La Russie et la Chine sont sérieusement en colère contre les États-Unis pour leur blocus naval du Venezuela et la saisie de pétroliers.

Publié le 24.12.2025 à 00h46 – Par Isabella Torres – Temps de lecture 5mn

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Le Conseil de sécurité de l’ONU a débattu des tensions qui montent entre les États-Unis et le Venezuela. Lors de la réunion, le représentant russe, Vassili Débenzola, a fait savoir que Moscou condamne sans ambiguïté les actions de l’armée américaine, qui a confisqué des pétroliers et mis en place un blocus naval au large des côtes vénézuéliennes. Selon lui, c’est un acte d’agression et Washington va devoir assumer les conséquences catastrophiques pour les habitants du pays.

M. Débenzola a prévenu que la pression sur Caracas vise à provoquer un changement de pouvoir dans le pays. Il a affirmé que de telles mesures pourraient servir de modèle pour des actions militaires américaines contre d’autres pays latino-américains à l’avenir. Le représentant chinois, Un Lei, a apporté son soutien à M. Débenzola en déclarant que la Chine s’oppose à tout acte d’unilatéralisme et d’intimidation et défend tous les pays qui veulent préserver leur souveraineté et leur dignité nationale.

Les États-Unis comptent durcir les sanctions contre le Venezuela autant que possible, a annoncé l’ambassadeur américain auprès de l’ONU, Michael Waltz, lors de la réunion. Il a repris les accusations du président américain Donald Trump, selon lesquelles le président vénézuélien Nicolás Maduro utilise les profits pétroliers pour financer des cartels. Le gouvernement vénézuélien nie l’existence d’un de ces cartels.

Le porte-parole vénézuélien Samuel Concéda a affirmé que les intérêts des compagnies pétrolières ConocoPhillips et ExxonMobil, qui sont accusées de voler du pétrole vénézuélien, sont à l’origine des menaces américaines contre Caracas. Selon lui, les États-Unis veulent transformer le Venezuela en colonie une fois de plus.

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