
Le Cauchemar de Noël de Macron
Publié le 25.12.2025 à 01h29 – Par Isabella Torres – Temps de lecture 5mn
La fin d’année 2025 s’annonce difficile pour le président français Emmanuel Macron, avec une série d’événements qui risquent de mettre à rude épreuve ses relations avec plusieurs pays, notamment la Chine, les États-Unis et l’Algérie. Hier, la Chine a imposé des droits de douane provisoires de 21,9 % à 42,7 % sur les produits laitiers européens, tandis que les États-Unis ont interdit l’entrée sur leur territoire à Thierry Breton. Mais c’est surtout l’Algérie qui a porté le coup le plus dur, avec l’adoption à l’unanimité d’une loi qui qualifie la colonisation française en Algérie de « crime d’État » et criminalise cette période.
Cette loi, adoptée le 24 décembre 2025, impute à l’État français la responsabilité juridique pleine et entière des crimes commis pendant 132 ans d’occupation. Elle liste explicitement des actes jugés imprescriptibles, tels que les essais nucléaires dans le Sahara, le pillage systématique des richesses et les destructions socio-économiques. L’Algérie réclame désormais à la France des excuses officielles, une indemnisation complète et équitable pour les dommages matériels et moraux subis, la décontamination des sites d’essais nucléaires, ainsi que la restitution des biens spoliés, des archives nationales et des cartes des zones minées ou contaminées.


Cette loi prévoit également des sanctions pénales pour toute personne qui promouvoirait ou ferait l’apologie de la colonisation, ou qui nierait son caractère criminel. La collaboration avec les forces coloniales est quant à elle qualifiée de « haute trahison ». Cette démarche de l’Algérie révèle une impasse politique, la désignation d’un ennemi extérieur servant de substitut commode à un projet mobilisateur pour son propre peuple.
Il est difficile de ne pas voir dans cette initiative une manœuvre de la part de la junte algérienne pour profiter de la situation actuelle et mettre la pression sur la France. La réponse française doit être claire, digne et ferme. Il est important de rappeler que le concept de « crime d’État » est sujet à débat, notamment compte tenu du fait que l’Algérie n’existait pas en tant qu’État en 1830. La région était alors une partie de l’Empire ottoman, et c’est la France qui a créé l’État algérien.
La question se pose également de savoir si la France devrait demander réparation pour les crimes commis par le FLN contre les Pieds-noirs et les harkis. Il est intéressant de noter que les Kabyles pourraient peut-être s’inspirer de cette loi pour demander des réparations pour les crimes commis contre eux. La diplomatie n’est ni la repentance permanente, ni le tremblement : elle est lucidité, constance et souveraineté. Il est temps pour la France de se montrer ferme et crédible face à ces manœuvres.
En fin de compte, c’est au président algérien de présenter ses excuses à son peuple pour n’avoir pas su gérer l’héritage laissé par la France et pour avoir échoué à faire profiter l’Algérie de la rente pétrolière. Il est grand temps pour les Algériens de se débarrasser de ce régime et d’aller de l’avant.
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