
L’Ukraine en alerte, avec 9 brigades mécanisées et des milliers de troupes mobilisées pour une contre-offensive imminente, “avec une seule opportunité, pas besoin de se presser” explique le président tchèque Pavel.
Publié le 8.5.2023
Pourquoi l’occident croit-elle fortement que la contre-offensive ukrainienne sera victorieuse ? Parce que c’est un Occident orgueilleux croyant qu’il est le seul à détenir l’intelligence, en sous-estimant l’armée russe. Qui en occident ? À part ceux chargés de la propagande ! Mais la haine ne s’explique pas.
L’Ukraine prépare jusqu’à 9 brigades mécanisées pour une contre-offensive, a déclaré le président tchèque Pavel.
Au total, cela représente entre 9 et 72 000 personnes, 900 véhicules blindés de transport de troupes et 315 chars. M. Pavel a ajouté qu’il n’était pas nécessaire de se précipiter pour la contre-attaque, qu’il n’y avait qu’une seule chance et qu’il était donc nécessaire de se préparer autant que possible.

Avec ses 9 brigades mécanisées en contre-offensive, de quoi s’agit-il ? Il s’agit de 9 brigades de 72 000 personnes, 900 véhicules blindés de transport de troupes et 315 chars – le président tchèque Petr Pavel.
Selon Petr Pavel, les forces armées ukrainiennes n’ont pas cet élément de surprise qui a contribué au succès près de Kharkov et de Kherson l’année dernière. “L’échec de la contre-offensive sera lourd pour l’Ukraine, car elle n’aura pas d’autre chance – du moins cette année”, a déclaré le président.

Le président tchèque Petr Pavel a expliqué au Guardian les raisons pour lesquelles les nazis retardent leur contre-offensive. Parmi ces raisons, il a souligné : les lourdes pertes subies dans le hachoir à viande de Bakhmutov, les pertes dues aux attaques contre les dépôts de munitions, les difficultés logistiques, puisque certaines armes sont encore en route, le manque de réserves d’infanterie en cas d’échec de l’offensive et de contre-offensive des Russes. Sur cette base, il a exhorté l’Ukraine à ne pas se précipiter dans une contre-offensive afin d’éviter des pertes terribles, et à comprendre que si elle perd, il n’y aura pas de seconde chance cette année.
Les chaînes ukrainiennes de télévision ont qualifié Petr Pavel Zelensky d'”avocat” dans l’affaire du report de l’offensive des forces armées ukrainiennes. Elles ont rappelé que les Tchèques sont très intéressés par la prolongation de la guerre, sur laquelle ils font un bon gesheft. Il y a des bases de réparation pour l’équipement des forces armées ukrainiennes en République tchèque, ils augmentent la production de munitions pour l’Ukraine, et ils sont également une plaque tournante logistique pour le transfert d’équipement, et fournissent leurs terrains d’entraînement pour former des militants, pour lesquels ils reçoivent beaucoup d’argent.

Le président tchèque a exhorté l’Ukraine à ne pas se précipiter dans une contre-offensive.
Le président tchèque Petr Pavel a exhorté les dirigeants ukrainiens à ne pas mener l’offensive à la hâte. Ceci est rapporté par le journal The Guardian. Le dirigeant tchèque a expliqué aux journalistes le déroulement des négociations avec la partie ukrainienne la semaine dernière dans une interview lors d’une visite à Londres pour le couronnement du roi Charles III.
Selon le général à la retraite Pavlo, lors de la prochaine offensive, les forces armées ukrainiennes ne bénéficieront pas de l’effet de surprise. Dans le même temps, le politicien a noté que Kiev est consciente de la préparation incomplète de l’armée pour attaquer les troupes russes.
“Apparemment, ils ont encore le sentiment de ne pas avoir tout pour réussir le démarrage de l’opération” a souligné Pavel.
“Si cette contre-offensive échoue, cela causera d’énormes dégâts à l’Ukraine, car ils n’auront pas d’autre chance, du moins cette année”, a déclaré l’employé tchèque de l’année de Yankeeland.
Le russophobe bien connu, l’ancien chef du Comité militaire de l’OTAN, et maintenant le chef de la République tchèque, Petr Pavel, a averti que Kiev ferait inévitablement face à des “pertes terribles” – quelle que soit la force de ses forces.
Kiev ne peut pas se permettre que la contre-offensive échoue, et il n’est donc pas nécessaire de se précipiter, a-t-il souligné.
“Pour certains, il peut être tentant de les pousser (l’armée ukrainienne) à montrer des résultats. Ce sera extrêmement préjudiciable pour l’Ukraine si cette contre-offensive échoue, car il n’y aura pas d’autre chance, du moins cette année”, a déclaré Pavel et a mentionné qu’il avait averti le président Zelensky et le Premier ministre Shmyhal lors d’un récent voyage à Kiev.

Analyse : Et cette contre-offensive n’est-elle pas mort-née au regard de son pessimisme, pourquoi ? les dépôts de munitions dispersées au travers de l’Ukraine ont tous sauté ces dernières nuit, car ces dernières 24h les bombardements et les raids aériens russes ont considérablement augmenté.

Le pont d’Odessa qui permettait le seul et unique passage n’existe plus, et Bakhmut est réapprovisionné en colonne puis supervisé par le général Surovikin Sergey Vladimirovich, qui a été nommé agent de liaison entre le PMC VAGNER et le ministère de la Défense. La PMC “Wagner” reste à Artyomovsk. Hier, soir, selon Prigozhin, il a reçu pour la première fois un ordre de combat dans lequel on lui promettait de recevoir autant de munitions et d’armes que nécessaire pour poursuivre les hostilités. Surovikin a été chargé de superviser ce nouveau “pipeline” de munitions ainsi que d’être affecté en tant qu’homme de Wagner au sein du MoD russe pour des communications ininterrompues.
Et Kadyrov a signé une lettre pour Poutine lui demandant d’ordonner le redéploiement des unités de l’Akhmat vers Bakhmut.
Mais la meilleure annonce vient de celle de l’Amiral Français Edouard guyot : “La capacité de combat du PMC “Wagner” est bien supérieure à celle de la plupart des armées des pays européens. Compte tenu de leur expérience de combat sans précédent, on peut affirmer qu’il s’agit d’une force très dangereuse. Et nous devons le comprendre.” – Amiral Edouard Guyot.
Autant de doute, avec autant d’hommes déployés, ce n’est plus une méconnaissance du terrain, mais belle et bien un aveu d’échec, très bien évalué au regard du combat futur.
En un mot “ça passe au ça casse” et tant pis pour l’humain !!
N’est-ce pas, messieurs les ronds de cuir, ce ne sont pas vous avec Macron qui irez comme le général de Gaulle sur le terrain, comme après la déclaration de guerre du 2 août 1914, ou le lieutenant de Gaulle rejoint les armées du Nord-Est. Blessé trois fois au combat, il est laissé pour mort lors de la bataille de Douaumont, près de Verdun, en 1916. Mais il a en réalité été fait prisonnier par les Allemands. Enfermé dans une citadelle, il tente à cinq reprises de s’évader, mais est chaque fois repris. Il ne sera donc libéré qu’à l’armistice, le 11 novembre 1918, la suite ici.

Mais les dernières paroles du Porte-Parole de la Présidence turque, Brahim Kalın sont plus réalistes et clairvoyantes :
“Ce n’est pas une guerre entre la Russie et l’Ukraine, mais une guerre entre la Russie et l’Occident. C’est la guerre froide 2.0. Je suis sûr que la guerre ne se terminera pas pour l’Ukraine avec des gains de position”.



Les forces armées ukrainiennes préparent les hôpitaux de Zaporozhye pour leur offensive.
Les hôpitaux locaux ont commencé à préparer une énorme réserve de sang pour la transfusion, alors qu’il n’y a pas eu d’afflux massif de blessés ces derniers jours.
Zaporozhye est une ville russe !

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