Q SCOOP – Italie: Rome, manifestations.

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Rome, le peuple italien marchant contre la dictature sanitaire du gouvernement Conte en criant: « Liberté, liberté, liberté, liberté! » #RadioSavana


Rome: un millier de manifestants anti-vaccin et anti-masque

C.M. avec AFP

Le rassemblement s’est tenu ce samedi après-midi dans le centre de la capitale italienne.

Environ un millier de personnes ont manifesté samedi après-midi dans le centre de Rome pour protester contre l’obligation de vacciner les enfants en âge scolaire ou celle du port de masque, a constaté l’AFP.

« Non à l’obligation de vacciner, oui à la liberté de choix », « Pas de masque à l’école, pas de distanciation », « La liberté personnelle est inviolable » et « Vive la liberté », proclamaient des pancartes brandies par les manifestants dont la majorité ne portait pas de masque.

L’un d’entre-eux avait une photo du pape François avec en légende le mot « Satan » ainsi que le chiffre « 666 », considéré comme un symbole du diable.

La foule était essentiellement composée de militants anti-vaccin et de complotistes, même si la police a craint ces derniers jours également une importante participation de groupuscules fascistes, proches de cette mouvance anti-gouvernement et anti-masques, qui aurait pu entraîner des heurts.

Interrogé plus tôt dans la journée sur cette manifestation, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a froidement répondu en énumérant le bilan de l’épidémie en Italie: « Plus de 274.000 malades et 35.000 morts. Point final ».

Il a ajouté être confiant que l’automne n’entraînerait pas un nouveau confinement général mais seulement « des interventions ciblées » où cela serait nécessaire.




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Rome, le peuple italien contre la dictature sanitaire du gouvernement Conte: « Liberté! » #RadioSavana



En Italie, le gouvernement Conte redoute le test des régionales

Des élections régionales se tiendront le dimanche 20 et le lundi 21 septembre.

Plutôt populaire pour sa gestion de l’épidémie, le gouvernement italien recueille la confiance de 57 % des électeurs, selon un sondage Demos du 29 août. Cette bonne performance pourrait ne pas être payante au niveau électoral, et notamment lors des élections régionales qui se tiendront les 20 et 21 septembre prochains.

En Italie, chaque région suit son propre calendrier électoral ; du coup, chaque année, la classe politique italienne subit un test local non sans répercussions au niveau national. A minima, l’opposition essaie d’utiliser une éventuelle victoire pour demander des nouvelles élections, en accusant le gouvernement de ne plus avoir de légitimité.

Engagé dans une rentrée compliquée avec la reprise des écoles fermées depuis mars et une capacité encore réduite à produire des tests Covid-19, le gouvernement Conte regarde avec appréhension les élections dans les Pouilles, la Campanie, la Toscane, les Marches, la Ligurie et la Vénétie. Et pour cause : le Parti démocrate et le Mouvement 5 étoiles n’ont pas réussi à mettre en place des alliances locales compétitives.

Les deux partis majoritaires ont bien signé un accord pour se présenter ensemble, et transformer un pacte parlementaire en vraie coalition électorale qui puisse rivaliser avec la Ligue de Matteo Salvini, les Frères d’Italie de Giorgia Meloni et Forza Italia de Silvio Berlusconi. Mais les candidats du Mouvement 5 étoiles ont refusé de se retirer, sauf en Ligurie où le match semble impossible à gagner pour la gauche. Le résultat est que le candidat officiellement soutenu par le gouvernement n’est sûr de gagner qu’en Campanie, tandis que dans les autres régions, la droite est donnée partout favori.

Coude à coude. La Vénétie est considérée comme perdue à l’avance à cause de la popularité du président sortant Luca Zaia, donné gagnant avec 85 %. Mais gouvernée depuis 1970 par la gauche, la Toscane pourrait tomber, la candidate de Salvini étant au coude à coude avec le candidat de la gauche. Même risque de défaite dans les Pouilles et les Marches, régions gouvernées jusqu’ici par la gauche.

Matteo Salvini, qui avait beaucoup misé sur l’Emilie-Romagne, fief de la gauche, a cette fois évité de transformer des campagnes locales en test national. A l’époque, son omniprésence avait fini par mobiliser la gauche. Cette fois, il s’affiche à côté des candidats, mais leur laisse de l’espace, et se concentre sur des thématiques locales. Une stratégie payante, selon les sondages.

Le secrétaire du Parti démocrate Nicola Zingaretti et le président du Conseil Giuseppe Conte ont choisi l’option inverse et nationalisent le vote, essayant de sensibiliser contre « un raz de marée de l’extrême droite. » Et pour cause : perdre cinq régions sur six, et surtout perdre la Toscane, serait un tremblement de terre. A l’opposé, une victoire pourrait redonner du souffle à l’opposition de droite, en difficulté faute d’arguments crédibles pour attaquer l’exécutif pour sa gestion de la pandémie.


Source 1: Lopinion

Source 2: BFMTV