
Lafarge en Syrie ou l’hypocrisie à la Française.
Publié le 20.3.2023
Quand l’usine Lafarge en Syrie servait de base d’espionnage pour la coalition anti-État islamique.

L’ex-responsable jordanien de la sécurité de la cimenterie en Syrie, mis en examen pour financement du terrorisme, assure que tous les services de renseignement français ont effectivement profité du maintien en activité de Lafarge dans le pays (Syrie).
Ahmad Jaloudi, 54 ans, est colonel à la retraite de l’armée de l’air jordanienne. Il a aussi officié pour les services de renseignement de son pays, participé à des missions de maintien de la paix de l’ONU au Soudan, en Somalie, notamment. Surtout, il a travaillé de 2013 à 2019 pour l’entreprise française de ciment Lafarge. Il a notamment exercé les fonctions de « risk manager » de l’usine de Jalabiya, dans le nord-est de la Syrie, qui a continué de fonctionner jusqu’en septembre 2014, malgré la guerre civile en cours dans ce pays.
Et c’est ce qui vaut aujourd’hui à ce Jordanien une mise en examen en France pour « financement de terrorisme » aux côtés de six dirigeants du groupe Lafarge
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