Flash : Un ancien conseiller de Donald Trump reconnu coupable d’outrage au Congrès
Publié le 9.9.2023
L’ancien conseiller de Donald Trump, Peter Navarro, a été reconnu coupable jeudi de deux chefs d’accusation d’outrage au Congrès pour avoir refusé de se conformer à une citation à comparaître de la commission J6.
Traduction du Tweet :
Il s’agit là d’une instrumentalisation particulièrement insensée du DOJ de Biden, compte tenu de ce que nous avons appris sur le nombre de mensonges proférés par la commission J6 et sur les documents qu’elle a détruits.
“Le jury est en train de délibérer. Nous sommes entre les mains de Dieu. La seule chose certaine, c’est qu’il y aura encore plus de frais de justice. C’est le jeu des démocrates. Nous en saurons plus une fois le verdict rendu”, a écrit M. Navarro avant que le jury ne prenne sa décision.
Traduction du Tweet :
Le jury est en train de délibérer. Nous sommes entre les mains de Dieu. La seule chose certaine, c’est qu’il y aura d’autres factures juridiques. C’est le jeu des démocrates. J’en dirai plus une fois le verdict rendu. En attendant, vous pouvez m’aider à lutter contre ces bâtards partisans armés à l’adresse suivante :
“Le jury a délibéré pendant environ quatre heures avant de déclarer Navarro, 74 ans, coupable de deux chefs d’accusation d’outrage pour avoir refusé de témoigner devant la commission de la Chambre des représentants le 6 janvier et de remettre des documents cités à comparaître”, rapporte NBC News.
“La sentence de M. Navarro sera prononcée en janvier. Il risque un maximum d’un an de prison et une amende de 100 000 dollars pour chaque chef d’accusation”, a déclaré Rachel Acenas, journaliste à l’OANN.
Traduction du Tweet :
BREAKING : L’ancien conseiller commercial de Trump à la Maison-Blanche, Peter Navarro, a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation d’outrage criminel au Congrès pour avoir défié une citation à comparaître de la commission d’enquête de la Chambre des représentants le 6 janvier.
La sentence de M. Navarro sera prononcée en janvier. Il risque une peine maximale d’un an de…
Le juge du district américain Amit Mehta a fixé sa sentence au 12 janvier.
Les deux chefs d’accusation sont chacun passibles d’une peine de prison de 30 jours minimum et d’un an maximum, ainsi que d’une amende maximale de 100 000 dollars.
“Il n’y a pas d’erreur, pas d’accident”, a déclaré le procureur John Crabb aux jurés du tribunal fédéral de Washington, D.C., lors des plaidoiries finales jeudi matin.
“Cet homme se croit au-dessus de la loi”, a déclaré M. Crabb. “Dans ce pays, personne n’est au-dessus de la loi.
L’avocat de Navarro, Stanley Woodward, a déclaré lors de sa plaidoirie que le gouvernement n’avait pas réussi à prouver que son client était coupable d’outrage au Congrès.
“Pour que le gouvernement prouve son cas au-delà de tout doute raisonnable, il doit également prouver que le manquement du Dr Navarro à se conformer à la citation à comparaître n’était pas le résultat d’un accident, d’une erreur ou d’une inadvertance”, a déclaré M. Woodward, en insistant à plusieurs reprises sur ces trois derniers mots.
Voici ce que la chaîne corrompue MSNBC a déclaré à propos de la condamnation :
Traduction du Tweet :
BREAKING : Peter Navarro, ancien collaborateur de Trump, reconnu coupable de deux chefs d’accusation d’outrage au Congrès après avoir refusé de se conformer à une citation à comparaître de la Commission du 6 janvier de l’année dernière
Juste après la lecture du verdict, l’avocat de Navarro, Stan Woodward, a demandé l’annulation du procès, affirmant que les jurés étaient sortis pendant leur pause et avaient été exposés à des manifestants portant des pancartes liées au 6 janvier. Les procureurs du gouvernement ont déclaré qu’ils n’avaient vu aucun manifestant à l’extérieur de la sortie que les jurés auraient empruntée.
Le juge Amit Mehta a déclaré qu’il ne se prononcerait pas sur la demande d’annulation du procès tant que la défense ne lui aurait pas fourni des preuves vidéo ou photographiques d’une telle situation, qu’elle a déclaré être en train de rassembler.
Pour déterminer la culpabilité de Navarro, les jurés devaient estimer que les procureurs avaient prouvé quatre éléments : Navarro a été cité à comparaître, les informations que la commission lui demandait étaient pertinentes pour son enquête, Navarro n’a pas obtempéré et son refus d’obtempérer était “délibéré”.
Lors des plaidoiries finales d’un procès qui n’a duré qu’un jour après la sélection du jury, M. Woodward a de nouveau comparé les plaidoiries d’ouverture du gouvernement à une bande-annonce de film contenant toutes les meilleures parties du film – ne laissant “rien” de substantiel pour le film ou l’affaire, lui-même.
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