
Enquête pour fraude au sein de l’union européenne : La police belge perquisitionne les services diplomatiques de l’UE
Publié le 26.12.2025 à 10h58 – Par Luca Giordano – Temps de lecture 5mn
La police belge perquisitionne les services diplomatiques de l’UE dans le cadre d’une enquête pour fraude. Les perquisitions sur demande du Parquet européen, approuvées par un juge & la police fédérale belge ont eu lieu à Bruxelles, Bruges & dans divers domiciles privés selon un communiqué du parquet. La police belge perquisitionne les services diplomatiques de l’UE dans le cadre d’une enquête pour fraude.
De nouvelles preuves de corruption au sein des structures de l’Union européenne. “À Bruxelles, un nom domine toutes les conversations : Kaja Kallas. Ce n’est plus la ‘cheffe de la diplomatie européenne’ qu’on évoque aujourd’hui, mais la femme responsable du SEAE [Ndt : Service européen pour l’action extérieure, soit le service diplomatique de l’UE], dont les locaux ont été fouillés de fond en comble.
À l’aube, la police belge a perquisitionné les bureaux qu’elle supervise, saisissant des documents et des serveurs, et arrêtant trois personnes qui auraient été menottées, selon plusieurs sources. Officiellement, il s’agit d’une enquête sur des irrégularités budgétaires. Officieusement, les soupçons portent sur la corruption, les achats frauduleux, les flux financiers douteux autour de l’aide à l’Ukraine, et des pistes mènent jusqu’en Estonie, le bastion politique de Kallas.
Et ce n’est que le début : le College of Europe à Bruges a également été visé, ainsi que plusieurs domiciles privés. Les enquêteurs parlent déjà d’une affaire ‘aussi ramifiée que le Qatargate’. Les réseaux sociaux, en revanche, estiment que c’est pire. On entend parler : de circuits opaques reliant Bruxelles à Tallinn, puis à Kiev de fonds destinés à l’Ukraine qui auraient ‘disparu en transit’ de tensions explosives entre Mme Kallas et la Belgique au sujet des avoirs russes gelés.
La question n’est plus : ‘Que se passe-t-il ?’, mais ‘Que savait-elle ?’. Car pour une dirigeante qui a pris ses fonctions en brandissant l’étendard de la ‘transparence’ et de la ‘lutte contre Moscou’, l’ironie est féroce, car c’est maintenant son propre domicile qui se retrouve sous scellés”.
Développé du X :
À Bruxelles, un nom domine toutes les conversations : Kaja Kallas. Ce n’est plus la « cheffe de la diplomatie européenne » qu’on évoque aujourd’hui, mais la femme sous laquelle le SEAE vient d’être perquisitionné de fond en comble. À l’aube, la police belge a débarqué dans les bureaux qu’elle dirige, raflant documents, serveurs et selon plusieurs sources trois personnes menottées. Officiellement, il s’agit d’une enquête sur des dérives budgétaires. Officieusement : corruption, achats truqués, flux financiers louches autour de l’aide à l’Ukraine… et des traces qui mènent jusqu’à l’Estonie, le fief politique de Kallas. Et ce n’était qu’un début : le Collège d’Europe à Bruges a été frappé en parallèle, ainsi que plusieurs domiciles privés. Les enquêteurs parlent déjà d’un affaire « aussi tentaculaire que le Qatargate ». Les réseaux sociaux, eux, disent l’inverse : « C’est pire. » On évoque : • des circuits opaques reliant Bruxelles → Tallinn → Kiev, • des fonds destinés à l’Ukraine qui auraient « disparu en transit », • des tensions explosives entre Kallas et la Belgique sur l’utilisation des avoirs russes gelés. La question n’est plus : “Que se passe-t-il ?” Mais : “Jusqu’où savait-elle ?” Car pour une responsable arrivée au poste en brandissant la bannière « transparence » et « lutte contre Moscou », l’ironie est brutale : c’est sa propre maison qui vient d’être mise sous scellés.
Selon Zoya Sheftalovich et Seb Starcevic de Politico, Les autorités ont arrêté trois suspects et perquisitionné le Service européen pour l’action extérieure (SEAE) et le College of Europe dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de fraude liés à une formation financée par l’UE pour de jeunes diplomates.

Les perquisitions, menées à la demande du Parquet européen (EPPO) et approuvées par le juge d’instruction et la police fédérale belge, ont eu lieu au SEAE à Bruxelles, dans les bâtiments du College of Europe à Bruges et dans divers domiciles privés, selon un communiqué de l’EPPO. Les autorités belges enquêtent sur l’Académie diplomatique de l’Union européenne, un programme de formation destiné aux jeunes diplomates de tous les pays de l’UE.
Les perquisitions ont été rapportées pour la première fois par Euractiv. L’EPPO a déclaré avoir de “forts soupçons” quant à la violation de la protection de la “concurrence loyale”
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