
Plus d’un quart du pays veut que le GOP ouvre une enquête pour destitution contre Biden.
Publié le 23.11.2022
Excellent, l’impeachment pour Biden, c’est parti : Un groupe de républicains de la Chambre a déposé des articles d’impeachment, citant la gestion par le président Biden du retrait désastreux de l’Afghanistan et de la crise de la frontière sud.
Le groupe des républicains de la Chambre, dirigé par le représentant Bob Gibbs de l’Ohio, affirme que Biden a violé à plusieurs reprises ses devoirs de président, remettant ainsi en question son leadership. Selon le New York Post, les co-sponsors des articles incluent le représentant Andy Biggs de l’Arizona, ainsi que les représentants Brian Babin et Randy Weber du Texas.

Le représentant Gibbs a annoncé mercredi via Facebook qu’il avait déposé trois articles de destitution contre le président. Dans le premier article, il est suggéré que Biden a volontairement et sciemment libéré des milliers de migrants illégaux, dont certains ont été testés positifs pour COVID-19, à l’intérieur des États-Unis sans date pour comparaître devant le tribunal.
Le deuxième article affirme que le président Biden a violé la séparation des pouvoirs en prolongeant le moratoire fédéral sur les expulsions “bien qu’il ait publiquement reconnu qu’il ne passerait pas l’examen constitutionnel”.Enfin, le troisième article traite de la gestion par le président Biden du retrait américain d’Afghanistan. Cela suggère qu’il n’a pas agi de manière responsable en tant que commandant en chef, mettant la vie des Américains en danger, ainsi qu’aidant et encourageant l’ennemi en “laissant des milliards de dollars de matériel militaire entre les mains des soldats ennemis”.
Le représentant Gibbs a reconnu que parce que les démocrates contrôlent les deux chambres du Congrès, toute autre action au-delà du dépôt initial des articles est peu probable. “Je ne pouvais pas rester les bras croisés”, déclare-t-il, “pendant que le président Biden commet ce que je considère être des violations flagrantes et délibérées de son serment d’office”.
Yahoo News rapporte : Leur mince majorité assurée, les républicains de la Chambre des représentants sont maintenant confrontés à la réalité de la gouvernance et aux demandes de leur base de plus en plus bruyante, pour laquelle la perspective autrefois marginale de mettre en accusation le président Biden est devenue une opinion majoritaire, selon un nouveau sondage Morning Consult/Politico.

Alors que 28 % de l’ensemble du pays a déclaré qu’une enquête du GOP sur la mise en accusation de Biden était une “priorité absolue”, ce chiffre a presque doublé pour atteindre 55 % chez les personnes interrogées par le GOP. Seuls 6 % des démocrates sont de cet avis. Il est à noter que le soutien des GOP à l’enquête sur les finances de Hunter Biden – une source majeure de colère et de théories conspirationnistes de la part des conservateurs – est légèrement inférieur à leur intérêt pour une enquête sur la mise en accusation, 52 % des GOP interrogés la considérant comme une priorité pour le nouveau Congrès. En revanche, 7 % des démocrates sont de cet avis.
M. Biden a reconnu l’existence d’un chœur de plus en plus important au sein du GOP House en faveur de sa mise en accusation, le qualifiant de “presque comique” et lançant “beaucoup de chance pour ta dernière année”, comme le disait mon entraîneur, lorsqu’on lui a demandé sa réponse aux républicains qui poussent à la mise en accusation. Il avait auparavant plaisanté : “Je ne sais pas pourquoi ils vont me mettre en accusation”.
Traduction du Tweet :
Biden : On me dit déjà que s’ils récupèrent la Chambre et le Sénat, ils vont me mettre en accusation. Je ne sais pas pourquoi ils vont me mettre en accusation.
L’aspirant président de la Chambre des représentants Kevin McCarthy (R-Calif.) s’est largement abstenu de soutenir la mise en accusation de Biden, déclarant à Punchbowl News en octobre qu’il pense que “le pays n’aime pas du tout que la mise en accusation soit utilisée à des fins politiques” et que, dans le cas du président, “je ne vois pas ce qui se passe actuellement”.
Le sondage Morning Consult/Politico a été réalisé du 10 au 14 novembre auprès d’un échantillon de 1 983 électeurs inscrits.
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