentable et préfère donc licencier ses quatre saisonniers, rapporte encore France 3.

De plus, techniquement, effectuer ces contrôles est compliqué. « Il y a 70 places en terrasse et nous servons plusieurs centaines de personnes par jour. Il nous est impossible d’effectuer ces contrôles. Cela nous demanderait trop de temps et une organisation trop lourde », a-t-il encore expliqué à La Presse d’Armor.

Une crainte que cela créé des tensions chez les clients

Même s’ils sont déçus par la décision de René-Jacques Bullio, ses clients les plus fidèles sont compréhensifs. « S’il y a une personne [du groupe] qui n’a pas le passe sanitaire, on ne va pas laisser la personne partir seule, on va tous partir en même temps », souligne l’une d’entre eux à France 3. Un autre avance que le patron ne peut pas « contrôler en permanence » les clients.

Il va sans dire que cette situation risque d’être source de tensions. L’UMIH, à savoir le syndicat de restaurateurs, estime que cette mesure est précipitée et ne permet pas aux établissements de s’organiser, relate France 3.

Jean Castex est récemment venu à Binic…

« C’est quand même très paradoxal, car le Premier ministre Jean Castex est venu à Binic, il y a quelques jours, pour parler justement avec des restaurateurs de la reprise et de leurs difficultés à recruter… », souligne René-Jacques Bullio.

Malgré tous ces bouleversements irritants, le propriétaire de l’Atelier garde le moral. Il compte maintenir l’ouverture de la partie épicerie et cave de son commerce, ainsi qu’il l’avait fait lors du confinement, précise La Presse d’Armor. Il espère par ailleurs que le gouvernement changera d’avis quant aux contrôles du passe sanitaire…

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Pass sanitaire : le Sénat adopte le projet de loi, largement modifié

Publié le 25.7.2021 par Epoch Times avec AFP

(CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images)
(CHRISTOPHE ARCHAMBAULT/AFP via Getty Images)

Le Sénat, à majorité de droite, a adopté dans la nuit de samedi à dimanche le projet de loi consacré à l’extension du pass sanitaire et la vaccination obligatoire des soignants, avec une série de modifications comme l’exemption du pass pour les mineurs ou en terrasses.

La chambre haute a voté le texte par 199 voix contre 123. Sénateurs et députés tenteront dimanche de s’accorder sur un texte de compromis, au lendemain de nouvelles manifestations contre la « dictature sanitaire », rassemblant plus de 300.000 personnes dans le pays.

Le gouvernement espère un accord des parlementaires pour éviter une nouvelle navette, qui ferait dérailler un calendrier très contraint.

Outre l’obligation vaccinale pour les soignants, sapeurs-pompiers ou professionnels auprès des personnes âgées, le projet de loi prévoit une extension du pass sanitaire (parcours vaccinal complet, test négatif récent ou certificat de rétablissement) début août dans les cafés-restaurants, foires et salons, établissements médicaux, avions, trains et cars longs trajets.

Le Sénat a toutefois adopté de nombreuses modifications, qui promettent des débats animés en commission mixte paritaire, dimanche à partir de 15H.

Il a conditionné l’extension du pass au rétablissement de l’état d’urgence sanitaire, jusqu’au 31 octobre, et a prévu d’exempter les centres commerciaux.

Certains amendements adoptés au Sénat ont divisé la droite comme l’exemption du pass sanitaire en terrasses ou pour les mineurs, autant de mesures qui pourraient être revues dans la suite des discussions.

Les sénateurs veulent repousser du 30 août au 15 septembre la mise en place de ce pass pour les lieux publics, aussi bien pour les personnels que pour les usagers.

Le Sénat a en outre voté un amendement PS pour que les mineurs de 16 et 17 ans puissent se faire vacciner sans autorisation parentale.

Le projet de loi prévoit l’isolement obligatoire pour les malades, disposition assouplie par les sénateurs.

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