Ukraine : Décryptage des six heures d’entretien de Macron avec V. Poutine, une guerre que seuls l’Amérique et la Grande-Bretagne semblent vouloir.


Décryptage des six heures d’entretien de Macron avec V. Poutine, une guerre que seuls l’Amérique et la Grande-Bretagne semblent vouloir.

Grande-Bretagne, USA… Toujours les mêmes qui sèment le chaos…..

Publié le 8.2.2022


Tout avait commencé par l’accueil que Poutine a réservé à Macron à son arrivée en Russie, regardez, c’était le désert des Tartares personnes pour l’accueillir comme se doit d’être un chef d’état ?? C’est clair V. Poutine a ignoré Macron et regardez-le, il est même plutôt apeuré à sa descente… Macron a dû prendre sa poudre blanche pour avoir le courage d’affronter Poutine, mais malgré ça il se fait humilier mondialement. On se rapproche du scary event. Les Anons savent.

Ils essaient de calmer la Russie avec des arguments selon lesquels l’OTAN est une organisation pacifique & purement défensive. La mesure dans laquelle cela correspond à la réalité, les citoyens ont pu le constater par leur propre expérience avec : l’Irak, la Libye, l’Afghanistan, etc… Vladimir Poutine à Emmanuel Macron : « Demandez à vos citoyens s’ils veulent que la France entre en guerre contre la Russie »

Rencontre Poutine / Macron à Moscou : « Si l’Ukraine et les membres de l’OTAN veulent récupérer la Crimée par la voie militaire, les pays européens vont être entraînés automatiquement dans le conflit avec la Russie », déclare Vladimir Poutine qui précise avoir la puissance nucléaire qui dépasse tous les autres pays de l’OTAN. « Macron ne veut pas ce scénario, moi non plus ! Il est là depuis 6 heures et me parle presque en me torturant… »

Macron marqué physiquement a ramassé une claque : « Le président Poutine m’a assuré de sa disponibilité à s’engager dans cette logique et sa volonté de maintenir ces équilibres en particulier en ce qui concerne la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine »

Sur le fond, ni signe clair de la « désescalade » que Macron espérait ramener du Kremlin, ni engagement de Poutine de revenir au format Normandie, ces sommets associant la Russie, l’Allemagne, l’Ukraine et la France.

Face à Poutine, Macron se pose en défenseur de la paix tandis que les vassaux de Washington soufflent sur les braises.

Le mec, croit impressionner Poutine avec son air théâtralisé, connaissant Macron qui se sert de sa position actuelle de Président temporaire de l’Europe pour se montrer aux yeux du Monde et se faire passer pour le grand négociateur de la paix, alors que nous l’avions déjà vu au Liban avec un Bilan archi nul pire, il s’est fait huer par le Peuple, ne sait pas qu’à ce moment-là, c’est V. Poutine qui se sert de lui pour passer les messages en direct au Monde entier.

À l’autre bout d’une table de 6 mètres, Macron a affirmé devant Poutine vouloir la « désescalade » et « éviter la guerre »… Le jeune Macron repasse son orale de l’ENA. Vladimir Poutine, comme tout stratège russe qui se respecte, utilise l’espace pour lutter.

Nous dirons donc que c’est la table en marbre blanc qui a été la vedette du tête-à-tête entre Poutine et Macron pour cette crise en Ukraine et Macron qui met le masque, Poutine non…

Comme si les accords de Minsk de 2015 ne fournissaient pas, déjà, un cadre de résolution au conflit interne ukrainien hérité de la révolution colorée de 2014, fomentée par Washington.

Pendant que Macron parle, Moscou fait face à une opération coordonnée des vassaux européens des États-Unis.

  • L’Allemagne a annoncé l’envoi de troupes en Lituanie, tandis que le Royaume-Uni dépêche 350 soldats en Ukraine
  • Le nouveau chancelier allemand doit rencontrer Joe Biden.
  • L’Ukraine a demandé ce jour à Washington de déployer le système antimissile américain THAAD

Président d’un pays en perte de vitesse, Macron va jouer sa partition : remuer du vent et inverser la réalité.

Poutine a écouté poliment…

Et comme nous le voyons ci-dessous toutes les options sont sur la table!!!

Bientôt 6 heures qu’Emmanuel Macron et Vladimir Poutine sont en tête-à-tête… À défaut de savoir ce qu’ils se disent, on sait au moins ce qu’ils ont mangé…

Vous remarquerez la photo officielle du compte Twitter de Macron au moment du déplacement de celui-ci chez Poutine prise de dos à Macron, donnant la sensation de domination de ce dernier, avec un Poutine tout petit en arrière-plan…

1 : Photo Officielle du Staff Macroniste

2 : Photo normale

3 : Poutine vu par les Macronistes.

Résumer de son entretien avec Poutine

Se coucher devant l’un, se faire coucher par l’autre : telle est la politique étrangère de Macron pour la France.


Rappel de l’Histoire.

Un peu d’histoire pour comprendre là où nous en sommes et pourquoi V. Poutine a raison de leur tenir tête, malgré les six heures d’entretien de Macron avec lui qui ne changeront rien à sa détermination de nettoyer le marais en Ukraine. Macron porte-parole de l’Europe a dû être averti par V. Poutine la France vient de comprendre, l’Allemagne fait profil bas et L’OTAN doute de ses capacités pour l’Ukraine, mais surtout avec les deux guerres-éclair éventuelles qui se dessinent en même temps, Ukraine, Taïwan. Lire notre article sur le sujet ici.

Le peuple ukrainien avait déjà installé un dirigeant pro-russe par les urnes, Viktor #Yanukovych. Il a été renversé par un véritable coup d’État soutenu par les États-Unis en Ukraine en 2014, ce qui a conduit à la crise actuelle.

Le désaccord entre les présidents américain et ukrainien et la prudence de l’Allemagne et de la France semblent indiquer que seuls les États-Unis et le Royaume-Uni souhaitent une guerre avec la Russie.

Zelensky lors de son investiture en 2019. (Mykhaylo Markiv /Administration présidentielle de l’Ukraine)

📌 L’appel téléphonique entre le président américain Joe #Biden et le président ukrainien Volodymyr #Zelenensky, le fameux jeudi, ne se serait pas « bien passé », selon un haut fonctionnaire ukrainien.

Ce responsable a déclaré que M. Zelensky a exhorté M. Biden à « calmer le jeu » sur la situation en Ukraine et que les services de renseignement ukrainiens ne voyaient pas la menace russe de la même manière que les États-Unis, selon un rapport de #CNN. La situation est « dangereuse mais ambiguë », a déclaré M. Zelensky à M. Biden, et « il n’est pas certain qu’une attaque aura lieu. »

Lors d’une conférence de presse vendredi, Zelensky a déclaré :

« Ils continuent à soutenir ce thème, ce sujet, et ils le rendent aussi aigu et brûlant que possible. À mon avis, c’est une erreur. » Il a ajouté : « Si vous ne regardez que les satellites, vous verrez l’augmentation des troupes et vous ne pourrez pas évaluer s’il s’agit d’une menace d’attaque ou d’une simple rotation. »

Zelensky a également parlé de la reprise des pourparlers diplomatiques à Paris dans le format Normandie avec l’Allemagne et la France, dans lesquels les accords de Minsk doivent être mis en œuvre. Les accords de 2015 mettraient fin à la guerre entre Kiev et deux provinces orientales séparatistes qui se sont opposées au coup d’État de 2014 soutenu par les États-Unis qui a renversé un président démocratiquement élu qui penchait vers Moscou. Les provinces recevraient une autonomie par rapport à Kiev. M. Zelensky a déclaré qu’il espérait que le cessez-le-feu dans l’est tiendrait.

C’est presque l’exact opposé de ce que les États-Unis et leurs médias fidèles claironnent tous les jours. Au cours de l’appel, Biden a fait monter la température en affirmant de manière décisive qu’une invasion russe de l’Ukraine était imminente.

« Biden a averti son homologue ukrainien qu’une attaque russe pourrait être imminente, en disant qu’une invasion était maintenant pratiquement certaine, une fois que le sol aurait gelé plus tard en février, selon le fonctionnaire », indique le rapport de CNN.

La fièvre de la guerre s’est clairement emparée de Washington. Emily Horne, une porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, « a contesté la description de l’appel par le haut responsable ukrainien », selon la chaîne. « Des sources anonymes « laissent échapper » des faussetés », aurait-elle déclaré. « Le président Biden a dit qu’il y a une possibilité distincte que les Russes envahissent l’Ukraine en février. Il l’a dit publiquement et nous avons lancé des avertissements à ce sujet depuis des mois. Les rapports sur quoi que ce soit de plus ou de différent sont complètement faux. » C’était avant que Zelensky ne répète les mêmes sentiments vendredi.

Mais Zelensky n’est pas le premier dirigeant ukrainien à nier l’existence d’une menace sérieuse de la part de Moscou. Le New York Times a rapporté mardi :

« Le ministre ukrainien de la défense a affirmé qu’il n’y avait eu aucun changement dans les forces russes par rapport au renforcement des effectifs au printemps ; le chef du conseil national de sécurité a accusé certains pays occidentaux et médias d’exagérer le danger à des fins géopolitiques ; et le porte-parole du ministère des affaires étrangères a critiqué les États-Unis et la Grande-Bretagne pour avoir retiré les familles des diplomates de leurs ambassades à Kiev, affirmant qu’ils avaient agi prématurément.

Le discours de Washington, relayé par les médias d’entreprise américains, est que l’Amérique comprend mieux l’Ukraine que les responsables ukrainiens. Selon les « analystes », si les Ukrainiens réagissent à l’hystérie américaine, c’est pour « maintenir la stabilité des marchés ukrainiens, prévenir la panique et éviter de provoquer Moscou, tandis que d’autres l’attribuent à l’acceptation malaisée par le pays du fait que le conflit avec la Russie fait partie de l’existence quotidienne de l’Ukraine », comme le rapporte le Times.

Il est impossible que ce soit parce qu’il n’y a pas la menace que les Américains prétendent qu’il y a.

La fièvre de la guerre obscurcit l’esprit de l’État de sécurité nationale américain et de ses médias fidèles. Et, comme toujours, les fabricants d’armes comme Lockheed Martin et General Dynamics en profitent.

La réponse furieuse de la porte-parole du #NSC révèle la façon dont le Washington officiel réagit aux doutes sur l’hystérie guerrière, même s’ils viennent du président du pays supposé être visé.

 DOUTES EUROPÉENS AUSSI

L’Ukraine n’est pas le seul pays à ne pas être aussi enthousiaste que l’Amérique pour la guerre. L’Allemagne a refusé d’envoyer ses armes à l’Ukraine.

« Les livraisons d’armes ne seraient pas utiles pour le moment – c’est le consensus au sein du gouvernement », a déclaré la semaine dernière la ministre allemande de la défense, Christine #Lambrecht.

Samedi dernier, le vice-amiral Kay-Achim #Schönbach, chef de la marine allemande, a démissionné après avoir déclaré que les rumeurs d’une invasion russe en Ukraine étaient « absurdes » et que la Russie cherchait simplement à faire respecter ses préoccupations en matière de sécurité en Europe. Les entreprises allemandes, qui entretiennent d’importants liens commerciaux avec la Russie, ont longtemps fait la sourde oreille aux pressions exercées par Washington pour qu’elles imposent des sanctions à leur partenaire commercial.

La position de l’Allemagne a effrayé les atlantistes les plus farouches, comme le groupe de réflexion Carnegie Europe, qui a déclaré hier :

« Si Berlin n’adopte pas une position plus audacieuse et sans ambiguïté à l’égard de la Russie, elle sapera les efforts de dissuasion de l’Occident ».

Jeudi, le département d’État américain a pris une mesure extraordinairement audacieuse en dictant à l’Allemagne que les États-Unis fermeraient le gazoduc Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne – un projet commercial qui n’a rien à voir avec les États-Unis – en cas d’invasion de la Russie.

« Je veux être très clair : si la Russie envahit l’Ukraine d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’avancera pas », a déclaré Ned Price, porte-parole du département d’État américain, à NPR.

Mais même la #BBC s’est exprimée :

« Des questions demeurent quant à savoir si les États-Unis auraient le pouvoir d’annuler le projet ».

Ce n’est pas une coïncidence si les États-Unis ont déclaré cette semaine qu’ils organisaient des expéditions de gaz naturel liquéfié beaucoup plus coûteuses, en provenance des États-Unis et d’autres parties du monde, si une guerre amenait la Russie à fermer ses gazoducs vers l’Europe.

Pour leurs efforts de sape de la Russie et même pour de purs intérêts commerciaux, les États-Unis semblent vouloir, voire supplier, la Russie de l’envahir.

 LA FRANCE AUSSI A DES DOUTES

Macron quittant le Parlement européen après son discours de la semaine dernière. (Parlement européen)

Dans un discours devant le Parlement européen la semaine dernière, le président français Emmanuel #Macron a semblé montrer à la Russie le genre de respect dont parlait Schönbach. Il a déclaré :

« L’Europe doit construire un ordre de sécurité collective sur notre continent. La sécurité de notre continent passe par un renforcement stratégique de notre Europe comme puissance de paix, puissance d’équilibre, notamment dans son dialogue avec la Russie. Ce dialogue, je le prône depuis plusieurs années. Il n’est pas facultatif, car notre histoire et notre géographie sont têtues, tant pour nous que pour la Russie. Pour la sécurité de notre continent, qui est indivisible. Nous avons besoin de ce dialogue…. Ce que nous devons construire, c’est un ordre européen fondé sur des principes et des règles auxquels nous nous sommes engagés, et que nous avons établi non pas contre ou sans la Russie, mais avec la Russie. »

Malgré les propos de Macron, la France a accepté d’envoyer un contingent de ses soldats de l’OTAN en Europe de l’Est, tout comme le Danemark, l’Espagne et les Pays-Bas.

Comme c’est souvent le cas, l’Europe est tiraillée entre ses propres intérêts et ceux qui sont dictés par Washington, ce qui se traduit par une politique ambiguë. Il y a peu d’exemples d’Europe risquant l’ire de l’Amérique, même pour son propre bénéfice.

Refuser de coopérer avec les États-Unis sur l’Ukraine serait le signe d’une défiance européenne à l’égard des États-Unis, comme Charles de Gaulle retirant la France de l’OTAN en 1966 pour préserver l’indépendance française.

La dernière fois que les gouvernements européens ont rompu avec Washington sur une question majeure a été l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003. La France et l’Allemagne ont alors rejoint la Russie au Conseil de sécurité de l’#ONU pour bloquer l’autorisation de la guerre (bien que la Grande-Bretagne l’ait soutenue). Mais la France et l’Allemagne ont ensuite voté pour une résolution plusieurs mois plus tard qui, pour l’essentiel, approuvait l’invasion.

 SEUL LONDRES VALIDE

Boris Johnson (Flickr)

La dissension de l’amiral allemand et du président français à l’égard de la position américaine montre bien que la propagande de guerre qui est brassée quotidiennement autour de l’Ukraine est une affaire essentiellement anglo-saxonne.

La Grande-Bretagne a commencé à jouer un rôle croissant avec les États-Unis dans la préparation de ses populations à la guerre, ce qui n’est pas sans rappeler la préparation de l’invasion de l’Irak par les États-Unis et le Royaume-Uni en 2003.

Samedi dernier, le Foreign Office britannique, sans fournir la moindre preuve, a déclaré que la Russie prévoyait « d’installer un dirigeant pro-russe à Kiev alors qu’elle envisage d’envahir et d’occuper l’Ukraine ». Cette semaine, le Premier ministre Boris Johnson a déclaré qu’une invasion deviendrait « une affaire douloureuse, violente et sanglante » pour la Russie.

Le peuple ukrainien a déjà installé un dirigeant pro-russe par les urnes, Viktor Yanukovych. Il a été renversé par un véritable coup d’État soutenu par les États-Unis en Ukraine en 2014, ce qui a conduit à la crise actuelle.

La preuve du coup d’État de Kiev a été apportée par la fuite d’un appel téléphonique entre Victoria #Nuland, alors secrétaire d’État adjointe aux affaires européennes et eurasiennes, et l’ambassadeur américain en Ukraine, dans lequel ils discutaient de l’identité du nouveau dirigeant ukrainien, quelques semaines avant le coup d’État.

La Grande-Bretagne va plus loin, en sonnant l’alarme sur le fait que l’impasse ukrainienne peut conduire à une guerre mondiale. Liz #Truss, la ministre britannique des affaires étrangères, s’est rendue jusqu’en Australie pour faire craindre que la Chine ne se joigne à la guerre en attaquant Taïwan si la Russie « envahissait » l’Ukraine.

Une interview qu’elle a donnée au Sydney Morning Herald, sous le titre : « Les agresseurs travaillent ensemble : La britannique Truss avertit que la Chine pourrait suivre la Russie dans la guerre », commence ainsi :

« La Chine pourrait profiter d’une invasion russe en Ukraine pour lancer sa propre agression dans la région indo-pacifique, a averti la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss. Je ne pense pas que nous puissions l’exclure », a déclaré Mme Truss. … « La Russie travaille plus étroitement avec la Chine qu’elle ne l’a jamais fait. Les agresseurs travaillent de concert et je pense qu’il incombe à des pays comme le nôtre de travailler ensemble.' »

Les États-Unis et la Grande-Bretagne tentent de sauver une nation qui dit ne pas avoir besoin d’être sauvée pour le moment. Et ce sont seulement Washington et Londres qui ont entièrement tourné cette histoire de guerre et qui sont prêts à intimider toute personne d’importance qui la conteste.