Q INFOS – Le FMI annonce le Grand Reset

Bon, les choses se corsent, le Fond Monétaire International (FMI) annonce une réinitialisation monétaire.

Cependant, pas avant novembre 2020. Mais la volonté est là. Doit-on s’étonner de la chose? Pantoutte !

On ne compte plus les économistes – alternatifs évidemment – qui s’y attendaient.Comment en est-on arrivé là? Petit résumé qui est plus détaillé dans la vidéo de 38 min.Il y a la masse monétaire, i.e. l’argent en circulation.

On peut créer de la monnaie. Tout va bien lorsque la croissance économique suit cette création monétaire.Cependant, depuis les années ’60, on observe une baisse tendancielle de la croissance (malgré ce qu’on vous dit dans la MSM).

D’autre part, les dettes publiques, déjà imposantes, explosent littéralement depuis 2010 et la crise du coco vide n’a pas ralenti la tendance, au contraire. Une dette c’est de la création d’argent.Bref, depuis 10 ans, on assiste à un emballement de la création monétaire. Cependant, cette nouvelle monnaie n’est pas accompagnée de croissance.

Ainsi : trop de dettes, pas assez de création de richesse = insolvabilité. C’est exactement la raison pour laquelle la Fed et la BCE injectent continuellement de l’argent dans le système pour ne pas qu’il s’écroule. En d’autres mots, pour ne pas qu’il fasse faillite.Mais cette monnaie ne vaut plus rien pour les raisons évoquées plus haut.Bref, il faut réinitialiser les monnaies.

Trouver un moyen de leur redonner de la valeur.Pourquoi attendre en novembre prochain : à cause du résultat des élections américaines, évidemment ! Mais il y a un autre hic : est-ce que la Chine voudra emboîter le pas?J’ajouterais : est-ce que la Russie voudra aussi embarquer dans la galère? Chine et Russie sont les 2 plus gros éléments des BRICS. Et que diront les autres nations du globe?

Comme on peut le voir présentement : avec le coco vide, les tensions raciales (et sociales) et maintenant cette annonce du FMI, nous vivons exactement les bouleversements qu’amènent l’entrée dans la nouvelle ère du Verseau. Les Ummites l’avaient prédit.

Peter Deunov en avait parlé, Drunvalo Melchizédek aussi, divers textes anciens orientaux également, etc. Il suffit d’avoir les oreilles grandes ouvertes pour non seulement entendre mais écouter.Alors, ne nous étonnons pas. Gardons le cap. Le meilleur, dans tous les sens du mot, est à venir. Zone de turbulence sans plus. Mais restez attachés. Ça brasse et ça va continuer de brasser.*Le chef d’état de mon pays, pour une raison surprenante, est évacué de son poste. Tout se passe dans la paix, le calme.

C’est l’ordre des choses et cela me convient parce que je l’ai choisi.S’installe à la place un pouvoir de transition qui nous amène dans un monde où la justice et l’honnêteté règnent; où la prospérité se voit partout où l’on pose les yeux.Prospérité matérielle, intellectuelle, spirituelle. Le bonheur se retrouve dans chaque regard.Je me sens enfin chez moi.



La grande réinitialisation Monétaire Remarques au Forum économique mondial Kristalina Georgieva, directrice générale du FMI

Le 3 juin 2020

Je remercie Son Altesse Royale le Prince de Galles et le professeur Schwab de nous avoir réunis. Le moment est venu de réfléchir à ce que l’histoire dirait de cette crise. Et le moment est venu pour nous tous de définir notre propre rôle. Les historiens vont-ils regarder en arrière et dire que c’était le moment d’un grand revirement ? Aujourd’hui, nous voyons des signes très inquiétants.

Cent soixante-dix pays vont terminer cette année avec une économie plus petite qu’au début de l’année, et nous prévoyons déjà qu’il y aura plus de dettes, plus de déficits et plus de chômage. Et il y a un risque très élevé d’accroissement des inégalités et de la pauvreté.

Si nous n’agissons pas.

Alors, que faudrait-il aux historiens pour considérer cette crise comme le moment d’un grand retour en arrière ?

Du point de vue du FMI, nous avons assisté à une injection massive de mesures de relance budgétaire pour aider les pays à faire face à cette crise et à passer à la vitesse supérieure pour que la croissance revienne. Il est d’une importance capitale que cette croissance conduise à un monde plus vert, plus intelligent et plus juste à l’avenir.

Il est possible d’y parvenir. À condition de se concentrer sur les éléments clés d’une reprise – et d’agir maintenant. Nous n’avons pas besoin d’attendre.

Au FMI, nous voyons des opportunités formidables.

Tout d’abord, permettez-moi de parler de la croissance verte.

Les gouvernements peuvent mettre en place des investissements publics – et des incitations aux investissements privés – qui soutiennent une croissance à faible intensité de carbone et à l’épreuve du climat. Bon nombre de ces investissements peuvent déboucher sur une reprise riche en emplois – pensez à la plantation de mangroves, à la restauration des terres, au reboisement ou à l’isolation des bâtiments. Pensez aux secteurs clés pour la réduction de l’intensité de carbone dans lesquels le secteur public et le secteur privé peuvent investir.

Je tiens particulièrement à profiter de la faiblesse des prix du pétrole que nous connaissons aujourd’hui, pour éliminer les subventions néfastes et introduire un prix du carbone qui inciterait les investissements futurs.

Deuxièmement, permettez-moi de parler d’une croissance plus intelligente. Nous savons que l’économie numérique est la grande gagnante de cette crise. Mais nous ne devons pas laisser la fracture numérique se creuser de telle sorte que certains pays et certaines communautés prennent encore plus de retard. Cela apporterait plus de douleur que de gain à l’avenir. Il est donc essentiel que des institutions comme le FMI soutiennent les investissements qui réduiront la fracture numérique – en partenariat avec la Banque mondiale et d’autres.

Nous devons également réfléchir soigneusement à la manière de faire en sorte que le bond de croissance et de rentabilité du secteur numérique se traduise par des avantages partagés par l’ensemble de nos sociétés.

Et cela m’amène à mon troisième point – la croissance.

Nous savons que, si elle est laissée à elle-même, cette pandémie va aggraver les inégalités. C’est ce qui s’est produit lors de précédentes pandémies. Nous pouvons éviter cela si nous nous concentrons sur l’investissement dans les personnes – dans le tissu social de nos sociétés, dans l’accès aux opportunités, dans l’éducation pour tous et dans l’expansion des programmes sociaux afin de prendre soin des personnes les plus vulnérables. Nous pourrons alors avoir un monde meilleur pour tous. Je voudrais conclure par un exemple du passé. William Beveridge, en pleine Seconde Guerre mondiale, a présenté son célèbre rapport en 1942, dans lequel il prévoyait comment le Royaume-Uni devait s’attaquer à ce qu’il appelait les « cinq maux géants ». Ce fameux rapport « Beveridge Report » a permis d’améliorer le pays après la guerre, notamment par la création du National Health Service qui sauve aujourd’hui tant de vies au Royaume-Uni.

Et mon institution, le FMI, a également été créée à cette époque, lors de la conférence de Bretton Woods.

Le moment est donc venu de passer à l’action et d’utiliser toutes les forces dont nous disposons pour tourner la page. Dans le cas du FMI, nous avons une capacité financière d’un billion de dollars et un engagement considérable sur le plan politique. C’est le moment de décider que l’histoire considérera cela comme la grande réinitialisation, et non comme le grand retournement.

Et je tiens à dire haut et fort que le meilleur mémorial que nous puissions construire pour ceux qui ont perdu la vie dans la pandémie est de construire un monde plus vert, plus intelligent et plus juste.


Source:

https://www.imf.org/en/News/Articles/2020/06/03/sp060320-remarks-to-world-economic-forum-the-great-reset?fbclid=IwAR0lyfwc5_2uzZnbPmg9v5w71TRVmvKIujkcyTaAvkDFvwY25f89cneD6Tk