Histoire : Scandales pharmaceutiques et hypocrisie, la face sombre de l’industrie.


Scandales pharmaceutiques et hypocrisie, la face sombre de l’industrie.

Publié le 13.8.2023


Dans un monde où la santé est une préoccupation majeure, nous sommes souvent enclins à faire confiance aux entreprises pharmaceutiques qui promettent de nous offrir des traitements salvateurs et des médicaments capables de combattre les maladies les plus redoutables.

Quelques années après sa première production en laboratoire à la fin du XIXe siècle, l’héroïne était le principal ingrédient d’un remède contre la toux.

Aujourd’hui, plus de 100 ans plus tard, l’héroïne est une drogue illégale qui crée une forte dépendance et qui, en 20 ans, a causé la mort par overdose de près de 130 000 personnes rien qu’aux États-Unis.

Comment cet opioïde est-il apparu et comment a-t-il fini par être interdit ?

Cependant, derrière cette façade bienveillante, et toujours pour votre bien, se cachent parfois des réalités beaucoup moins reluisantes, des scandales et des comportements troublants qui soulèvent des questions sur l’éthique et la véritable intention de ces géants de l’industrie médicale, tuer les populations tout en s’enrichissant sur la peau de la “Bête”.

Prenons, par exemple, le cas des “ancérogènes (Round Up)” et des médicaments contre le cancer. À première vue, nous pourrions penser que les sociétés pharmaceutiques ont à cœur notre bien-être, mais il existe des situations qui suscitent un sentiment d’hypocrisie extrême.

Certaines de ces entreprises sont-elles vraiment préoccupées par notre santé, ou ne sont-elles que des acteurs avides de profits, prêts à sacrifier notre bien-être au nom de leur bilan financier ?

Un exemple frappant de cette ambivalence se retrouve dans l’histoire de Bayer, qui a fabriqué des aérosols, mais dont le passé durant la Seconde Guerre mondiale ne peut être ignoré.

Bayer a été impliqué dans des activités bien loin de l’éthique, soulevant des doutes quant à sa véritable intention d’œuvrer pour le bien de l’humanité.

Il est essentiel de reconnaître les pratiques douteuses de certaines entreprises pharmaceutiques, et il ne s’agit pas seulement de l’histoire ancienne.

Les expériences menées, parfois sans éthique, ont été largement documentées, suscitant un profond mécontentement et des inquiétudes légitimes.

Des expériences peu concluantes sur des chiens, par exemple, soulèvent des interrogations sur la vraie nature de ces acteurs et mettent en lumière la nécessité d’une régulation rigoureuse pour protéger la santé publique et garantir des normes éthiques dans la recherche et le développement de médicaments.

Néanmoins, il n’est pas juste de généraliser et de condamner l’ensemble de l’industrie pharmaceutique. Il existe des entreprises qui s’efforcent sincèrement d’améliorer la santé et le bien-être de la société.

La quête d’un “opium sans accoutumance” en est un exemple. Si l’on parvient à créer de tels traitements, cela pourrait révolutionner la gestion de la douleur et améliorer considérablement la qualité de vie de nombreuses personnes, sans les pièges de la dépendance.

En fin de compte, il est crucial que nous, en tant que consommateurs et citoyens, restions vigilants et exigeants vis-à-vis des entreprises pharmaceutiques.

Nous devons nous informer, remettre en question les pratiques douteuses et soutenir la recherche et le développement responsables.

La véritable intention de ces entreprises doit être clairement orientée vers notre bien-être collectif, et non pas uniquement vers la maximisation des profits. Souvenons-nous de ces leçons du passé et travaillons ensemble pour un avenir où la santé et l’éthique sont au cœur de l’industrie médicale.