
Les donateurs de Project Veritas engagent un cabinet d’avocats pour empêcher les membres du conseil d’administration de destituer le fondateur James O’Keefe.
Publié le 11.2.2023
Les donateurs ont remis au conseil d’administration de Project Veritas une lettre de cessation et de désistement jeudi, alors qu’ils se préparaient à se réunir pour déterminer l’avenir du fondateur James O’Keefe au sein de l’entreprise. Plus tôt dans la semaine, des plaintes ont été déposées contre O’Keefe. La liste des plaintes du personnel était centrée sur le fait que O’Keefe était un patron problématique pour certains employés.
“James est Project Veritas” est en vogue sur Twitter alors que les membres des médias et les fans expriment leur choc face à la situation de O’Keefe. O’Keefe a fondé, lancé et fait de Project Veritas un nom connu de tous, alors pourquoi le conseil d’administration chercherait-il à l’écarter ?

Le titulaire du compte Twitter Swig a tweeté une photo de la lettre qui a été envoyée par le cabinet d’avocats Troutman Pepper Hamilton Sanders. La lettre indique que le cabinet représente de nombreux donateurs de Project Veritas. “Les gros donateurs de Project Veritas ne se laissent pas faire par les actions du conseil d’administration contre James O’Keefe”, a tweeté Swig.
Traduction du Tweet :
D’après ma source : “Les gros donateurs de Project Veritas ne prennent pas à la légère les actions du conseil d’administration contre James O’Keefe.”
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La lettre de l’avocat indique que le “cabinet représente un grand groupe de donateurs importants de Project Veritas qui ont de sérieuses inquiétudes quant à l’action rapportée du conseil d’administration visant à retirer le fondateur et PDG Jame O’Keefe de son poste de direction, à changer la structure des entités de Project Veritas et de leurs conseils d’administration (ce qui soulève des risques pour le statut d’organisme de bienfaisance des entités), et à exploiter Project Veritas à des fins autres que celles pour lesquelles l’organisation a été créée”.
“En prenant ou en menaçant de prendre ces mesures, le conseil d’administration s’éloigne de ses racines et de l’objectif explicite pour lequel il a levé des fonds considérables auprès du public, y compris nos clients. Nous craignons que le conseil d’administration n’agisse déjà en violation de la loi de Virginie sur la sollicitation caritative et le trust et nous demandons que le conseil d’administration s’abstienne de prendre d’autres mesures visant à saper fondamentalement les objectifs pour lesquels Project Veritas a été créé. Nous demandons également que les fonds donnés à Project Veritas soient préservés et ne soient pas dépensés à des fins non contraires à celles pour lesquelles ils ont été sollicités.”

La lettre rappelle ensuite que le travail acharné de M. O’Keefe a permis de doubler les contributions et les subventions et que Project Veritas “a sollicité des fonds dans le but de soutenir M. O’Keefe dans sa mission.”

Elle a cité une explication de la loi de Virginie sur la sollicitation caritative et le trust, qui “indique clairement que les fonds sollicités dans un but spécifique doivent être utilisés dans le “but sollicité” et que les fonds collectés par des “appels généraux” doivent être utilisés dans le but général de l’organisation caritative…”. Elle a poursuivi en exprimant la crainte que “les actions du conseil d’administration visant à restreindre ou à démettre M. O’Keefe de ses fonctions, à prendre le contrôle des entités Project Veritas et à les faire fonctionner d’une manière incompatible avec l’objectif pour lequel les entités ont été créées, ne violent la loi de la Virginie”.


La conclusion de la lettre indique que lorsque le conseil d’administration se réunira pour décider de “nouvelles mesures visant à réduire le rôle de direction et l’autorité de M. Okeefe, entraînant une réorientation de la mission de Project Veritas. Nous demandons au conseil d’administration de cesser et de s’abstenir immédiatement de prendre de telles mesures”. La lettre se termine par une demande de préserver toutes les preuves.

Swig a tweeté : “On dirait qu’ils ont engagé un cabinet d’avocats de renom qui a envoyé une lettre qui semble suggérer que le conseil va à l’encontre de la loi de la Virginie et s’expose à une responsabilité substantielle !”
Il a également tweeté, “Pourquoi ne comprennent-ils pas ? James est le Projet Veritas. Project Veritas est James. Nous, le peuple, sommes avec James !”
Traduction du Tweet :
“Pourquoi ne comprennent-ils pas ? James est le Projet Veritas. Le Projet Veritas est James. Nous, le peuple, sommes avec James !”
Jack Posobiec a tweeté qu’en début de soirée vendredi, il n’y avait pas de décision à Project Veritas. “MISE À JOUR : la réunion du conseil d’administration de Project Veritas est terminée, aucune décision n’a encore été prise concernant James O’Keefe.
Traduction du Tweet :
UPDATE : la réunion du conseil d’administration de Project Veritas est terminée, aucune décision n’a encore été prise concernant James O’Keefe.
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